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dimanche 11 décembre 2011

La soluce (1/2)



 

 
Puisqu'elle est réclamée à corps et à cris, enfin surtout à corps…

Evidences

• La photographie
• Le nu féminin
• Erotisme
• L'insolite
• Un joli cul
• Une vilaine fille
• L'affiche en arrière plan

Insolite

• Une jeune femme mise au coin (pourquoi cela serait-il si banal ?)
• Une jeune femme habillée en garçonne
• L'affiche le capital en arrière plan sur un photo érotique

Mystère

• Le verre repli d'un liquide doré qu'elle semble regarder, ou pas
• La chaise shaker au coin
• Le "truc" avec une fleur de lys


Donc… petite explication :

Je collectionne les photos à l'érotiques SM, selon des critères très personnels, et de manière encore plus sélective, un tout petit nombre de photos où quelque chose d'insolite, de décalé, intentionnel ou non, se passent, souvent en arrière plan.

Ces dernières peuvent être soit pro, comme ici, mais c'est rare.

Soit plus souvent des photos d'amateurs qui "oublient" quelque chose, souvent de leur quotidien, dans le cadre. Ou alors c'est leur quotidien qui s'incruste dans le cadre de manière impromptue.

(Un chat qui se pose devant l'objectif dans un autoportrait, par exemple… suivez mon regard)

Voilà pourquoi cette photo m'intéresse.

Au delà de cette vilaine fille au très joli cul, manifestement, l'affiche n'est pas là par hasard. Pour nous la montrer et qu'on puisse bien l'identifier, le photographe a dû resserrer le cadre, c'est évident. Un peu plus de profondeur de champ nous aurait mieux montré cette jolie silhouette.

Il nous donne ainsi, de manière un peu contrainte, une vue sur ce cul magnifique en premier plan.

N'est-ce pas qu'il captive le regard ?

Après, on prend un peu de recul car autre chose nous intrigue : la jeune femme très féminine est habillée d'un marcel et porte une casquette de prolo. Elle n'est pas du tout androgyne, même si l'on ne voit pas ses seins.

Il est rare que dans l'iconographie érotique, les femmes soient travesties. Elles portent certes parfois des costumes et des cravates, très glamour en général.

Donc, cette garçonne est insolite. Et ce qu'elle fait l'est aussi. Elle soulève son marcel pour dévoiler sa poitrine mais pas à nous.

Elle s'exhibe à l'affiche qui lui fait face.

Y a-t-il un quelconque message ? Franchement, je n'en sais trop rien.

Amis lecteurs pressés, vous pouvez arrêter là et revenir pour la partie 2. Sinon, installez vous très confortablement... la suite est longue et non illustrée (fallait pas réclamer).

***

Examinons les détails :


Le verre avec un liquide doré : là pour le coup, franchement, je sèche. Une petite idée du contenu, ce n'est pas un verre de vin ou à bière mais un petit verre. Un liquide clair. De la verveine ou de la suze ? Vraiment, je ne vois pas…


La chaise shaker : une chaise solide et identifiable, bien qu'à beaucoup elle doit paraître très ordinaire. Ce dossier en échelle n'est pourtant pas si commun et on le trouve à l'origine, il me semble, dans une communauté shaker. Elle est bien entendu d'une stabilité idéale pour ce qui va probablement suivre, cette jeune femme exposant son cul nul et pâle, au coin ! une fessée sur les genoux de celui ou celle qui l'infligera, donc, et il la faut cette solidité, pour supporter non pas un corps mais deux.  On remarquera cependant que là où la chaise est, la configuration spatiale est loin d'être adéquate ! 

Le photographe est justement américain...

La fleur de lys : il est possible que cela soit là pour évoquer le Québec, ou Saint-Louis, Missouri. (oui j'avoue, je cherche à vous égarer)

Ou est-ce le rappel d'un marque, infamante ou pas ?

Car cette fleur de lys évoque le marquage au fer, au fer rouge évidemment, une pratique très ancienne à multiples connotations.

  • Utilisé dès l'antiquité comme marque de propriété des animaux domestiques, un moyen simple, sans risque et presque infalsifiable, mais aussi à connotation magique de protection. 
  • Et encore dès l'antiquité, cela est valable pour les hommes aussi : soit la marque est infamante, apposé à la suite d'une condamnation pour un crime ou un délit, soit la marque d'esclavage, donc aussi de possession, soit une protection empreinte de superstition ou de religiosité .  
  • Enfin cela peut être un signe volontaire et/ou rituel d'appartenance à un groupe, une communauté, une tribu, une société plus ou moins secrète.
A titre de comparaison, le Bindi, qui est lui temporaire, mais souvent porté de manière permanente, est tout autant une marque à la signification multiple. Son utilisation comme ornement et symbole  s'est désormais répandue au-delà de l'Inde, et affranchie de la signification sociale (jeune fille ou femme mariée), religieuse (rituelle hidouiste), apposée sur le chakra du 3è oeil, pour y focaliser le regard de l'autre, ou encore marque de protection bienveillante ou signe de bonne fortune, de spiritualité forte.

Cela reste toujours un symbole festif.

(ça c'est pour entretenir une conversation intello avec l'ado ou pécho la voisine que l'on vous a imposée au prochain dîner de réveillon, messieurs, et qui portera, à n'en pas douter, une des "bindi" autocollants que l'on trouve partout en ce moment. Avouez que je suis sympa quand même !)  

Marque permanente, sur le front ou le corps, elle évoque plutot chez nous l'infamante mutilation du corps, comme on coupe la main du voleur ou du faussaire, que l'on marque l'ivrogne sur le front, l'esclave qui s'enfuit ou le déserteur (le marquage de l'esclave est à l'origine punitif), à la fois la punition, l'identification du coupable et du délit, moyen de prévention de la récidive et de dissuasion pour ceux qui la voit, qui la remarque.

Punition douloureuse, souvent publique, elle se distingue du tatouage qui n'est pas très douloureux et moins "marquant" psychologiquement, (on va éviter le point Godwin, merci), même s'il le reste à vie physiquement.

On marquait en France les prostituées de la fleur de lys et plus généralement les condamnés. Dumas l'indique dans les Trois Mousquetaires par exemple. Et justement beaucoup de ces prostituées furent envoyées "aux Amériques", au début de la colonisation française, étendue du Québec jusqu'à la Nouvelle Orléans.

(On oublie souvent que le territoire français était bien plus vaste que les premières colonies anglaises et dans le sud des Etats-Unis, le territoire esclavagiste est celui de la colonie française d'origine… )

En tant que peine et identification, elle fut abolie, ré-instituée, supprimée, au grè des courants de pensée et de réflexion sur les châtiments corporels, l'amnistie et la réhabilitation, en France certes mais aussi ailleurs.

La lecture de la Lettre écarlate, qui se situe dans un autre contexte, démontre comment une personne frappée du sceau du péché et du délit peut surmonter la culpabilité mais aussi le dégoût et le rejet qu'elle inspire à sa communauté, par ses actes, et donc faire évoluer les mentalités.

Cela pourrait nous entraîner dans un débat assez complexe sur l'aspect punitif et rédempteur, préventif ou intolérable, tant pour soi-même que pour l'entourage, de tout châtiment corporel public, définitif ou non. Tout comme de tout registre, public ou non, des crimes ou délits et de leurs coupables.

