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samedi 15 décembre 2007

Lorsque le temps s'arrête - Dream Catcher



http://fr.youtube.com/watch?v=kn2ugtMJF3o

Il est des rencontres uniques et belles.

Elles sont de cette sorte qui ne provoque ni amertume ni regret.

Un peu comme un voyage dans une île lointaine où on sait que l'on ne reviendra jamais, ou peut-être un jour...

Qu'il soit préparé depuis quelques temps, qu'il réponde à une envie, une pulsion, ce voyage est un moment de partage entre le compagnon, la compagne qui se sont trouvés, qui se sont choisis pour accomplir le voyage. Sans se prendre la tête, sans complication.

Qu'elles aient été occasionnées par internet n'y change rien, lorsque la complicité s'installe, peu importe où l'on s'est croisé.

Lorsque l'impérieux désir de croiser un regard, de toucher une peau, de goûter… naît, s'épanouit, autant ne pas mentir, autant ne pas se mentir. Autant prendre le bateau.

Le désir de connaître l'autre, le désir peut-être de mieux se connaître soi-même, pour mieux aimer l'autre, aimer les autres. Et un peu mieux s'aimer soi-même.

Vivre pleinement, sincèrement quelques délicieux instants en dehors du temps. Etre sincère, cela implique aussi de dire ses limites et de comprendre les limites de l'autre. Si l'un ou l'autre expose une demande, une exigence, une réticence… si l'autre s'engage, la sincérité s'allie à la confiance. Et au respect mutuel. Ce sont les mots clés. J'en ajouterai un autre : être généreux l'un à l'autre, l'un pour l'autre.

Je n'aime pas les étiquettes, j'ignore ce que je suis, qui je suis. Libertine, coquine, gourmande.. Enlevez moi tout ça ! Une seule m'importe finalement : libre. Libre comme l'océan qui parfois est étal, parfois tempête.

Libre d'aimer, libre d'aimer le plaisir, libre d'aimer faire plaisir. Faire plaisir parce que j'aime, parce que j'ai trouvé l'île où je m'échouerai après avoir parcouru le monde et que l'on m'y attend patiemment.

J'aime donner, faire plaisir.

J'ai fait un voyage dans une nouvelle île. Avec un compagnon de voyage prévenant, attentif et charmant. Ni encombrant ni absent. Terriblement présent en fait, génereux de ses envies, de ses désirs et de ses passions, curieux aussi, ouvert à visiter des chemins inexplorés, et me laissant toutes libertés. Moi qui suis si exigeante.

Un merveilleux voyage. Il s'achève. Il est presque achevé… déjà je m'éloigne, déjà il est loin.

Je pense à toutes ces choses que j'aurais pu, que j'aurais dû faire… comme dans tout voyage, une impression d'inachevé persiste. Peut être est-elle nécessaire, cette impression. Cette nostalgie, qui s'installe déjà, nourrit le souvenir. Elle est douce et intense.

Il est des milliers d'îles à visiter. (Ceux qui restent sur la rive, je ne saurais les blâmer. Chacun doit être libre d'aimer comme il l'entend.)

Il est d'autres compagnons, d'autres compagnes de voyage. Et peut-être enfin pour lui, la seule, l'unique, à jamais son île, son univers, sa vie, son âme. Parce qu'il est Homme et mérite bien plus qu'il ne le croit de recevoir cet amour.

"Beau mec" : Merci pour ces délices d'un moment intemporel et intense.

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Plain talking (plain talking)
Take us so far (take us so far)

Plain talking (plain talking)
Served us so well (served us so well)

Travelled through hell (travelled trough hell)
We know how it felt (we know how it felt)

Lift me up, lift me up - Higher now ama
Lift me up, lift me up - Higher now ama

Plain talking (plain talking)
Making us bold (making us bold)

You never know how (you never know how)
Sweeter than thou (sweeter than thou)

Lift me up, lift me up - Ohla la la la
Lift me up, lift me up - Ohla la la la

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Ils la regardent affolés, ils ne savent où se cacher : depuis le matin, elle est en furie, elle cherche, elle fouille, elle ouvre toutes les armoires,
tous les tiroirs.
Il s'énerve : Stop that now ! You're getting us mad.
Elle n'écoute rien, ne veut rien entendre. Ils se réfugient chacun dans leur coin.
Lui dans la cuisine, comme à son habitude, lorsqu'il a besoin de croire qu'il a un foyer, lorsqu'il est perdu, lorsqu'il la voit se perdre.
Soudain elle se fige, regarde en haut de la biliothèque, à la vue de tous depuis le début, la boite de carton laqué noir.
Elle saute, elle attrape. Elle ouvre.
Ils sont là ! Elle se précipite triomphante.
-Je les ai !! Remember the dream catchers I bought years ago ?
- ... No (maintenant soulagé, il tente un sourire indulgent)
- I kept them for some special occasion. Very special. Black or white ? Which one would you like ?
-It depends, which side of you do you want to show, to give me ?
-It's not about me ! It's about dreams, sweat dreams !
Et à Lui je donne le blanc. For you, my forever dream.
Et à ... je donnerai le noir. Pour qu'il capture son rêve.
Je le range précieusement dans un papier de soie.
Pour demain, pour un autre jour... peut-être jamais.
Viendra-t-il le chercher ?

B


4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Lorsque le temps s'arrête".
Il est de tes textes qui excitent, d'autres qui amusent, certains qui touchent.
Celui-ci est de la troisième catégorie, témoignage noble, pudique et bien émouvant d'une émotion sincère.
Bravo et merci. Je ne sais pas si je serais capable de tant me dévoiler...

Petite Fr@nçaise a dit…

@libertin_123

Pudique : [...] censuré.

Gourmande : tu ne sais pas si... Peut-être puis-je aider ?

(Irritée : je devrais exiger que les commentateurs laisse leur adresse courriel ! comment faire ?)

B

Anonyme a dit…

Merci...

Anonyme a dit…

Et bien justement, il me semble que l'écran de commentaires a changé ou c'est la configuration de mon PC qui diffère, je ne sais.
mais je n'arrive pas à m'identifier comme auparavant.
Il faudra que j'étudie la chose...

Peux-tu aider ? dis-tu.
Je ne sais. En soulevant un bout de tissu tu veux dire ?
Coquine...

L