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vendredi 29 février 2008

Initiation

Toute ressemblance dans la première partie du récit n'est pas fortuite.
Mesdames... lisez jusqu'au bout, une photo d'un homme vous attend, vous qui êtes l'objet de sa vénération...

Partie 1

C'était il y a bien longtemps, j'avais entrepris de faire un petit tour d'Europe. Un type rencontré dans un lieu improbable de beuverie et de fornication m'avait invité à Paris et proposé de garder son appartement quelques temps en son absence. A Paris, il y a beaucoup de cambrioleurs.

Il m'avait montré en partant un curieux petit terminal, un minitel que ça s'appelait. Là-dessus on pouvait se brancher sur des forums et faire des plans cul à souhait.

Il y avait surtout des poufiasses mais ça me gênait pas, je les aimes toutes. Et puis il y a eu aussi cette femme, avec laquelle j'ai d'abord correspondu quelques temps. Elle m'a définitivement marqué. Au propre comme au figuré. Son profil était troublant mais ce qu'elle cherchait ne m'intéressait pas. Trop… wird.

Comme j'avais eu l'idée de lui dire quand même qu'elle écrivait bien, nous avions engagé la conversation virtuelle. J'avais le bonheur de lui plaire parmi tout cet assemblage de parfaits abrutis qui croient qu'on y trouve des princesses étiolées ou des garces à baiser facilement.

Elle m'appelait aussi au téléphone, pour parler de tout et n'importe quoi, en anglais ou en français, de sexe d'une manière si libre que s'en était délicieux et aussi m'apprendre les mots, les usages pour draguer les parisiennes si peu libérées, rien vraiment entre nous.

Parfois d'une voix si lasse mais tellement langoureuse que j'en avais des frissons.

Un jour où je l'agaçais un peu trop, elle m'a proposé une rencontre, sous des conditions bien précises. Je devais acheter quelques objets et l'attendre à demi-nu dans la pénombre, un bandeau sur les yeux. Je n'étais pas emballé par l'idée mais elle avait une voix si douce et si rauque, et par ailleurs des mots si enivrants que je me doutais que le jeu serait différent.

Peut-être se donnait-elle une excuse pour venir baiser avec un jeunot.

Je l'entendais donc dans l'ombre et aveuglé. J'avais seulement demandé à toucher son corps en trois points avant d'aller plus loin.

Elle a sonné, j'ai ouvert la porte et senti le froid sur ma peau. J'ai tendu la main qu'elle a pris dans les siennes. Elle l'a posée sur le velours de sa joue, mon pouce sur ses lèvres entrouvertes et humides. Avant que je puisse m'y glisser, elle a repoussé ma main vers son sein. Elle l'avait promis lourd et ferme. Elle n'avait pas menti.

Pétrissant la chair, l'odeur suave de sa chaleur mêlée à une brume de roses m'a envahi.

Ensuite, sa hanche. Elle m'avait prévenu, sa dernière et récente grossesse avait posé là quelques kilos qu'un divorce pénible n'avait pas encore permis d'effacer.

Je remonte ma main vers la taille cependant bien prise dans un corset de cuir lacé.

Mais elle me repousse brutalement et attend.

Alors déjà vaincu et pour la satisfaire, elle, je baisse la tête, indiquant la chambre de la main.

Elle m'entraîne et me guide vers mon antre seulement éclairé de quelques bougies odorantes qu'elle a exigées. Au bout du lit j'ai aussi disposé ces curieux objets qu'il m'a fallu aller chercher à travers Paris, derrière le rideau rouge d'une boutique au néon sordide d'une petite rue glauque, chez un maroquinier spécialisé d'un quartier luxueux, le cœur pulsant, un peu honteux. Mais aussi animé de la folle volonté de relever le défi obscène.

Une grande plume rouge (pourquoi rouge ? vicieux et amusant)

Un battoir (que j'ai pris un malin plaisir à choisir moche et imposant)

Une cravache fauve. Là, l'indication était précise. Chère. Bel objet.

Mais elle me laisse au centre de la pièce et me demande…

Sa voix douce prononçant des mots si vulgaires et pervers tisse inexorablement autour de moi un cocon infernal.

… de tourner sur moi-même pour me montrer. De très lentement comme une putain, ôter mon pantalon. De croiser mes mains sur ma nuque, de cambrer le cul, d'exposer…

Aucun souci. Je n'ai pas menti non plus. Je suis athlétique, les épaules larges, le ventre bien dessiné, les fesses fermes.