Restons sur cette fleur de lys.

L'ambivalence de la marque existe très tôt puisqu'elle peut être soit le signe du Démon, soit celui des élus qui seront protégés à la fin des temps :

Apocalypse : "Il leur fut dit de ne point faire de mal à l'herbe de la terre ni à aucune verdure, ni aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front."

Ici, le "sceau" de Dieu est protecteur, à la fin de temps. Ailleurs, une marque définitive protégeait potentiellement des maladies.


Toutefois dans le même texte, ceux qui choisissent de se soumettre au démon portent aussi sa marque, celle du malin, celle du "Mal" par appartenance ou soumission.

Là aussi, et en contradiction avec le signe préventif ou protecteur, autrefois, une marque sur les animaux pouvait être celle du "Mal", un signe identifiant de maladie, car il y avait obligation de marquer les animaux malades différemment afin qu'ils puissent être identifiés.

L'idée de traçabilité est ancienne et curieusement, elle s'est un peu perdue avant que des accidents industriels récents n'en réinventent l'usage.

Marque de soumission au démon dans la Bible, marque de soumission aussi dans Histoire d'O ou dans l'univers goréen (Les Chroniques de Gor).

Appartenance et soumission se conjuguent de manière rituelle, plus ou moins volontairement. Ainsi dans le monde de Gor, on nait esclave ou pas. La marque n'est pas un choix.

Est-elle imposée ou proposée et acceptée dans Histoire d'O ? Le livre qui révèle cette pratique SM plutôt confidentielle au grand public et que je choisis par facilité pour l'évoquer ici, bien qu'à de nombreux chefs, je n'apprécie pas ce livre, que je n'ai pu terminer et dont la référence permanente m'agace.

Imposée ou acceptée, là encore cela fait débat. Je ne crois pas que O soit en capacité de refuser. Opinion très personnelle. Car si le début du livre est fortement empreint d'érotisme et de sentiments, la suite bascule, dérive dans le conditionnement et la manipulation.

Au début, la soumission de O est liée à son amour pour son amant. Tout ce qu'elle vit, elle le vit pour lui et par lui, quel que soit celui ou celle qui agit, tout en épanouissant son propre penchant pour la soumission sexuelle. Or l'objet de son amour change alors que sa soumission l'entraîne, à mon sens, au-delà de ce qu'elle souhaite.

Tout le débat est ici de savoir si la dépersonnalisation de O est volontaire et jusqu'à quelle limite cela est réversible, psychologiquement et physiquement, et donc tolérable pour nous.

Le marquage de O est le symbole de cette dépersonnalisation. Ce qui, là encore est complexe. Ecartons-nous de ce que je viens d'évoquer, à savoir si O a le choix ou non.

Il y a un autre aspect, contradictoire celui-ci. Elle est marquée du nom de son propriétaire, à la manière des esclaves (ou des animaux). Mais en même temps, elle est identifiée comme telle aux yeux de tous. C'est donc aussi une marque de reconnaissance de ce qu'elle est.

Cela redonne à O une identité propre et singulière qu'elle n'a pas au début du le livre, où tout comme les personnages sadiens, elle est assez effacée, elle a peu d'identité, de caractère…

Ce n'est donc pas un objet si ordinaire, un meuble dont on parle mais à qui on ne parle pas, comme à la fin du livre.

Si O est marquée, elle est reconnu comme telle par son "maître" ou "propriétaire", ce qui les lient tout autant l'un que l'autre.

La marque est là tout autant un signe de reconnaissance symbolique d'un engagement mutuel.

En dehors de l'univers SM ou BDSM ou historique de l'esclavage, le branding (marquage définitif au fer ou scarification par instruments tranchants) existe pour symboliser aussi cet engagement, ce lien entre deux personnes ou plusieurs, souhaité ou imposé, à des degrés divers de contrainte sociale.

Rituel d'intégration à une communauté, de passage d'un état à un autre.

Il en est d'ailleurs de même du piercing, modification corporelle plus ou moins permanente, très banale pour les oreilles en Occident, le nez ici ou là, et qui se banalise de plus en plus.

En ce qui concerne le branding, une affaire récente de bizutage au couteau pratiquée dans une université française nous rappelle que ce n'est pas l'apanage des fraternités anglo-saxonnes ou des communautés ethniques ou religieuses, en Afrique, Inde, Polynésie , etc.

Si on accepte la marque de sa communauté, de sa tribu, ethnique ou sociale, de sa fraternité, de sa corporation ou de sa confrérie, une fois accomplis des rituels souvent complexes, selon l'âge, la fin de l'instruction (études, entraînement à l'effort, militaire ou sportif, enseignement d'un savoir faire ou savoir-être), cette marque instaure tout autant des tabous, des règles de comportement nouvelles qu'au contraire, elle libère puisqu'elle autorise des actes interdits auparavant.

A vie, (et encore une fois, en dehors de toute connotation SM), elle symbolise aussi des engagements mutuels qui sont extrêmement forts, au-delà du corpus des lois écrites, mais pas, à l'évidence des obligations sociales et communautaires.

Est-il utile se préciser que, dans le contexte SM, cette symbolique est évidemment exacerbée. Et pourtant, d'une grande simplicité, comme je l'indiquais au début. Elle reste toutefois très rare, à l'inverse du piercing ou du tatouage.

Punition, identification de condamnation ou de propriété, signe d'origine ou de reconnaissance, traçabilité, d'immunité ou d'engagement, soumission ou appartenance, rituel imposé ou volontaire …

Amis juristes et philosophes, exégètes et joueurs, je vous laisse à vos réflexions sur la présence de cette fleur de lys.



L'affiche : ah, elle n'a pas échappé aux engagés politiques ! Bravo !

Comme je l'ai indiqué plus haut, pour bien l'identifier, le photographe a été contraint de resserrer le cadrage.

Mais cette note est déjà fort longue…

A suivre donc.

Il est asolument inutile de me réclamer davantage la suite, cette période de l'année étant chargée professionnelement. Par contre, vous pouvez continuer à m'envoyer des photos de votre corps, voire plus si affinités (message perso).

samedi 26 novembre 2011

Parfois, il est bon de se taire...




14 nov. 2011 - Philo :
"Et la version où l'homme est fessé ?
Je dis ça, je dis rien ..."


Nous nous apprêtions à sortir dîner. Une main sur son ceinturon, l’autre tapotant l’arrière rebondi de son jean, j’avais alors précisé ma pensée. Il n’était pas autorisé à parler. Ni à utiliser ses mains. Je me réservais aussi le droit de compléter ces instructions au cours du dîner.

Car à notre dernier dîner entre amis, et bien que cela fut très plaisant, il avait monopolisé la conversation, de manière démonstrative avec force gestes, et drôle certes, appréciant manifestement la nourriture, les vins, en gourmet qu’il était, et la compagnie, surtout celle des femmes qui l’écoutaient, la bouche légèrement entrouverte. Et celle des hommes aussi.

Mais laissant peu d’espace aux autres convives plus timides. Un peu d’humilité aurait fait l’affaire et il en avait convenu sur le chemin du retour. Nous devrions peut-être travailler à améliorer cela avait-il suggéré sournoisement. Tout aussi sournoisement, j’avais répondu :

"le moment venu, ça se fera".

