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lundi 31 décembre 2007

Point(s) G - Palpons nous !

Bon Bout d'An

Voilà, la soirée tant détestée s'annonce. Alors je vous offre, en toute modestie, un cours de point(s) g et autres palpations à pratiquer pour terminer et débuter l'année. Parce qu'aux bisous sous le gui, je préfère ...

Malgré moi, tu m'as entraînée dans ce dîner d'amis, de couples bon chic bon genre à la campagne, puis nous avons été reconduits dans le longère remplie d'enfants, de parents.

Lasse ou le prétendant, j'ai délaissé la pièce surchauffée et la conversation atour d'un dernier verre de champagne mis à rafraîchir dans un bac rempli de glaçons, prenant simplement l'un d'eux pour le porter à ma nuque…

Et après un dernier regard, le rouge aux joues, j'ai regagné la chambre pour t'attendre. J'ai ravivé le feu, allumé quelques bougies. Cuisses serrées, j'ai passé mon corps quelques instants sous les gouttes qui n'ont pas davantage apaisé le feu. Lentement, sans forcer la caresse, j'ai nourri ma peau d'une huile sans parfum afin de la rendre encore plus douce.

J'ai posé l'oreiller rebondi au milieu du lit, me suis allongée dessus, remontant le drap fin et frais. Pour dompter mon impatience, j'ai glissé dans mes oreilles les écouteurs du mp3 qui tu viens de m'offrir, puis laissé ta sélection de musiques m'envahir, alanguir mon corps. Et j'ai glissé mes mains entre le matelas et la tête du lit. Il me faut rester sage…

Tu as enfin ouvert la porte, tiré le drap. Un instant. Une éternité. Ayant posé le bac de cristal glacé dans le creux des reins, tu es parti te doucher.

Lorsque tu es sorti, je n'ai pu m'empêcher de relever la tête. Nu, fier, la serviette humide encore à la main mais soucieux de moi, je l'ai vu dans ton regard.

Et désirant voir, palper, sentir, goûter avant tout, tu es revenu jouer avec les glaçons.

Sur la peau si douce que tu as survolée du bout des doigts, tu as disposé le feu de la glace en différents points, des omoplates, vertèbres, fesses jusqu'au creux des genoux. Puis sur les lèvres, aux portes de la vallée où couve l'incendie, tu as fait jouer deux cubes dont les arrêtes se sont rapidement émoussées, et délicatement tu les as enfouies aux plus profonds de moi. Cherchais tu vraiment à m'apaiser ?

Non, tu cherches le point, faisant gonfler les deux tiges qui l'enserrent. Tes doigts font un lent mouvement de gauche à droite, tandis que ta langue lisse et glisse.

Lorsque je me suis mise à gémir, tu as mis le coin de la serviette dans ma bouche, puis tu m'as donné une première jouissance, dans le silence absolu.

Tu as allumé un cigare à la flamme. Je t'ai vu songeur. Surtout ne pas faire de bruit. Tu sais que je crie si fort. Que faire ?

Alors à mon tour, je t'ai étendu sur le drap frais, te glissant un mot à l'oreille. Avec les cordons si fins du mp3, j'ai lié tes mains à une des billes de bois de la tête de lit. Je n'ai pris qu'un glaçon, pour tes lèvres, avant d'y glisser à mon tour le coin de la serviette. Et sur la table de nuit, j'ai saisi le petit flacon d'huile, versée quelques gouttes dans mes paumes, massé mes mains pour les chauffer.

Et interminablement, mes doigts ont exploré, ma paume a frôlé chaque centimètre de ta peau pour y faire naître un frisson.

Chaque centimètre sauf ceux qui se tendent inexorablement. Juste une fois, alternant doucement et puis fort, un frôlement, un va-et-vient de la paume sur la longueur dressée, là où la peau fine est si sensible.

