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lundi 3 décembre 2007

Surprise dans les thermes + Clin(s) d'oeil



Il existe une terre désolée au prolongement des monts arrondis, où l'eau monte en bouillonnant, nous révélant sur quel océan de lave nous marchons.

Cette terre d'Aubrac exalte mes sens, me régénère de la vie intense, épuisante, de la grande ville polluée. Chaque année ou presque, je ne peux manquer d'y aller quelques jours.

Là, un architecte de renom a niché un bâtiment aux lignes épurée, à quelques mètres d'une rivière tumultueuse. Des thermes. Isolés dans un vallon, presque ignoré du monde.

A quelques kilomètres, un hôtel de grand luxe, au design tout autant dépouillé, zen, dont les chambres en petits bâtiments individuels s'ouvrent sur la lande aride. Le chef y exalte les saveurs des herbes sauvages. Il est vénéré de part le monde, jusqu'au Japon.

Plus modestement, je préfère une chambre d'hôte charmante, aménagée dans une grange, à l'écart de tout, de tous. Et l'échange, la conversation avec les propriétaires, les soirées au coin du feu.
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Dernier jour, au petit matin, je fais les quelques kilomètres de route sinueuse dans la brume. Vitres ouvertes. Déjà l'éveil des sens. En profiter au maximum.

Etre la première. Ils m'ouvrent, ils savent que j'apprécie d'être dans la piscine. Seule. Se changer. Passer un maillot noir de nageuse, qui couvre et découvre. Descendre les quelques marches. Plonger lentement dans le bain frais. Etendre les muscles en quelques longueurs. Puis se glisser sous le jet en fontaine. Et enfin dans le bain bouillonnant, pour faire monter un peu les pulsations.

Déjà les autres arrivent. Il est temps. Remonter, s'envelopper dans l'épais peignoir bland, aller pour le premier éléments du programme de soins. Massage shiatsu sur la table de bois, les rouleaux doux puis brutaux. Le corps qui s'éveille, différemment.

Aller et venir dans l'établissement, croiser les ombres des autres, ne pas regarder les corps dévoilés, juste effleurer des yeux. Silhouette élancée ou chairs massives qui ont porté tant d'enfants. Corps de taureau ou de torero. Repérer sur un corps allongé une main puissante qui s'attarde un peu bas, trop bas sous un petit ventre replet.
Et en repassant près des vestiaires, un dos torse nu, à demi caché par le paneau ouvert du casier en hauteur. Epaules carrées, hanches fines bien prises dans un jean élimé. Bras qui donnent à lire, à suivre le chemin sinueux de veines. La ceinture ouverte, une main écartant le jean. Quelle impudeur dans ce lieu ! Se dévoiler ainsi à moitié... Il se retourne, se sentant sans doute observé plus qu'il ne faudrait.
Se détourner à son tour. Un peu trop vite. S'éloigner. Ne pas voir la tête penchée de côté, l'étonnement, puis le demi-sourire.



Le bain bouillonnant, aux huiles essentielles. Ce matin là, poivrées. Pour exalter les sens. Faire renaître. La route sera longue cet après-midi.

Pause sur la chaise longue au bord du bassin. Amollissement presque total. Pas encore cependant. Il faut retourner dans la piscine, refaire quelques aller retour. Puis se diriger vers la petite cabine du sauna. Passer sous la douche fraîche. Etendre les bras au-dessus de la tête, offrir les seins aux gouttelettes du jet brisé par les mains, puis se tourner, s'abandonner sous le jet à nouveau puissant pour détendre le dos et tendre les reins. Frisson.

Ouvrir les yeux et croiser le regard.

Entrer précipitamment par la porte vitrée dans la moiteur chaude. Il suit. N'est-ce pas l'homme au jean ? Oui.
s
S'étendre sur le carrelage. Loin. Il se pose de curieuse façon. En boule. Genoux sous le menton, bras entourant les jambes. Soudain fort timide. Pas l'idéal pour se détendre.

Jet de vapeur chargé d'eucalyptus, montée de la chaleur encore. Je respire à plein poumon. Soulevant le buste. Une mains sour le creux des reins, l'autre que je ne contrôle pas erre sur le ventre, masse doucement sous le nombril. Soupir.

Voir un mouvement, l'autre corps qui se détend, se tourne, s'apuie contre la paroi, s'expose. Détourner le regard. Puis y revenir. Voir la main qui saisit et malaxe le short, sans pudibonderie. Puis passe sur la cuisse, sous l'échancrure et reprend sa caresse, cachée cette fois. Malaxe fort. Soupir enore.
Laisser ma main descendre, les jambes s'ouvrir, un peu, juste le nécessaire. Accompagner l'autre main. Mouvement différent, même rythme. Suivre du coin de l'oeil. Et puis la main qui brusquement ressort, remonte, exhibe le membre turgescent, le tient droit et accélère la cadence. Pourquoi ? oh oui… l'endroit est public. Voir les reins se soulever, entendre le gémissement. Se cacher les yeux avec l'avant-bras. Se cacher le visage, se mordre la lèvre et resserrer les cuisses. Laisser passer le moment nécessaire où il faut revenir en soi-même, et soi-même. Entendre le jet de la douche froide dans le sauna. Relever, serrer encore fort les cuisses. Ne plus donner à voir.
Sentir la main qui veut écarter.