J’ai préféré une table un peu à l’écart dans un recoin. J’aime être tranquille tout en voyant la salle. Il est de dos. La serveuse nous donne les menus. Une carte simple mais des plats savoureux que je commente avec délice par anticipation.

Je choisis une entrée de tapas, j’adore manger avec les doigts, puis une viande rouge de qualité qu’il aurait choisi pour lui-même.

"Et Monsieur ?" demande la serveuse.

"Monsieur ne mange pas."

Il pose le menu doucement sur la table. Je vois ses yeux se plisser, sa mâchoire se crisper. Je lève un sourcil interrogateur. Il baisse les yeux et rougit légèrement. La serveuse ne manque rien de cet échange. A-t-elle souri ? Il n’a pas osé la regarder.

Maintenant je commande un verre de vin qu’il aime en discutant plaisamment du choix avec la jeune femme. Je bois peu moi-même. "Et de l’eau plate pour Monsieur. Oui, une carafe, c’est très bien."

Son poing se referme sur la nappe. De l’eau du robinet pour tout viatique lors de cette épreuve, l’humiliation suprême pour un gourmet.

Les tapas arrivent. Que c’est agréable, cette diversité. Je grappille ici ou là tout en papotant de choses et d’autres ; je me lèche discrètement les doigts, avec retenue évidemment, nous sommes en public. Mais j’ai une manière de manger avec les doigts, tout à fait naturelle au demeurant, je ne m’en rends même pas compte, qui est -parait-il moi je ne me vois pas- assez… énervante. Tout en restant très correcte.

Je fais la conversation. Non pas qu’il soit mis à l’écart. Simplement il n’a pas voix au chapitre.

Lorsque j’ai presque terminé l'entrée, je prend un morceau et le pose sur la nappe devant lui avec un sourire bienveillant.

"Mange. Sans les mains."

Il regarde autour de lui. Evalue la situation vivement. Dans l’angle, de dos. Il regarde la nappe. Il a faim. Il se penche tout à coup et attrape le morceau. Puis se redresse et reprend sa position bien droite.

J’essuie délicatement ses lèvres avec ma serviette puis en fait de même avec les miennes.

Ne s’essuie-t-on pas les lèvres avant de boire lorsque l’on est bien éduquée ?

Je bois une gorgée de ce vin corsé juste ce qu’il faut. Il avale péniblement sa salive.

« Tu peux boire un peu d’eau. Et comme j’ai décidé d’être gentille, prends-le avec ta main. »

Il est clair qu’il sera obéissant, et même s’il a fermé les yeux un instant, j’ai perçu dans son regard un moment de rébellion, non sans une certaine satisfaction. Il sait que je m’amuse. C’est moins drôle pour lui mais ça me plait. Et ce n’est qu’un début et il se demande ce qui va suivre. Comment ça va empirer car cela ne peut qu’être pire.

Il a raison. "Maintenant, écoutes attentivement. Je sais que tu bandes."

Ma voix est claire, parfois un peu forte. A-t-on entendu ?

"Tu bandes n’est-ce pas ?" je ne hausse pas le ton. je m'informe simplement.

Il ne peut qu’acquiescer.

"Vas aux toilettes. Enlève ton boxer, ne te branles pas. Essuies toi avec, bien consciencieusement évidemment. Plies le afin que je puisse constater que tu l’as fait et reviens le poser sur la table à côté de mon assiette. Et assieds-toi."

La belle affaire ! aller aux toilettes et mettre ses fesses à nu, il adore. Se caresser avec ses sous-vêtements, … si ça me chante, pourquoi pas ? Je sais qu’il bande et qu’il souille son boxer. Rien d’extraordinaire. Le plus difficile est à venir. Déposer le vêtement noir à la large bande élastique clairement identifiable sur la table.

Qui plus est souillé.

Il part. Quelqu’un le voit-il aller et puis revenir ? Tout le monde bien sur.

Une femme est-elle attentive à ce qui se passe à notre table. A-t-elle perçu la situation ? Un homme suit-il notre petit manège, outré ou envieux ?

Il bande et il sait que je sais.

A peine est-il revenu que le plat principal arrive. Ce boxer en évidence est particulièrement obscène mais personne, ni moi ni la serveuse ne semblons gênées de sa présence. N'est-ce pas somme toute très naturel qu'il soit, lui, dans cette situation inconvenante ?

La viande est très appétissante et les pommes grenaille qui l’accompagnent dégagent un fumet savoureux. Je tranche la viande par le milieu. Cuite juste ce qu’il faut, saignante. J’en découpe un fine tranche et l’écarte légèrement, bien en évidence. J’attaque le reste avec enthousiasme.

Son ventre manifeste sa faim. « chut ». Il sursaute et s’apprête à s’excuser mais se retient. Est-ce que cela sera noté et corrigé se demande-t-il…

Je souris. « En veux-tu ? » Il acquiesce à nouveau. Je continue à manger, semblant ne pas prêter attention à sa réponse. J’ai presque terminé. Il a posé ses mains à plat. Elles ne tremblent pas et ça me convient.

Je considère la fine tranche écartée puis en coupe un tiers que je dépose sur sa serviette. Avec la sauce, cela ne fait pas très propre, vraiment. Quels drôles d’hôtes nous sommes.

« Mange »

Il se fout désormais de ce qui se passe alentour. Il se penche et attrape la viande. J’en dépose encore un morceau, soigneusement coupé et trempé dans la sauce. Qui disparaît aussi vite.

« c’est bien » je lui caresse doucement la joue. « Souhaites-tu un peu de vin ? »

Il esquisse un geste vers le verre et suspend son geste. Je suis satisfaite et je lui montre. J’approche le verre à ses lèvres et le laisse boire.

Moins qu’il ne le voudrait.

La serveuse revient et me tends la carte des desserts. Cependant elle précise quelques spécialités.

Ce n’est pas un secret, je suis plutôt du genre salée que sucrée. Mais cette fois-ci peut-être… il me regarde interrogatif. Je connais sa faiblesse pour le chocolat. Je prendrai donc cette mousse absolument bouleversante selon la serveuse.

Je le vois à l’agonie.

La serveuse s’éloigne déjà quand je précise : « et deux cuillères, s’il vous plait ».

Il m’offre un grand sourire et je lui réponds en souriant en retour. N’est-ce pas un très agréable dîner ? en tout cas, un dîner comme je les aime.

La mousse est placée au milieu de la table. Et ses yeux la dévorent déjà.

« Voilà, tu t’es fort bien comporté et je suis d’accord pour te donner une récompense. Mais saches que pendant que tu la savoures, tu devras penser que tu le payeras cher. A notre retour, autant qu’il me plaira et aussi longtemps. Tu comprends ce que je veux dire ? »

« Tu vas prendre cher. Cela fera mal. Est-ce que je suis claire ? »

Il se balance sur son siège, la position assise est tout à coup devenue insupportable. Comme si son corps, ses fesses anticipaient. Il regarde le dessert et il me regarde. Il veut ce dessert. Et il veut ce que va suivre. C’est inéducable et dans l’état dans lequel il est, plus ce sera insupportable, plus il y prendra de plaisir.

Je pousse le dessert vers lui.

"Prends la cuillère, tu peux tout manger, si tu veux. Et boire un peu de vin avant."