Lorsque j'ai vu tes jambes se raidir, tes mains s'agripper à la bille de bois, j'ai fait jouer dans mes doigts les bourses gorgées, les abandonnant dès que …

Mes mains t'ont retourné, mes paumes ont repris leur danse en rondes arabesques pour t'apaiser un peu. Passant de tes épaules au milieu de ton dos, ma paume appuyant dans le creux entre chaque vertèbre, puis celui des reins.

Je m'attarde sur tes cuisses, suivant les contours des muscles, et sur les mollets que j'aimerais mordre. J'entends le gémissement sourd qui monte.

Je reviens sur tes fesses qui se crispent en réflexe. Alors j'écarte et je sais au petit tortillement de ton corps, au gloussement qui t'échappe, que tu ris. Anticipes-tu ?
Oui bien sur, tu sais déjà…

Mais pas tout de suite, encore des caresses. Encore la douceur, la chaleur, l'attention qui te manquent tant. Que tu aimes tant. Encore mes mains qui palpent ton corps. Encore le surprise de ne pas savoir où elles vont se poser.

Je remonte le long de ton torse, sur les côtés, passe mes mains sous le buste que tu soulèves un peu. Tu respires fort. Je perçois ton gémissement étouffé lorsque j'évite soigneusement d'agacer les pointes que je sais désormais si sensibles. Prendre le chemin de tes bras, ta nuque, enfouir une mains dans tes cheveux. Masser un peu le crâne. Puis redescendre le long de ton dos lentement.

Pas trop longtemps, juste suffisamment pour te surprendre lorsque ma bouche se pose enfin sur toi, écartant à nouveau tes rondeurs fermes.

Et lorsque ma langue puis ensuite mes doigts se sont enfouis à l'intérieur de toi, toi l'indomptable, tu t'es surpris à céder, à te laisser aller. A accepter la caresse que tu apprécies et redoutes tout autant.

A nouveau sur le dos, j'ai écarté tes jambes, plié tes genoux, et délicatement j'ai cherché le point, à l'intérieur de toi. J'ai massé, mes yeux fixés sur ton vit, toute à l'écoute de ton corps vibrant.

Lorsque le premier tremblement est venu t'envahir, je l'ai d'abord ressenti sous mes doigts, à l'intérieur, puis sous mon pouce en pression sur ton périnée. Tu es désormais incroyablement dur, et je sens tes muscles raidis sous mon autre main qui volette encore. Je peux voir ton ventre saisis par les premiers spasmes.

Alors que tout ton corps est envahi par la première jouissance, je ne faiblis pas car je sais qu'il y en aura d'autres. Je te regarde emporté par les vagues qui s'emparent de toi.

Je me retire, ne te touche plus. Je te laisse extatique. J'attends. Je sais que tu n'as rien perdu de ta vigueur, bien au contraire.

Tu me réclames. Je te libère. Tes mains sont à nouveau sur moi.
Alors […]

Edit:
Il m'écrit : "Hum... la serviette mouillée"
Je réponds : "Oui... je sais, mais trois paragraphes de plus... faut pas abuser des bonnes choses."
M. "Effectivement, ça serait de la gourmandise !"
B. {censuré}



B
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Oups… encore trop long !

Mini court de palpation, on ne se palpe jamais assez mutuellement. Pour l'huile ma préférence va à un produit relaxant sans parfum (on peut ajouter l'huile essentielle que l'on
veut) d'une boutique au nom du sud…

Pour le cours de massage du clito (tiens au fait, savez-vous quelle est la taille et la forme ???), un certain jeune homme a fait bien mieux que moi, mais comme il boude mes textes trop longs, je ne le mets pas en lien.


Le massage de la prostate de monsieur (bref... son point g) lui donne une jouissance, que dis-je des jouissances multiples, et maintient sa vigueur entière. On peut ainsi ensuite en profiter encore pleinement...

Pour la serviette mouillée, on en parle en privé ?



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce texte est un subtil dosage de complicité sensuelle ... l'attente, la disposition de l'un à l'autre est là ... et un abandon dû à l'art maîtrisé de l'héroine ... et la beauté du héros ...

Vraiment, vraiment, jolis mots et ciseaux ...