Et surtout elle peut constater déjà l'effet qu'elle me fait.





Mets toi en position !
L'ordre claque et je frissonne. A tâtons, je cherche le bord du lit, m'agenouille, la tête sur mes bras.

Choisis ! que veux-tu que j'utilise ?

Son ton est devenu dur et je commence à paniquer. Le battoir est impressionnant, je sais qu'elle n'osera pas, que c'est pour rire et qu'elle me prendra enfin dans ses bras.

Alors je le choisis et lui dis de la voix basse et vibrante qu'elle m'a avoué aimer, elle ne pourra pas résister. Je l'entend approcher. Crissements de la soie, le frottement de ses cuisses. Puis le silence. Seulement le sang qui bat dans la tête, et les vagues dans le ventre.

J'attends, certain qu'elle détaille mon dos, mes cuisses puissantes et qu'elle les veut, d'ailleurs son odeur nouvelle ne ment pas.

Tu es prêt ? Le ton est toujours cruel et là je flippe vraiment. Et je sens sur mon dos la pointe de sa chaussure peser, puis le talon s'enfoncer.

Le déclic.

Je suis à nouveau calme, tendu mais désormais totalement attentif à tous ces signaux qui envahissent mon corps.
Monde de sensation tout à fait nouvelles.

Je m'attend au pire et j'espère le pire.

De longues minutes… ou peut-être n'était-ce qu'un instant. Craquements du cuir de son vêtement… que fait-elle ?

Et je sens sur mes fesses la douce caresse de la plume qui déjà me fait gémir.

Un peu déçu quand même. Mais je l'avais devinée. Elle.

Encore un long moment à ne sentir que la caresse légère et chatouillante, peu à peu saisi, tremblant d'impatience.

Un claquement vif dans l'air soudain.

Arrête de gémir ! Sinon je m'en vais !

Je mords mon avant-bras. Je dois rester patient. Elle appuie le petit bout de cuir replié qui termine la cravache dans le creux de mon dos, insistant pour que je le creuse encore. J'écarte un peu les genoux et prend une pose désormais bien trop suggestive à mon goût.

Mais je connais l'effet de mon corps sur les filles, d'ailleurs je ne sens que le bout de cuir replié qui termine la cravache qui explore mes fesses, caresse les couilles dégagées, s'insinue juste en peu dans l'anus révélé. Je sais qu'elle ne tardera pas à y mettre le doigt pour m'envoyer si haut que j'en oublierai ce pari finalement si ordinaire.

Un claquement, une brûlure puis deux, trois… ici, là partout et n'importe où la cravache s'abat sans discontinuer, le dos, les fesses, les hanches, les cuisses, tout se met à brûler. Elle est folle !

Je sens mes larmes couler. Qu'elle arrête, qu'elle arrête son délire. C'est insupportable.

Mais je continue à mordre mon avant-bras et subis sans protester.

Les coups se font plus précis désormais. Alternant sur les parties rugueuses peu sensibles puis sur d'autres vulnérables. Envoloppé dans les claquements, les brûlures, m'étouffant dans la saveur salée des larmes...

Si elle frappe encore sur les couilles, je sais que je vais exploser. Mais les coups libérateurs ne viennent pas. Sa chaussure s'en va.

Allonges toi sur le ventre !

Je cède encore. Alors avec une infini douceur, elle étale sur mon dos, mes cuisses, la lotion qu'elle avait réclamé. Enfin elle me demande de me retourner.

Je bande si dur, j'attends qu'elle vienne se planter. Mais elle l'attrape l'anneau qui en décore le bout, clé de bien des plaisirs partagés.

Branles-toi sur ma main !

Sa voix est rauque. J'obéis en la suppliant de venir. Pour toute réponse, elle fait couler sur mon corps des petites gouttes ou de longues traînées de cire chaude. Je commence à faire le mouvement et sens la paume de sa main qui se place au bout de mon gland.

Sur elle, je bute à chaque geste.

Je ne veux plus que ça s'arrête, elle me guide de la voix, précise. Alternant les rythmes pour stopper et relancer. De temps en temps à travers le bandeau je perçois un éclair, je sais qu'elle prend des photos avec le jetable qu'elle m'a réclamé. Lorsque je sens que je n'en peux plus, je lui demande la permission de venir.