B

dimanche 13 novembre 2011

Incorrigible ?

Vous êtes vraiment incorrigibles ! je croyais que vous aviez du travail à finir, dit-elle en se dégageant des bras de Jules et repoussant gentiment Jim qui lui mordait avidement l’oreille.

Ah vraiment ? c’est toi qui est incorrigible à aller et venir à moitié nue pendant qu’on travaille ! Je t’avais prévenue hier de nous laisser tranquilles, tu vas avoir la fessée ! gronda Jim

Elle se tourna vers lui, interloquée.

Est-ce ma faute si je dois passer par ici pour chercher mes affaires ou aller à la salle de bain ? Est-ce ma faute si Monsieur le grand architecte a décidé d’installer son atelier privé dans le salon pour bénéficier de la lumière de la superbe baie vitrée sur sa table à dessin ? et ma faute si Monsieur le meilleur copain et accessoirement ingénieur expert en métrés et calcul de portées diverses et variées, a lui décidé non seulement de prendre l’apart d’à côté pour y installer sa garçonnière, ce qui me plait bien aussi, là n'est pas la question, mais encore de l’encourager à terminer ses charrettes ici et de l’aider à ...

Elle fit une pause, pour reprendre son souffle et réfléchir un instant car elle voyait bien leur visage passer d’un air amusé et concupiscent à un « léger » agacement. Son cœur se mit à battre un peu plus vite. Mais elle ne put s’empêcher de reprendre.

De plus je ne suis pas nue mais en t-shirt et culotte toute simple et pas affriolante du tout, je vous fais remarquer, ce n’est absolument pas indécent !

Dit-elle d’un air absolument innocent. La meilleure façon assurément de déclencher l’apocalypse…

Ca suffit ! Une culotte toute simple, c’est encore pire et intolérable. Cette fois-ci, on va te la donner, cette fessée ! tu étais prévenue. On doit terminer le projet. En attendant va te mettre au coin comme une méchante fille et ne bouge plus.

Jule désignait sans équivoque l’angle de la pièce en pleine lumière.

Elle se planta devant eux, mains sur les hanches.

A mon âge, si vous voulez me donner la fessée, il faudra aller jusqu’au bout et me donner une vraie fessée. Sinon, oubliez, j’ai mieux à faire !

Elle regardait alternativement l’un et l’autre, sachant que quelque chose d’intéressant se passait. Ni l’un ni l’autre ne se concertait, mais leurs corps affichaient une nonchalance que leurs regards démentaient.

Jim s’approcha et planta ses yeux dans les siens tout en attrapant un téton révélateur qui pointait à travers le fin jersey. Tu n’as pas de soutien-gorge, dit-il sur un ton froid et accusateur. Va au coin, méchante fille, sinon ça sera pire !

Pire, pire… elle se demanda bien ce qu’il avait en tête. Et puis, ses amants étaient habitués à la voir déambuler ainsi et ne s’en plaignaient pas. Quelle mauvaise foi ! En grimaçant, elle s’échappa de l’étau de ses doigts et se résigna, intriguée par la situation tout autant que confuse.

Le front sur la vitre, les mains croisés sur le haut des reins, dans une attitude faussement contrite dont elle n’ignorait pas l’impudence, elle laissa peu à peu son cœur reprendre un rythme normal, n’y parvenant pas tout à fait. Incapable de maîtriser pensées et images de ces deux là, si différents et si complices quand ils décidaient d’être soit les meilleurs gars du monde, gourmands et coquins, soit de mauvais garçons.

Elle était bien consciente que sa présence à quelques mètres n’était certainement pas le meilleur facteur pour favoriser la fin du travail de ses deux amis, et c’est bien pourquoi elle avait accepté de se tenir là, situation à la fois intéressante et embarrassante. Lequel des trois craquerait le premier ?

Elle se dit soudain que peu importait, décidant de pleinement savourer ce moment. Calmer ses pensées désordonnées, se recentrer sur son corps pour chasser l’appréhension tout autant que l’émoi. Elle y serait presque parvenue si un mouvement dans la maison d’en face n’avait attiré son attention.

Qui l’épiait sinon cette voisine toujours indiscrète. Et depuis combien de temps ? qu’allait-elle répondre si demain elle lui demandait pourquoi elle s’était si longtemps tenue contre la fenêtre ? A la pensée de dire la vérité, une vive chaleur monta de son ventre et elle vacilla. Elle dû mordre l’intérieur de sa joue pour ne pas gémir.

C’est ce moment que Jules choisit pour l’interpeller. « Assez pour aujourd’hui, on arrivera à rien de plus ; nous sommes prêts et toi, es-tu prête ? »

Evidemment, que je suis prête !

Jules avait tiré une chaise au milieu du fouillis de la pièce tandis que Jim écartait quelques vieux fauteuils pour faire passer son tabouret et se positionner bien en face.

Et bien, lequel commence ?

Mais à vous de choisir, gente dame, ne sommes nous pas vos chevaliers servants ?

A nouveau, elle les regarda l’un après l’autre. Ils ôtaient l'un sa chemise et l'autre son sweat, elle eut envie de leur sauter dessus à la vue de leur corps, envie de... Quelque chose dans les yeux de Jim, une lueur sombre, la fit presque renoncer et fuir. Pourtant elle le voulait lui. Et ce qu'il avait derrière la tête.

Mais elle voulait Jules aussi car elle le voyait solide sur ses jambes, assuré et tranquille. Rassurant. Ca serait donc Jules d'abord.

Jules ne se fit pas prier. Sans trop savoir comment, elle se retrouva sur ses genoux, les premières claques tombant de manière désordonnées et légères sur le plein arrondi de ses fesses. Elle se mit à protester et battre des jambes.

Jules s’interrompit et la replaça correctement, le ventre bien callé contre ses cuisses. Plus fermement qu’elle ne l’eut cru, il la saisit à la taille.

Tu vois, tu ne sais pas te tenir. Il est grand temps de te corriger afin de t’apprendre. Sois sage !

Non mais, c’est toi qui fait n’importe quoi !

Elle protestait devant tant de mauvaise foi évidente. Sa prise assurée, Jules commença à claquer chaque fesse l’une après l’autre, avec régularité, ici ou là, ni trop fort ni trop léger, déclenchant évidemment davantage de protestations et piaillements au bout de quelques minutes.

Nan mais ça suffit maintenant, j’ai compris ! Je ne vous embêterai plus !

Jules se contenta de s’interrompre quelques instants pour lui caresser les fesses, les flatter un peu, en prenant soin de passer le pouce et l’index sous les élastiques du tissus pour les tirer et les faire disparaître dans la raie de ses fesses, insistant peut-être un peu trop au passage pour enfoncer le tissus innocent dans les fentes.

Elle voulut le chasser de sa main mais il l’attrapa et se remit à claquer les fesses nues, le bruit sec et différent, plus percutant, emplissant la pièce.

La douleur jusqu’à présent supportable ne tarda pas à l’électriser, chaque claque provoquant une sensation insidieuse dont elle ne savait si elle voulait que ça s’arrête ou que cela continue.

Ses gémissements nouveaux ne provoquèrent aucun répit, sinon celui bref mais qui lui parut une éternité de la culotte abaissée jusqu’à mi-cuisse.

