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lundi 26 juillet 2010

Vulnérable...

Il suffit d'un rien...



Voire même de rien du tout...



Enfin, un peu quand même...



(photo non contractuelle mais l'idée y est)

[Petite dédicace à Kinky... malheureusement incompréhensible suite à la disparition des commentaires chez lui, le vilain garnement]

B

samedi 10 juillet 2010

Trick or Treat ? Indulge me...





Lui, curieux mais pensif : Ainsi, vous offrez des colliers ?

Elle, pédagogique mais mutine : Un collier. C’est [très] rare mais cela arrive. Cela reste discret à porter, évidemment.

Lui, rassuré : Evidemment.




Elle, sournoisement : et il y a d’autres choses, mais restant toujours dans le registre de la discrétion…




Lui, interrogatif : Oh oui, vraiment ?

Elle, doucereuse : Absolument. A assortir au collier, pour l’élégance…

Lui, confus : Est-ce si discret ? Cela semble maintenir une situation… tendue.

Elle, bienveillante : Tendue certes, mais d'un confort certain. D'ailleurs, le collier n'est pas nécessaire. Et il y a différents modèles. Pour ajuster la tension selon l’humeur, mon humeur…

Lui, dubitatif mais intéressé : Ajuster ?

Elle, crâneuse : Oui, inspiré de l'antique, de certaines pièces de l'empire romain oriental, byzantin. Celtique aussi, des ornements pour des hommes forts, des guerriers, de ces bracelet que l'on enroule, que l'on serre, que l'on déroule ; n'est-ce pas très... esthétique ? Tout un restant absolument secret.


Lui, dans un murmure : Troublant. Excessivement troublant.

Elle, ingénue : Oh, excessivement... vraiment ? Surpris ?

***

Pour éviter le doute, ces anneaux ne se portent ni au doigt, ni au biceps ou au poignet, ni à la cheville. Mais est-ce bien nécessaire de le préciser...



Ah… pour les photos, Ludovic Canot (oui… encore !) pour Gio Photography




Bande son : Noir Désir - Le vent nous portera
"Faudrait voir, faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien"


mardi 6 juillet 2010

Ohhh Miss....





La nouvelle photo de Miss Peel m'a rappelé ce dessin de Joel Adams, entre autres choses.

NB : Joel Adams est le fils de Neal Adams, le créateur de comics heroes tel que Batman et les X-men.

Mais ne croyez pas que je me la pète avec cette référence. (Bon, un peu quand même...)

En fait, j'ai surtout découvert Joel à travers sa passion pour NUDE, le magazine de Carrie Leigh qui...

Zut, pour aller plus loin il faut que je vérifie les copyrights, que je travaille un peu ce billet. Stop !

J'avais juste envie de publier ce billet [immédiatement] en clin d'oeil. [Edit... en fait j'ai encore moins le temps]

J'ajoute juste ceci. Anastasia Esper, photographiée pour NUDE a déclaré :

"The women in NUDE own themselves. They stand empowered in their glory and are skillfully complimented with artistic ambiance. To be in the pages of this masterpiece of a magazine is a huge honor. When Carrie informed me that she wanted me to be the cover model for this issue, to say the least, I was very excited! Working with Carrie has been an amazing experience. We had an artist chemistry between us that strongly came into play through the photographs."


Ce qui devrait parler à Miss Peel.

L'emphase sur la première phrase est de moi. Non seulement elle est intéressante pour décrire le travail du photographe et du modèle, l'osmose, ou pas, mais aussi en elle-même, sans référence au magazine. La bouche est bouclée.



[Au passage je dédie cette photo à Libertin qui apprécie, je crois, ce type d'ambiance]

B


Ce billet devait être complété par les sources mais je manquais de temps. Publié suite à la protestation de Miss Peel... que l'on ne saurait contrarier sans s'exposer à une moue boudeuse, certes absolument charmante.

lundi 5 juillet 2010

La seconde révolution sexuelle

Je n'aime pas quand Rue89 met un cliché inapproprié pour illustrer un sujet important. "La Presse a-t-elle un sexe ?"

En fait, la bonne question aurait été "La presse a-t-elle un genre ?"

Mais bon... il faut que j'arrête de chipoter sur les mots...

Ensuite, je ne vois pas le rapport entre la question et le cliché montrant une famille de naturistes feuilletant des magazines chez un vendeur de journaux. Quelqu'un aurait-il la bonté de m'éclairer ? Dès qu'on parle de sexe, ou de genre, il faut montrer des gens à poil ?

Enfin, ça ne les gêne pas, chez Rue89, d'afficher une ado nue ? [c'est ce qui me choque le plus et je me demande s'il n'y aurait pas matière à ... enfin bref]

Evidemment, je ne mets ni le lien ni la photo... !


J'aime l'article sur la prétendue "Aube de la révolution sexuelle" (Retour vers le futur 2?) parce qu'il m'a bien fait rire.

Nous avons donc un philosophe, cité plus bas, qui affirme :

"La première chose à savoir quand on parle de révolution sexuelle, c'est que ça reste marginal, ça touche essentiellement une population diplômée, jeune et urbaine."

Lo*na, bimbo "libérée" qui saute au paf du premier venu dans un dé à coudre d'eau bouillonante, icone de cette population "diplomée, jeune, urbaine"... lol !