Non, ne jouis pas.

Elle pose délicatement alors sur mon méat sa langue, recueille une goutte de sperme qui perle déjà. Je bloque tout. J'attend la caresse libératrice qui va m'envoyer dans la stratosphère.

Mais elle me demande où est la salle de bain. Je lui réponds en bredouillant.

J'entends ses pas qui s'éloignent puis fortement claquer la porte d'entrée.

Pendant quelques jours chaque matin dans la salle de bain, j'ai observé sur mon corps les traces de ces instants. Obstinément sous la douche, j'arrachais la croûte qui se formait sur mon avant-bras, là où j'avais tant mordu.

Ça a fini par s'infecter. A gonfler. J'ai dû aller aux urgences. J'ai dit à l'interne que j'avais été mordu par un chien que je ne connaissais pas.

Un médecin est venu pour me faire une piqûre. J'ai enlevé mon t-shirt. Il a regardé mon dos sur lequel le triangle et le point de la chaussure étaient encore imprimés, puis sur mon torse les points, les traits qui s'effaçaient. Il a réexaminé mon bras. Puis a jeté d'un geste de mépris la seringue dans l'évier. Monsieur, vous me faite perdre un temps précieux. L'infirmière va mettre de l'alcool sur votre bobo.

Partie 2

Elle, l'ai cherché sur tous les forums, j'écrivais des suppliques, des colères, des déclarations enflammées. Je laissais sur son répondeur des demandes impérieuses. Un jour, la ligne a été déconnectée. Je ne l'ai jamais revue. Je n'ai jamais refais ça.

Lorsque je me suis marié, j'ai oté l'anneau.

Aujourd'hui encore, lorsque j'entend une intonation rauque, au téléphone, restaurant, n'importe où, je me prends à espérer. Mais nous ne vivons pas sur le même continent.

Alors je cherche sur le net, des sensations, des frissons. Souvent assez décevant.

Ces jours là quand je rentre au logis tard le soir, dans la maison endormie, où les bruits d'enfants se sont tus, je m'enferme dans mon bureau. Je vais chercher caché parmi les vieux dossiers une pochette, et je regarde en méditant les photos.

Puis je vais dans la chambre retrouver ma belle endormie. Je soulève la couette, et contemple mon tout, ma vie, mon monde, mon univers absolu et secret. Nue sous sa nuisette remontée haut sur son dos, à plat ventre sur le lit, les jambes un peu pliées de côté, elle m'offre la vue de son intimité vénérée et sublime, la seule qui m'enchaîne à jamais désormais.

Alors doucement je l'attire sur le bord du lit, je la réveille tendrement. Je jette un dernier coup d'œil sur la cicatrice de mon avant-bras. Ces soirs là, les étreintes conjugales sont longues et magistrales.

(12/2007)B

Merci à P. pour les photos d'illustration. Elles restent sa propriété et ne sont pas utilisables librement...
Et, pour vous Mesdames... puisque vous me lisez aussi, cadeau :



mercredi 27 février 2008

Un texte ancien

J'aime entretenir des correspondances un peu denses au-delà d'un simple courriel texto et, parfois, offrir mes textes en cadeau. Cadeau singulier écrit pour une seule personne. Parce que je n'osais pas ou ne voulais pas les publier ; souvent plus crus parce qu'ils datent d'avant l'ouverture du blog. Aussi parce qu'il y a parfois des éléments trop personnels si l'on a sauté la barrière du virtuel.

Comme j'ai du mal à écrire, j'ai retrouvé un de ces anciens textes. A peine corrigé. Encore une fois, peut-être par distanciation, le narrateur est un homme. Si l'un(e) de vous, esprit éclairé, pouvez m'expliquer pourquoi... ne vous privez pas.

***

Ma nuit a été bien remplie, parcourir Paris illuminé, le froid juste assez pénétrant pour me maintenir éveillé, prendre des dizaines de photos… J'ai hâte de rentrer pour les voir. Monter les escalier quatre à quatre plutôt que prendre l'ascenseur si lent. Avant entamer le cinquième, un flash m'arrête.

Des clés sur une porte. Je ne sais pas qui habite là, on ne connaît plus ses voisins de nos jours. Dois-je sonner ? Il est si tard. Une impulsion soudaine. Ouvrir, entrer. Juste déposer les clés en évidence.

Les laisser s'étonner. Qui ? Quand ?