Cette fois-ci, le bras de Jules donnait de l’ampleur aux claques, les soulevant en un mouvement qui alternativement faisait s’écarter chaque fesse. Elle ne tarda pas à sentir le souffle de l’air sur sa fente, sur son intimité ainsi révélée. Et plus encore, plus le mouvement s’amplifiait et plus ses reins se soulevaient à la rencontre de la main devenue plus vigoureusement caressante que cinglante.

Elle reprit conscience alors de la présence de Jim. Nul doute qu’il n’avait rien perdu de ce qui avait précédé, assis sur son tabouret et dominant la scène. rien perdu de sa docilité à recevoir cette correction mais maintenant, il avait ausssi une vue imprenable sur son intimité que certes, il connaissait déjà mais dont l’humide indécence ne laissait pas lieu à interprétation.

Et justement, Jim choisit à ce moment d’interrompre Jules.

Attends, dit-il, voyons voir, il se passe quelque chose qui m’intrigue...

Faisant définitivement glisser la culotte à terre, il remontant lentement une main entre ses cuisses. Cette main était fraîche et la fit frissonner. griffant jusqu’en haut de son entrejambe puis à plat sur son pubis soulevant ainsi son ventre, son cul, écartant ses lèvres intimes, pénétrant...

Dans le silence, le bruit n’en fut que plus sonore. Bruit de succion provoqué par les doigts de Jim allant et venant entre les lèvres mouillées, plongeant dans son con béant pour s’imprégner de sucs poivrés et les extraire, les étaler sur les cuisses, sur les fesses incandescentes en un baume tiède mais peu apaisant.

Elle sentait leur souffle, elle sentait les paumes de Jules l’écarter encore davantage. Fesses et cuisses largement ouvertes sous les paumes de Jules, offertes à la main inquisitrice de Jim. Aux deux doigts qui revenaient à la source et au pouce qui prenait appui sur les plis resserrés du cercle clos de son cul. Prenant ainsi le pou palpitant de son intimité, si révélateur de son émoi incontrôlé.

Elle grogna plus qu’elle ne gémit sous cette inquisition, mal à l'aise mais se retenant encore de quémander une caresse plus pénétrante.

Honteuse de se retrouver ainsi exposée. Honteuse d’aimer cette indécence. D’aller au-delà de la bienséance, même dans la débauche. Voulait-elle s’affranchir davantage ? Son corps qui se tendait de lui-même, la trahissait, réclamant plus.

C’est bien ce que je pensais ! triompha Jim.

Salaud ! se défendit-elle encore.

Je crois qu’il est temps que je cède ma place. Notre dame est plus que prête. Jim, je t’en prie ?

Attends. Remettons notre vilaine au coin quelques minutes. Vu de loin comme de près, je trouve ce spectacle très plaisant et j’ai bien envie de faire un dessin.

Certainement pas ! Je te l’interdis.

Très bien, alors continuons maintenant… dans la chambre, on sera plus confortables.

Elle sentit les mains chaudes de Jules la saisir sous les aisselles et littéralement la porter jusqu’au lit où s’asseyait Jim.

Jules la posa nue devant lui. Jim la saisit aux hanches et l’attira pour caresser la peau halitueuse, perlée de sueur, sentir son ventre, son sexe, odeur envahissante mêlée de sueur et de sucs impudiques, plantant ses ongles dans la chair rose et brulante de ses fesses. Il leva les yeux vers elle.

Avidité ou supplique, elle ne sut jamais vraiment ce qu’elle y vit. Le vertige la fit à nouveau basculer cette fois sur les genoux de Jim.

La main longue et fine de Jim frappait de manière bien plus cinglante que celle de Jules, rappelant la morsure d’une lanière de cuir.

Elle protesta cette fois fermement, sentant les larmes monter à ses yeux. Cela devenait désagréable et ne lui plaisait pas du tout.

Mais Jim lui saisit les cheveux, attirant son visage à lui.

Tu as demandé une vraie fessée, n’est-ce pas ?

Elle affronta son regard, persuadée que peu importait la réponse. Il aurait pourtant suffit d’un mot pour arrêter, elle le savait, mais elle en enfouit l’idée loin, très loin en elle.

Sauvagement, elle eut envie de mordre cette bouche amante et de basculer ; elle ne fut stoppée que par une nouvelle volée. Intense et cruelle. Ce qu’il fallait quand il le fallait.

Elle hurla le prénom de Jules, tendit la main pour s’accrocher à lui, le voulant aussi proche que possible, en dernier recours. Il n’y aurait pas de merci et elle céda.

Comme une houle qui s’amplifie, vague après vague, son corps se laissa aller.

Et les doigts de Jules, plongeant dans son intimité béante, forçant son cercle intime, lui procuraient en même temps un plaisir coupable et hallucinant.

Après un long moment, aussi brusquement qu’il avait commencé, Jim s’arrêta. Elle n’en prit vraiment conscience que par le silence qui avait empli la pièce. Elle avait chaud, son corps tanguait encore, elle avait mal mais le temps était comme suspendu.

Jim avait peut-être dit « ça suffit ». Elle sentit Jules toujours derrière elle, senti sa verge tendue battre entre ses cuisses. Elle rampa sur le lit sans le lâcher, entraînant Jim avec elle, sous elle. C’est Jules qui la prenait et c’est Jim qu’elle embrassait, dont elle saisissait le membre dur pour le caresser contre son ventre.

Sans difficulté, Jules pénétra son cul brulant. Elle sentait sa main peser sur ses reins pour mieux les creuser. Son ventre dur heurter ses fesses rougeoyantes. S'ouvrir pour mieux l'enserrer.

Il avait peu de prise, et pourtant les impacts étaient puissants. Il allait jouir et il allait jouir vite. Elle le vit dans les yeux de Jim, elle le sentit dans la crispation de ses mains sur ses seins.

Le jus chaud sur ses fesses, le grand corps qui bascule pour se détacher sans pour autant s’éloigner. Jim la renversa sur le dos, descendit lentement ses mains pour lever ses genoux, les écarteler davantage, passant ses bras sous ses cuisses, soulevant haut ses fesses incandescentes, décolant haut du lit le bas de son corps.

Il attendit, un instant infini, qu’elle s’empale d’un seul mouvement de son ventre, mouvement volontaire et dépravé.

Ce n’est pourtant que lorsque qu’elle sentit son membre heurter au plus profond d’elle qu’elle arriva à se perdre.

B

lundi 31 octobre 2011

Montre moi ton côté sombre...




Voilà, ça c’est fait !

1- Fallait bien que quelqu’un la publie, cette photo
2- C’est rigolo
3- Oui, j’ai honte mais c’est bon !

Donc je vous souhaite une soirée pleine de frayeurs et d’amusements.

Je ne suis pas fan d’Halloween qui ne fait pas partie de nos traditions et dont le côté mercantile est devenu peu agréable.

Cependant, cette fête celtique est ancienne et surtout païenne, ce qui mérite d’être souligné.

Aucun rapport avec la toussaint donc, et un lointain avec la fête des morts.

Car comme tous les rituels de passage, ici de la saison d’été à la saison d’hiver, passage vers l'autre mond, vers le côté obscur. et l'autre monde s’invite chez les vivants.