Jeune, je veux bien, urbaine... ça se discute, mais diplômée... j'ai un gros gros doute. Faudra que je lui demande la prochaine fois que je la croise à la superette !

Le papier poursuit :
"On voit quand même émerger actuellement, avec les mouvements polyamoureux, no kids, ou le développement des théories "queers" des personnes en recherche d'une autre façon de vivre leur(s) couple(s) et leur(s) sexualité(s), de nouvelles façons d'aimer et de vivre son corps, encore plus détaché de la procréation et même de la cellule familiale « traditionnelle ». "

Tiens, tiens... mon oeil s'écarquille. Serait-je en train de vivre un moment historique ?

"Peut-être une nouvelle « libération sexuelle » ? Pour Philippe Combessie [le philosophe du début], « c'est possible, mais comme la précédente, elle risque de rester plutôt urbaine et d'avoir peu d'effets visibles, même s'il est possible qu'elle trouve une caisse de résonance par le biais d'Internet »."

Ce philosphe ressemble aux économistes, incapables de prévoir le boom économique comme la crise, mais affirmatif dans ses analyses. Des faits, des études, des chiffres ??? Rien, nada, et ça ne s'arrange pas :

'Ce n'est pas une nouvelle, mais des tendances qui pouvaient paraître incongrues ou délurées il y a cinq ans le sont beaucoup moins aujourd'hui. Les sextoys sont sortis du placard, même T_F_un en parle, c'est dire."

C'est sur... si la télé en parle, c'est fondé ! Ultra-scientifique la démonstration.

"Comme me l'expliquait Felix Ruckert, chorégraphe et organisateur du stage BDSM où je m'étais fait mal aux fesses [comprendre parce que la journaliste avait dansé, pas pour autre chose... ] :
« Il faut construire un espace, un cadre dans lequel les grands enfants que nous sommes pourraient “se lâcher”. Et où les explorateurs en puissance qui sommeillent, dans ce qui reste d'adolescence en nous, pourraient découvrir de nouvelles facettes d'eux-mêmes et des autres. »"

De "grands enfants", là je veux bien... mais ré-infantiliser le sexe au stade ado, non !

[Le chorégraphe proposerait d'apprendre à "jouer le BDSM". Je n'en sais pas plus.]

Ensuite, le papier évoque ce qui se passerait à Berlin :

"L'évènement X-plore existe depuis sept ans et se définit comme un lieu de « sexualité créative » à travers une quarantaine d'ateliers, démonstrations, conférences et performances.
Le festival vise à présenter des jeux originaux, des personnes qui ont exploré d'autres facettes de leur sexualité, des techniques ou des rituels spécifiques. Les objectifs peuvent être de nature thérapeutique, esthétique, quête spirituelle ou recherche de ses limites : chacun les siens. Les organisateurs parlent de « culture sexuelle »."

La sexualité créative, le sexe récréatif... je rêve éveillée là.

"Culture sexuelle"

oh oui.... un revival des Cours d'amour [petite française, t'as rien compris là... c'est pas des troubadours et du doux pays occitan dont il est question, mais du hardcore "soft", du cul pour le cul mais sans le "cul". assez obscure cette histoire. ]

Vous aurez remarqué au passage que le premier objectif mentionné est de nature "thérapeutique". Le bon viel alibi médical, voire hygièniste.

Ensuite "quête spirituelle" : la rédemption par le sexe... concept très nouveau assurêment. Et surtout lorsque l'on y associe un peu de BDSM... laissez venir à moi les flagellants.

"Recherche de ses limites" : je croyais qu'il s'agissait de créativité, de libération.

Le meilleur est pour la fin :

"Alors, l'avenir dira qui j'étais en ayant la perception en 2010 qu'on est en train de vivre une seconde révolution sexuelle, encore à peine naissante et balbutiante mais irrésistiblement présente… Celle de l'ouverture du potentiel sexuel en dehors des notions de couples.
Vidéo : la bande annonce d'« Emmanuelle », film érotique sorti en 1974."

Mentionner un film de 74 pour illustrer le fait de vivre une "seconde" révolution sexuelle, c'est une vraie trouvaille. J'aurais choisi "Quelques messieurs trop tranquilles pour ma part..." beaucoup plus drole. Et bien moins consensuel.

Sexualité créative, ouverture du potentiel sexuel... vous voyez mon sourire ?

Bref, mes choupinous adorés, sachez-le... vous êtes les protagonistes d'une seconde révolution sexuelle mais vous n'y aurez pas droit... la fête, le grand soir, c'est pour vos enfants ou vos petits enfants !

Mieux vaut en rire...

Et surtout n'oubliez pas : sortez couverts !

B

PS
Petite annonce : Diplomée, (encore) jeune et urbaine cherche partenaire (genre non spécifié) pour exploration de l'ouverture de nos potentiels sexuels en dehors de la notion de couple, notamment en ateliers de groupe, et travaux pratiques en binôme voire minigroupe.

Je crois que je la tiens enfin mon annonce de site de rencontre.

PS2
For the avoidance of doubt : cultiver la sexualité, c'est comme intellectualiser le sexe dans les dîners en ville, il y a toujours un moment où je demande "quand est-ce qu'on passe aux travaux pratiques ?". En général, ça jette un froid. (bon... je pipote un peu là)



Zut... j'oubliais l'indispensable photo perso