J'ouvre doucement. Odeur délicieuse du bois de santal. Il fait ombre. Je distingue une console. Voilà l'endroit idéal. Je m'apprête à y déposer le trousseau sans bruit.

Un cri. Rauque. Animal. Féminin.

Mes pas me guident vers le cri dans la pénombre. Une lueur vacillante. Une porte ouverte. Juste rester sur le pas de la porte. Écouter.

Soupirs encore.

Voix féline qui rit, qui remercie, qui murmure. Je ne comprend rien. Et puis la voix qui enfle à nouveau. De mots, encore des mots.

Gourmande assurément … passer ma langue sous la tienne … te pomper la langue comme je pomperai ta queue… titiller un mamelon de la langue … lécher ton ventre… le long de la veine … … … la claquer sur l'anneau de ton cul … ouvrir la bouche… regarder… gland sur ma langue tendue … avaler tout ton jus …

Par la porte entrebâillée, forme blanche d'amphore sur le fouillis des draps beiges, à même le sol ou presque, ambiance totalement dépouillée d'une chambre où le seul meuble est cet épais matelas de coton sur un sol de sisal.

Elle est couchée sur le côté. De dos, le t-shirt noir remonté sous les aisselles, la chevelure bouclée courte châtain.

Illuminée par quelques flammes de larges bougies, je ne vois que la blancheur de deux hanches rondes, fesses voluptueuses, une jambe relevée haut sous son ventre. Le bras le long du corps, la main enfouie dans le sillon, le petit doigt fouillant l'anus exposé.

Personne d'autre, la lueur du pc allumé en face de son visage, que je ne vois pas. Une photo d'homme affichée.

Quelques murmures encore. Doux. Rieurs. Apaisés.

Puis une supplique : -Oui, je les garderais. Raccroche, je ne pourrais pas.

Ses doigts qui délicatement fouillent en elle, puis elle tord une pointe de la couette et l'enfonce dans la chatte béante.

Je vacille.

Les clés m'échappent. Elle se redresse, me regarde avec effroi.

J'avance doucement vers elle. Calmement, surtout ne pas l'effrayer. Pourtant je serre les dents, mon regard brule. Nos regards se jaugent. Je plonge dans ses yeux, dans la rivière profonde, tumultueuse.

Ma main sur ma ceinture, l'ouvrant d'un coup sec. Déboutonnant juste le haut, sortant mon membre douloureux. Elle suis mon geste des yeux, bouche gourmande entrouverte.

Je saisis ma queue et la présente. Elle ouvre la bouche encore davantage, sort la langue. La lave monte instantanément, je jute sur sa langue. Long filet qui coule sur son menton, son cou, son t-shirt dévoilant un sein généreux.

Elle rit de plaisir. Rire taquin.

Je me mets à genou, ma langue va chercher sur son menton ma semence tandis que mes mains l'étalent sur ses seins, son ventre. Ses lèvres cherchent les miennes. Je goûte sa salive abondante mêlées à mon sperme. Subtil mélange.

Gourmande. Moi aussi. Continuer à explorer de ma langue… les seins larges et gonflés, les deux connes rosés si durs. Le creux du ventre.

Elle gémit à nouveau. Feulements sourds.

La sueur sur son ventre si humide, mêlée de cyprine. Ecœurement léger, mais l'envie est plus forte.

Je veux me déshabiller encore, elle implore. -Garde ton jean, j'aime le tissus rugueux contre ma peau, la ceinture, les boutons. S'il te plait.

Je jette un coup d'œil à l'écran, photo d'un homme en jean, main dans la ceinture entrouverte.

Elle ôte son t-shirt, m'aide à ôter mon pull, me caresse les mamelons durçis, me mord, juste suffisamment, c'est si douloureux déjà. Je saisis ses cheveux. Mais elle se dégage, refuse d'être guidée. Elle inverse les rôles en marmonant des mots impérieux d'une voix onctueuse, envoutante.

Sa main dans mes cheveux repousse ma tête plus bas. L'autre main qu'elle passe sous ses fesses, pour se soulever, s'offrir encore d'avantage, cuisses largement écartées prenant appui sur ses talons.

Ma queue bat à nouveau contre son ventre.

La couette est toujours là, je veux l'écarter.

-Non ! Ne l'enlève pas.