Période d’entre-deux. Dans les temps anciens, sur les terres irlandaises ou écossaises, qu’importe, les hommes choisissaient alors les bêtes à abattre, laissant ainsi plus de fourrage pour les autres et remplissant le garde-manger. Os et déchets étaient brûlés, en grands feux donnant lieu à quelques festivités réunissant tout le village.

Le sang et le feu, de quoi attirer les démons et les âmes errantes. Car tous feux éteints, chaque foyer était alors nettoyé et le feu du bûcher rapporté dans chaque maison pour renouveau et protection.

Alors, dans le noir les jeunes gens se déguisent et se griment pour incarner les démons, car rien de vaut, pour combattre ses peurs, que de les confronter ! On les chasse en leur faisant don de quelques pièces, de friandises sinon ils reviennent et vous chatouillent ou pire encore (et j’en connais à qui cela ne déplaît pas tant que cela).

Il parait même que le diable passant par là, aurait été roulé par plus malin que lui... comment donc cela est-il possible. Le mal incarné serait-il si fragile ?

***

Pour moi, la toussaint, c’est bien autre chose, même si j’ai de très bons souvenirs d’Halloween.

Demain, c’est l’anniversaire de mon fils cadet. Il a déjà bien entamé sa deuxième année universitaire. (oui là je me la pète grave, je vous assure !)

Cela marquera aussi deux décades d’un divorce et pas un seul jour depuis où j’ai regretté ce choix, pleinement assumé du jour où, enceinte j’ai décidé de me séparer puis de divorcer.

Sans regret, sans rien devoir à personne, fierté et vanité sans aucun doute.

Prix de la liberté aussi.

Je me suis rarement sentie aussi sereine qu’aujourd’hui.

Alors champagne et musique !! dansons autour du feu !

Et je mets du metal si je veux, non pas parce que je suis restée bloquée sur les années 90 mais parce que ça me plait. [message perso]

dimanche 23 octobre 2011

Je vais bien merci (quoique)


Malgré tout l'intérêt que je portais à la photo du billet précédant, j'ai vraiment envie de changer l'image et de revenir à l'homme nu (ou pas).

Je donnerai la soluce de la devinette dans la semaine. Travail, famille, petite grippe... vous savez sans doute ce que c'est.

J'ai commenté ici ou là au prix d'un effort surhumain à grand renfort de grogs (sans rhum) mais j'ai arrêté car tout devenait trop confus.

Donc je me raccroche à des valeurs sures.

A part ça, je vais bien et je croque de l'ananas dans les bistrots à défaut de ... oups, là je dérape encore.

Sous la couette à 10h30, c'est grave docteur ?

samedi 15 octobre 2011

Devinette !



Cette photo illustre à merveille quelques unes de mes obsessions…

Saurez vous en trouver au moins trois ou quatre ?

Cherchez au-delà de l’évidence, faites un petit effort !

Et citer un écrit ou deux auquels on peut faire référence (là encore hormis ceux trop évidents)...

c'est un jeu ! rien à gagner sinon le plaisir de jouer et de découvrir les réponses...

lundi 10 octobre 2011

BDSM, risques et B








je reprends ici un commentaire que j’ai laissé ailleurs à propos du bdsm. Depuis longtemps j’avais envie d’écrire un tel billet, sans trouver l’angle d’attaque, ni la fin


Je ne fais pas de prosélytisme pour le SM.

Car qui suis-je pour en parler ?


Atypique dans un milieu qui ne devrait d’ailleurs pas être normé, je ne suis déjà pas particulièrement sociable « en société » alors dans le « milieu » SM, vous pensez bien que je suis loin d’être populaire ou (re)connue.   Et ça me va très bien, ainsi qu’à mes partenaires.

D’ailleurs, parlons-en. Les relations BDSM absolues que j’ai pu avoir, au sens où je l’entends, se comptent sur les doigts d’une main, plus 1. Et je n’en parlerai pas.

Celle que j’ai actuellement et depuis 3 années maintenant est tout aussi atypique, non exclusive de mon côté et cela dûment accepté du sien, et en plus, très rigolote, ce que ne gâche rien. (oui, vous avez deviné, je n’en parlerai pas non plus)


 


Donc, revenons à ce commentaire… lègérement modifié ici pour plus de clarté que le com spontané.


oui, le SM (ou bdsm) est une relation risquée, mais est-elle plus risquée qu'une relation non SM ? je ne crois pas, même si certains peuvent dire qu'une relation SM est plus intense, que l'engagement est plus important, entier.

il est des crimes passionnels dans les couples non SM qui prouvent le contraire et la littérature est pleine d'histoires d'amour fusionnel destructeur pour ceux qui le vivent, lorsque cet amour s’étiole ou cesse abruptement.

alors vous allez me dire... il y a l'aspect violence physique et jeux dangereux dans le SM.

d'une part la violence domestique est une bien plus grande réalité ; d'autre part, certaines personnes non SM entraînent leurs proches dans des pratiques dangereuses par négligence ou par égoïsme. en cela, le bdsm ne se distingue pas de la vie.

donc, ça suffit de prendre les soumises pour des personnes incapables de connaître des risques du SM et d'avoir besoin que leur "maître" ou dom les mette en garde. c'est particulièrement dévalorisant.

le premier pas qu’il y a peut-être à faire est de respecter les femmes soumises et de ne pas les prendre pour des demeurées.




Toutefois, je ne sous-estime pas les dérives de ceux (ou celles) qui croient pouvoir abuser des personnes, femmes ou hommes.

car les hommes [soumis] ne sont pas exempts de souffrir ou de se mettre dans des situations dangereuses, tant physiquement que socialement, que leur dom soit une domina ou un dominant d'ailleurs. (ne pas oublier que pas mal d'hommes ont une relation avec des dominants males)



[le billet qui a inspiré ce texte parle de l’étalage de la misère sexuelle via le site Sensation SM, site de rencontres SM. Je crois qu’en la matière, SSM n’a rien à envier aux autres sites de rencontres mais bon… voilà la suite de mon com]

ensuite, la misère sexuelle que vous évoquez n'est souvent que maladresse à s'exprimer, des codes que l'on ne maîtrise pas, un manque de références culturelles, l'expression d'un besoin né d'un environnement, d'une société où l'on ne vaut que par ses performances et ses extravagances sexuelles.

Voilà, lier SM et misère sexuelle, ça ne fait pas avancer le débat mais ça le resitue là où il est : le sexe. Et c’est intéressant de le souligner.

[pour la compréhension de la suite, il me faut encore préciser que dans le billet, l’auteur se plaint de ne pas avoir encore fait LA rencontre, qu’il décrit avec précision selon ses attentes]

 
enfin, la rencontre dont vous parlez est rare. et je n'ai pas envie d'aller au delà de cette remarque sur cette partie de votre texte. je ne pense pas que vous aimeriez entendre ce que j'ai à dire.

[je ne vais cependant pas me priver de le dire en partie quand même, évidemment]

mais surtout, ce qu'il vous faut entendre aussi est que ce qui est votre fantaisie, votre fantasme, votre idéal, n'est pas celui des autres.

certes, certaines situations, certaines personnes (sic) pratiques peuvent vous sembler absurdes, ridicules ou extrêmes. mais elles correspondent à d'autres personnes.


c'est ça la vraie licence du bdsm : la tolérance de tous les possibles.

(c) P George
bien évidemment, cela ne veut pas dire que l'on doit tout aimer, ou tout tenter. encore moins que l'on ne doit pas être choqué(e), à titre personnel, par certaines situations ou pratiques, ou en avoir peur. c'est même à mon sens absolument nécessaire.

et quand j'écris "on", bien évidemment c'est aussi vous [l'auteur du billet], surtout vous. vous êtes choqué par certains comportements sur SSM ? ou ailleurs ? tant mieux ! finalement, vous êtes assez sain.

mais j'ai envie de dire : laissez les vivre !

not your cup of tea ?

et alors ?

explorez, interrogez, allez au-delà du convenu et du conventionnel, au-delà de vous même aussi.

décidez ce dont vous ne voulez pas.

mais n'ayez pas d'attente. soyez en alerte, c'est tout.

quant à l'aspect thérapeutique, ou coaching du SM ou du bdsm... pitié, faites du judo, du karaté, du parapente, bref n'importe quelle discipline sportive qui utilise les faiblesses ou les forces de l'autre pour vous envoyer en l'air mais évitez de mêler le sexe, et le SM, à ça !

c'est même le contraire de l'essence d'une relation SM, c'est à dire SSC (voir ci-dessous)

le bdsm est une déviance sexuelle, pas une thérapie comportementale.

***

Le SM comporte des risques tant physiques que psychiques. Ceux qui les minimisent ou le nient sont à fuir.

Générosité et tolérance, oui. Transgression et sensualité, encore mieux.


SSC : Safe - Sane - Consensual / Sur - Sain - Consensuel

Sur : on prend des risques mais on les prends en tout connaissance de cause, comme c'est le cas quand on conduit une voiture ou que l'on pratique un sport dangeureux. On se protège des MST, on sait utiliser les différents accessoires, on maîtrise les situations délicates.

Sain : en tant que dominant, le controle de soi-même et le controle de la situation est essentiel. On sait aussi reconnaître sa capacité à se tenir au bord du gouffre sans plonger soi-même. Etre conscient du vertige de ses propres fantasmes est une nécessité absolue. Car le dominé s'en remet au dominant dans une confiance totale. Enfin, il ne saurait être question d'utiliser les faiblesses de l'autre dans une relation SM.

Consensuel : le fait que le dominé ait la possibilité de dire "non" ne définit pas seulement la consensualité d'une relation SM. D'abord parce qu'il n'est pas toujours en pleine conscience pour dire non -c'est justement l'un des objectifs du SM que de libérer des barrières intimes et inhibantes- Ensuite, chacun doit pouvoir dire non, dominé et dominant.Enfin, cela s'implique non seulement lors d'une séance mais aussi en dehors, et même dans le cas d'une relation 24/7. Si la personne dominée n'est pas libre de s'exprimer sans que cela n'implique des conséquences ou s'exprime sur commande (notamment à travers un blog) alors la relation n'est pas consensuelle.

En vérité, aucune pression n'est nécessaire dans une relation SM, telle que je la conçois. C'est naturellement que certaines attitudes, certains mots viennent à la personne soumise. C'est son propre fantasme, son imaginaire, sa sensualité qui font l'essentiel du travail pour peu que l'on y soit attentif. Et qu'ils correspondent à nos propres fantasmes et sensualité.

***

En conclusion, et encore une fois, le SM n'est absolument pas nécessaire à une sexualité épanouie...

mais la gourmandise... oups, ceci est un autre débat.





Telles sont mes convictions.

Je n'ai fait qu'effleurer le sujet. Le débat est ouvert.

Vous avez toutefois intérêt à avoir de solides arguments.

***


A suivre : SM et fétichisme, SM en soirée (très) privée ou en lieu public, SM et art, peut-être ou... peut-être pas. A moins que vous ne préfériez 'la gestion des riques - confontration post crise des sub-primes et dérégulation '  mmm ?
B

lundi 3 octobre 2011

Y' a plus de saison...



on ne va pas s'en plaindre mais j'ai quand même besoin d'un peu de sommeil

ah il commence à faire frais

allez, pour accompagner les songes...

dimanche 18 septembre 2011

Vellini, psganarel : entre frustation, censure et contradiction

Vellini est une belle plume, au choix très sur pour illustrer son propos de fort belles images.

Mais on ne peut pas commenter... frustration

Une belle plume aussi, dans un style d'écriture totalement différent : psganarel.

Mais là, je n'arrive presque jamais à commenter... auto-censure

Ceci me laisse très perplexe. Auriez vous une explication ?

***

Message personnel à Enfant Gâté : Merci pour votre commentaire. Mais je n'ai pas encore digéré votre dernier billet. Donc, ravie et agacée. Bref, en pleine contradiction. Ce qui a le don de me faire taire. Vous pouvez vous vanter !

Cela dit, j'allais parler de déviance et de fétichisme...


[pas de nu masculin, je vous invite à en voir chez psganarel]

vendredi 9 septembre 2011

We shall overcome


Pour certains, cette fin de semaine se déroulera dans une atmosphère particulière.

Un film au ralenti, entrecoupé de flashbacks.

On aura eu beau détourner les yeux des articles et des photos de magazines, couper la télé, éviter soigneusement les conversations passéistes.

Demain partiront quelques emails, préparés en toute discrétion depuis plusieurs jours, en se refilant l'air de rien les nouvelles adresses de l'un ou l'autre.

Pudeur qui fait taire ou fuir.

10 ans passés. Et je me souviens de ces 24 heures là très précisément. Je ne suis pas la seule.

A. ne viendra pas demain au bureau. Il y avait deux de ses associés dans un avion. On sait mais on n'en parle pas plus que ça.

On comprend mieux d'autres silences.

La veille, un lion fut abattu dont la voix aurait dû être entendue. Mais on n'écoute pas les cassandre...

Avons-nous appris quoi que ce soit de ce jour là ?

La suite a prouvé que non. L'arrogance devint plus vive que jamais.

Mais la mécanique des corps est immuable. Le bruit mat de ceux qui tombent aujourd'hui résonne moins dans le tumulte de la daube faussement mondialisée qu'on nous donne à entendre.



Alors, j'expose sans fard mon tropisme pour cette ville qui n'est pas tout à fait les USA, mais tellement l'Amérique.

New York qui selon la légende ne dort jamais, et qui se relève de tous ses maux plus étonnante et stimulante à chaque fois. Et hors limites, règles et morale.


Un jour, si vous êtes sages, je vous raconterai mon New York, New York City sur Hudson.

Mais ça sera plutôt celui où l'on baise dans une suite très ordinaire du Pierre mais on était plusieurs, où j'ai refusé de monter dans une limousine à la sortie du Studio par peur de crever des ballons, où dans les arrières salles enfumées, exclusivement viriles ou presque, le cuir avait l'odeur de foutre, où la peur d'un mal inconnu et honteux le disputait au vertige de l'extravagance et de l'interdit, où les bloody mary du dimanche matin sur 1st avenue succédaient au dernier verre de champagne dans un atelier d'artiste pop, où la musique ...

L'heure n'est pas venue ; et pour paraphraser une phrase célèbre, je ne crois pas au paradis et il ne me manque pas.  Mais l'enfer...



We shall live in peace, some day.

Oh, deep in my heart,

We shall all be free, some day.