Alors je la repousse de coté, la passant au-dessus de sa jambe. Elle lance l'autre jambe haut pour s'offrir entièrement à ma vue, écartant de deux doigts ses lèvres. Je vois le majeur de l'autre main s'insinuer dans son cul qui palpite. Je me repais de la vue des lèvres rouges boursouflées, écartées, du bouton rosé, de la chatte comblée de tissus humides, du cul doigté lentement.

Du pouce, je caresse son bouton dardé.

Elle grimace, trop sensible. Alors doucement, j'approche ma bouche, souffle dessus délicatement. Je fouille dans l'amas de coton, les chairs humides, deux doigts pour aller chercher la moiteur pour apaiser le feu.

Surprise. Mes ongles griffent une surface d'acier avec de petits picots. Deux billes rondes. Elle est tellement écartée.

Au son de sa voix, qui intime de branler fort, mes doigts deviennent fous. Je tire sur la cordelette pour sortir puis à nouveau faire rentrer brutalement les boules, les faire jouer, enfoncer encore davantage, replier les doigts à l'intérieur pour tirer, les tourner plutôt que pilonner tandis que je tire la peau de son ventre. Je la sens enserrer si fort.

Je la sens venir mais elle me réclame en elle. A genou, tenant sa jambe contre mon torse, j'écarte son doigt, passe l'anneau resserré et m'enfouis lentement.

Elle ne doit pas partir trop vite. Dès que j'ai passé le gland, elle est déjà si animale, bestiale, sans plus de mots, juste ses cris rauques, se soulevant encore. Cherchant à jouir immédiatement.

Je ne veux pas. De nouveau maître de moi, je pilonne marquant un rythme lent. De plus en plus lent.

Elle délire. Elle me griffe le bras, le torse. Brûlure insupportable Alors je me retire, la retourne, glisse le coussin qui est à portée de main sous son ventre. Je resserre ses jambes, claquant ses fesses, et à nouveau je l'encule, avec une infinie lenteur.

Je me regarde faire, appuyé sur un bras.

Verge qui entre et qui sort dans les rondeurs luisantes, couilles qui claquent sur les cuisses resserrées. Envie qu'elle regarde aussi, mais elle lève haut le cul.


Pour ne pas venir, pas encore, je fouille en elle, je sens mes couilles qui jouent contre ses rondeurs.

Encore tenir, encore retenir le flot qui monte impétueux, fort, puissant.

De chienne elle devient louve, le cul tendu vers le male dominant.

Je lui dis des mots sales, je rugis. Envie d'entendre son cri, son hurlement tandis qu'elle rue vers moi, qu'elle se dilate et se contracte sans plus de retenue. Envie qu'enfin elle perde pied.

Alors je lâcherai prise, laisserai la bête agir, mais je veux la voir jouir de moi.


Soudain, elle se redresse, aggripe mes cheveux et cherche mes yeux. Son regard vacille, son corps soudain n'est plus. Je ne le sens plus. Je suis elle. Je griffe, j'imprime mes marques. Mon corps se tend et explose en nous.

Une bête hurle, est-ce moi ? Pour la première fois, j'entends ce cri-là.

Abattu sur elle, je gémis doucement. Long moment en suspension.

Puis elle s'écarte. Me murmure d'attendre un peu. Voix joyeuse et câline, rassurante. Bruits d'eau cristallins alors que je devrais être comateux, je perçois tout et je suis si bien.

Elle revient avec une serviette humide brûlante, une petite cuvette de métal d'eau chaude, me met sur le dos et lentement me lave, m'essuie. La chaleur est merveilleusement apaisante.

Elle a aussi apporté un jus de fruit rouges, jus léger et glacé. Elle soulève ma tête et me l'offre à boire à petites gorgées. Le nectar glisse en moi comme une douche fraîche. Intense sensation de se sentir, se ressentir de l'intérieur.

Lorsque les battements de mon cœur sont calmés, elle m'embrasse doucement, s'allonge à mes côtés, m'attire vers ses seins et me laisse m'endormir.

Au petit matin, je m'éveille. Je suis mains liées à un anneau à la tête du lit, pieds liés par une cordelette dure.

A mes côtés, une cravache de cuir. Et mon appareil photo.

(01/12/2007)
B

lundi 25 février 2008

Oscars - La vie en rose

Certain(e)s avaient sans doute remarqué que j'avais publié un petit texte inspiré de La Foule au moment des nominations... enfin le rapprochement était ténu, évidemment ! Fallait vraiment bien chercher.