Oh, deep in my heart,

We are not afraid, TODAY

Oh, deep in my heart,

We shall overcome, some day.

Oh, deep in my heart,
I do believe
We shall overcome, some day.

vendredi 2 septembre 2011

Yououuu !!! de la rousse, des claques et des poils - L'arnaque (suite)

Christina Hendricks - Mad Men

And now ladies and gentlemen...

J'ai la chaine cryptée décryptée alors que je n'ai rien demandé !

Vivi... Canal plouch comme dit mon concierge.

Le grand taiseux, l'air soupçonneux, me demande : t'aurais pas appuyé sur OK par inadvertance par hasard ?

Bah non !

Zieutons donc. Est-ce que c'est vraiment par hasard que j'ai zappé à CE moment là ?



Roooh et puis la rousse !


spécial dédicace à Jeff ; je ne crois pas que ce soit
des bas couture mais...


Dans la série, je demande le monsieur

Ah mais le voilà !

Il a l'air rigolo, dites donc.
l'humour, indispensable


yummy !

Quand je vous disais qu'il avait des poils.
Ca change des tablettes de chocolat ! mais néanmoins, il garde la classe...

Très bauhaus, non ?

Décontracté

intéressante didascalie
(mais j'ai un doute sur la lampe, 60s vraiment ?)

En jeans

Pour ces messieurs, notamment, on y revient :

Courbes et trapèze

La secrétaire


Yououuu !

mercredi 31 août 2011

L'arnaque de l'internet télé



Plus de 100 chaines télé qu'ils annoncent dans leur dépliant...

Bon, la boite à wifi que j'avais depuis quelques années ayant montré une faiblesse, j'ai échangé, rendant au passage intact et poussiéreux le carton du décodeur TV. Bah non, jamais branché... je ne suis pas très portée sur la télé sauf entre 3h et 4h30 du matin.

Nouvelle installation, nouvel abonnement, emportés dans un élan d'enthousiasme (et surtout au vu des journées pluvieuses de ce bel été), installons aussi la TV.

Ô joie, le poste grand écran plat se met à causer dans toutes les langues comme quand on visite les luxueuses suites des palaces et il y a même des films vintage et des trucs plus ringards les uns que les autres qui nous fascinèrent une demie-nuit, l'homme de passage et moi.

On a bien rigolé, enfin surtout lui devant mon émerveillement : il y a même une (oui UNE) chaine pour les hommes !! si on ne compte par les chaines de foot et chasses et pêche, évidemment.

Au petit matin, j'en ai conclu : je crois que je vais encore moins regarder la télé !

Bon, j'avais à peine commencé à repéré les numéros des chaines quand pschiiit, disparues !!

après quelques jours, je suis donc "invitée" à m'abonner à des bouquets extra, ciné, music moyennant suppléments payants ou à me contenter d'improbables chaines chinoises ou exotiques.

souvenirs from earth par exemple, un truc assez flippant à éviter entre 2 et 3 h du matin.

donc des chaines que personnes ne regardent, et la TNT ! qu'on peut avoir gratuitement, évidemment.

Nandidiou... si c'est pas de l'arnaque ça !  JE PROTESTE.

enfin je proteste

non pas que je sois snob, j'ai été élevée avec la télé, grâce à la télé. je suis pleine de gratitude pour la télé d'autrefois.

enfin élevée, pas tout à fait... sauf film d'exception, je n'ai jamais été capable de regarder la télé sans lire ou faire quelque chose.

là n'est pas la question. le coût de ces bouquets, sur l'année, ça commence à chiffrer... et le procédé est assez cavalier, pour ne pas dire ... hum enfin, l'arnaque si vous avez quelques références cinématographiques, n'est ce pas...

bref, je crois que je vais me remettre à mes vielles habitudes.

l'étude anatomique académique par exemple.






lundi 29 août 2011

Bondage et Art



Man Ray

En écho au très intéressant billet de Waid sur Charles Jeandel, quelques mots à mon tour :

Le bondage resta longtemps une pratique érotique confidentielle, dont les représentations furent réservées à un public restreint d'amateurs. Certaines, sans être explicitement érotique n'en attiraient pas moins le regard du spectateur averti.


Picasso

Man Ray

Man Ray

"Marie-Therese was submissive, and throughout her relationship with Picasso she did what she was told. And because she was insanely in love with him, she was happy to do so. Her rival, Dora, was more sophisticated. She had lived previously with Georges Bataille, a great thinker and a disciple of the Marquis de Sade. Like most of the Surrealist women, she knew what she was in for. Remember too, that Man Ray, the greatest of Surrealist photographers, was a close friend of Picasso’s. I didn’t realize how close until a friend discovered that the painting that fetched $106 million last year [Nude, Green Leaves and Bust] was in fact based on a bondage photograph taken by Man Ray. In the catalogue of our Marie-Therese show, we’re placing the photograph and the painting side by side."

Q&A: John Richardson on Picasso’s “Uncontrollable” Sex Drive (Vanity Fair)

Moins célèbre :

François Rupert Carabin (1862-1932)

Ebéniste et photographe, artiste de l'art nouveau, Carabin utilise le corps féminin a priori d'une bien curieuse façon pour l'époque, comme ici cette chaise assez surprenante ou ailleurs une femme musclée supportant des meubles à la manière de Titan. Ici, les amateurs de bdsm ne manqueront pas de faire le rapprochement avec certaines pratiques que d'aucun croit toutes nouvelles...

Comme beaucoup des premiers photographes mais aussi des peintres, Carabin prend des modèles parmi les danseuses de ballet (cf Degas), et les fait poser nues. Les peintres aimaient les danseuses, femmes musclées donc, souvent minces mais non dépourvues de formes, qui de part la rigueur de leur entraînement pouvaient tenir la pose longtemps. Ce qui paradoxalement, aurait pu devenir inutile avec l'usage de la photographie.

Mais la photographie est un art tout aussi exigeant pour les modèles et le bénéfice de la capture de l'instantané n'est qu'illusion.

Modèles, danseuses, prostituées... mots souvent synonymes hier. Fan, groupies, épouses ou maîtresses fascinées ou soumises... allez savoir. Mais c'est un autre débat.

***
Le nu masculin du jour, hors contexte, mais on ne va pas s'en priver.

Photo du net - Inconnu

(Je n'ai toujours pas récupéré mes photos donc c'est un peu n'importe quoi ce nu, vu toutes les photos masculines de bondage que j'ai. Mais voilà... Et encore, je ne vous dis pas tout !)

lundi 22 août 2011

Interlude


J'avance, sur ma réponse à vos commentaires mais elles est encore beaucoup trop longue.

Alors pour vous faire patienter, voilà quelques photos spécial dédicace... en clin d'oeil ; ils/elles se reconnaîtront.

Ô secours !!! la gaine revient à la mode
La bentley de Madame est avancée
[auto-censuré]
Vous habitez chez vos parents, jeune homme ?

Pulsion ardente et douce
un oreiller, c'est doux, c'est rond, c'est confortable
.... aussi
Chérie, arrête de faire l'intéressante et remets tes baby !
Photo du net non contractuelle


Miam
Points de suspension
Je ne suis pas sure d'aimer les parcours fléchés
Faut tenter...
If you say so.  
Rêveries


Autres rêveries

B