Je frétille ... j'ai eu du nez, j'ai eu du nez...

Bon, pas vu le film inspiré du bouquin de Cormac McCarty. Je n'ai jamais pu finir son bouquin, trop gore, alors aucune envie pour le film, malgré Tommy Lee J. (Oui... Je suis une 'tite chose toute sensible. Sauf qu'un truc vraiment gore du genre gore bien purée de tomates et tripes de porc éventré, au ciné, ça me fait rire.)

Pour terminer une photo, peut-être un petit teasing... je ne sais pas encore si je vais poursuivre l'histoire qu'elle m'inspire. Qu'en pensez-vous ?

B

(c) Roy Stuart

samedi 23 février 2008

Clin doeil à mon lectorat

Je vous adore...

alors je vous adresse un petit clin d'oeil à prendre avec humour bien sûr mais je sais que vous en avez !

(Inutile de chercher l'équivalent pour les dames, notre complicité suffit, les hommes sont visuels, nous ... )

B


mercredi 20 février 2008

La consécration !

Voilà, c'est arrivé... je suis tagguée par un charmant bloggueur auquel je ne saurais résister virtuellement. Comme d'habitude, je ne sais pas faire court. Pour vous encourager à aller jusqu'au bout et en bonus, je vous promets à la fin une belle photo et un lien vers l'univers d'une créatrice japonaise, sublime souvent.

J'ai joué le jeu parce qu'il a joué : http://waidandsee.hautetfort.com/

Les règles :
- Mettre le lien de la personne qui vous tague
- Mettre le règlement sur votre blog
- Mentionner six choses/habitudes/tics importants chez votre petite personne
- Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant le lien de leur page perso
- Avertir directement les personnes taguées

Pour des raisons diverses, je n'ose malheureusement pas demander à certaines personnes de poursuivre, d'autres m'ont gentiment refusé et je ne saurais les contraindre, publiquement. Si vous êtes volontaire et que je n'ai pas osé... n'hésitez pas à me faire signe.

Mon taggueur révèle 6 travers… mais les règles ne parlent que de tics, habitudes ou choses importantes…

Tics :

- dès qu'il y a plus de trois personnes dans un ascenseur, j'en sors. Imaginez la galère quand j'ai rdv dans une tour à 9 h. Aucune explication rationnelle, je n'ai jamais été coincée dans un ascenseur avec un malodorant et une vicieuse.

- j'ai du mal à dormir sans avoir mangé un carré de chocolat noir extra et salué l'étoile du berger -ou la Tour s'il y a des nuages- pour souhaiter bonne nuit à tous les miens, vivants ou …

Bizarreries :

- je dors (très peu) sur un futon depuis des lustres et, dans les hôtels ou hors de chez moi, si le lit est trop mou, je dors par terre. Ce n'est pas une raison suffisante pour m'inviter au formule one de la zone industrielle

- je n'ai jamais bu de café, mangé un gâteau au café, je n'en supporte pas le goût et difficilement l'arôme. Etant enfant, une tante pourtant prévenue m'a forcée à en boire, croyant que je faisais un caprice, j'ai vomi pendant des heures presque à l'agonie, ça l'a fâchée avec ma mère pendant des mois. Encore aujourd'hui, à la fin des déjeuners de famille, elle me prépare toujours du thé à l'avance ! Mais, et c'est tout aussi inexplicable, je fais un très bon café turc avec de l'eau, un feu, une casserole et du café moulu, dans des endroits ou circonstances improbables, en montagne ou sur une plage déserte, pour 30 personnes à 3h du mat quand on boucle et que la machine est hs (là faut quand même avouer que j'utilise une plaque chauffante, faire du feu au bureau, ça craint ! )

Défauts :

- je suis nullissime en musique classique mais si vous jouez de la viole de gambe (au pire, du violoncelle) c'est certain, je craque. Explication ? Je ne connais pas d'instrumentiste plus érotique, il faut de la cuisse et … enfin faut-il vraiment tout expliquer … j'ai bien connu un violoncelliste qui jouait nu dans le silence des nuits d'été, quel extase ! Oups, au pluriel. A noter, pour les troubadours amateurs, ça marche aussi avec la guitare, mais faut accepter d'être nu

- je parle et j'aime que l'on me parle, rire et faire rire aussi… il paraît que ça déconcentre ; mais je suis tout simplement rusée, j'aime faire durer…

***
Je completerai mais ne suis pas certaine d'arriver à 6.
Miss Pelisse a accepté avec enthousiasme ! Bravo ! http://misspelisse.canalblog.com/


***
et donc, en bonus ... difficile de choisir une photo, je vous conseille donc d'aller visiter ses sites, mais il faut faire un petit effort et aller au-delà de la première page. J'essaierai de mettre une galerie de mes préférées http://tokyoundressed.blogspot.com/

B





mardi 19 février 2008

Envie d'une queue


Sortant du pub, je suis saisie par le froid, la fatigue. Il est tard, ou trop tôt. Combien d'heures de travail l'un et l'autre ? J'ai eu envie d'un peu de détente, de musique dans l'ambiance feutrée, quelques instants avec lui, l'un à l'autre. Quelques centaines de mètres à faire avant qu'il ne me quitte pour rentrer chez lui.

Il fait froid, je prends le bâtonnet de baume dans ma poche. Petits coups tamponnés sur la lèvre inférieur, essuyé de la pulpe du majeur. Je n'aime pas en mettre trop.

Vibrato de sa voix profonde. Vibrato du désir.
J'aimerais… Est-ce que je peux le faire ?

Je tends les lèvres, je fais la moue. Son pouce passe sur mes lèvres, ouvre un peu la bouche.

Je sens son odeur tout à coup. L'odeur de la journée, l'odeur du mâle. J'ouvre encore les pans du manteau, je vais chercher, renifler encore.

Comme une chienne. Il se fige.

Je griffe la chemise, pour écarter les pans, y fourrer le nez.

Et ma main descend sur la ceinture, se plaque contre sa queue.

Je la veux.

Je la saisis. A travers le tissus.

Je tire la fermeture, je passe ma main. Je fais rouler l'une contre l'autre les boules.

Je veux jouer. Il proteste.
Non, non. Pas ici, pas dans la rue.

Je le regarde, gourmande. Il crispe sa mâchoire, un peu.

Je continue en le regardant dans les yeux. Je sais ce que je veux.

A travers le tissus, je sens sa queue se tendre sous le bout de mes doigts, qui n'appuient pas, non. La caresse est légère mais insistante.
Tantôt lente et tournante. Tantôt rapide et fixée en un point précis.

Je la veux. Je veux jouer.

Sa voix encore.
Je ne peux pas. Pas ici.

Et soudain, ce que j'attend, ce que je veux. Et en écho, le vibrato à nouveau :
C'est trop bon. Encore, encore…


Oui, je sais que c'est bon. Parce que j'en ai envie, parce que j'ai envie que ça soit bon.

B


dimanche 17 février 2008

By Your Side

For you baby...

samedi 16 février 2008

.
.
.

You think I'd leave your side baby?
You know me better than that
You think I'd leave down when your down on your knees?
I wouldn't do that

I'll do you right when your wrong
I-----ohhh, ohhh

If only you could see into me

oh, when your cold
I'll be there to hold you tight to me
When your on the outside baby and you can't get in
I will show you, your so much better than you know
When your lost, when your alone and you can't get back again
I will find you darling I'll bring you home

If you want to cry
I am here to dry your eyes
and in no time you'll be fine

You think I'd leave your side baby
You know me better than that
You think I'd leave you down when your down on your kness
I wouldn't do that

I'll do you right when your wrong
I-----I, ohhhh, ohhh

If only you could see into me

Oh when your cold I'll be there
To hold you tight to me
Oh when your alone
I'l be there by your side baby

Mes mots se sont envolés... j'en emprunte

B

lundi 11 février 2008

Feelings: by Albert Morris

...

vendredi 1 février 2008

Do it all

Les filles ... je n'ai trouvé que 10 sec de la scene dans les toilettes... dommage ! Il a l'air tout à fait appétissant ce jeune homme.

Oups... Messieurs, aucun intérêt pour vous. C'est encore une de ces séries de charmantes pétasses new-yorkaises inacessibles à la recherche de Mr. Big.

Zut de zut... pas encore écrit mes gages. Pourtant, deux Mr. Big sous la main (si si... j'ai des preuves presque contractuelles) et pas d'inspîration... Nan, ne rougissez pas ou plutôt si, ça vous rend encore plus mignons.

B

LIPSTICK JUNGLE Trailer

Do it all