Mais un couple entre.

Alors, taquin, le jet froid sur le ventre. Et il s'enfuit !

Sortir. Hautaine. Ne chercher personne du regard. Se diriger vers la cabine de douche multi-jets. Entrer dans la cage de tuyaux fins. Les ouvrir un à un. De bas en haut. Encore s'abandonner à l'eau qui fait renaître. Ecarter les jambes, lever les bras. S'offrir aux massages des jets. Fermer les yeux.

Un courant d'air froid. Une ombre, un corps qui entre dans la cage étroite. Entrouvrir les yeux. Reconnaître le garnement. Voir la main s'avancer. Certainement pas ! Lui tourner le dos. Rire, ensemble. Une petite claque sur les fesses. Quelle audace, se retourner furieuse. Affronter le regard impérieux.

Alors monter encore plus haut les bras en croix sur les barreaux de la cage de jets qui alternent, doux et forts, modulant du haut vers le bas. Une main qui tient la nuque, la tire vers l'arrière. L'autre main habile qui masse le tissus, puis l'écarte. Continue à masser en rond, puis aux premières vagues tandis que les jets faiblissent, insère deux doigts, fouille délicatement, puis à l'invitation du ventre, deviennent pilon. Quand la bouche s'égare plus haut.

Eclair éblouissant. Glisser lentement, s'accrocher aux tuyaux-barreaux pour ne pas tomber.


Les jets s'arrêtent. Il part. Besoin de rester encore un instant. Quelques paroles entendues à l'extérieur. Et les jets redémarrent. Se tourner en pensant : quelle intelligence il a eu de savoir que j'en avais encore besoin. Se laisser aller quelques minutes.

Nouveau courant d'air frais. Encore ?

Ne pas bouger. Sentir les mains attirer les reins, la raideur se frotter dans le sillon, puis s'insinuer. Mais refuser. Alors voir une petite pochette carrée déchirée, tendue devant les yeux. Une voix rauque qui demande dans un murmure : S'il vous plaît. Là, je suis fou. Je vous en supplie.

Alors saisir à pleine main la présence impérieuse, la faire encore raidir tandis que lui, de ses mains, parcourt le maillot, l'écarte. Tendre les reins et présenter le bout sur l'anneau resserré. Le sentir se figer, les mains se crisper, le souffle coupé. De ma main essayer avec cette part de lui que je fais mienne, de forcer un peu les muscles. Trop difficile. Alors se pencher pour le laisser se fondre dans l'autre moiteur.

Laisser faire, cambrées par ses mains, mes mains prenant appui sur les barreaux suintant. Après quelques instants, plus de mouvement voluptueux, juste être remplie. En attente encore. Sentir un pouce, puis un deuxième s'insinuer, malaxer, écarter. Attendre.

Main qui vient chercher ma main, la remet sur le membre qui est maintenant sorti de la caverne, recouvert de la meilleure des crèmes, et qui se présente devant le tunnel étroit. Le saisir à nouveau et m'empaler moi-même sur la chair gainée, avec un rugissement rauque. Le sentir se retirer, puis à nouveau pénétrer. Volontaire. Lentement. Prudemment.

Alors étendre à nouveau les bras pour mieux s'offrir. Se cambrer, se crisper aux barreaux, ruer, le sentir se libérer, s'accorder sur le rythme et finalement s'abandonner. L'un et l'autre. L'un à l'autre.

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Plus tard, rapprocher deux chaises longues, se serrer dans une entente nouvelle, complice. Quelques heures. Ne rien attendre de plus que ce partage de douceurs et de saveurs. S'étendre à l'extérieur sur la terrasse de teck dans le courant d'air frais qui monte du Bès, portant toutes les senteurs des herbes sauvages. Se calmer au son du ruisseau. Croire qu'ici, en cet instant fugace, c'est un peu l'Eden.
Se dire merci, échanger un dernier baiser sans amertume. Reprendre chacun sa voiture, s'éloigner lui vers le sud, moi vers le nord.
L'année suivante, peut-être. Encore.

B
Merci à LuJ pour la photo d'illustration

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Clin d'oeil n°1- Genre totalement différent - Parce que j'aime aussi faire rire (les sérieux, passez à autre chose) - au fait cette chanson à au moins ... 10 ans et... et... je les adorerais déjà ! allez, souriez, riez avec moi... Elmer Food Beat - Daniela.
n°2 Ah que les autres filles s'appellent-Isabelle ou Caroline- Linda, voire même Jocelyne- Roméo sur Juliette- Mais rien ne nous arrête- Dis moi pourquoi, oui toi -Oui toi, oui toi là-bas -Tu t'appelles comme ça -
Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte-Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte
Ah que tu sais - Brigitte c'est pas sérieux- A l'aube de nos trente ans - On commence à se sentir vieux - Et c'est très inquiétant - Qu'on soit ménauposés -Avant d'savoir pourquoi - Toi, oui toi - Oui toi, oui toi là-bas - Tu t'appelles comme ça
Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte- Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte
Si tu t'appelles comme ça -Tu sais bien qu'on finira - Par dire que Brigitte - Ca rime avec ma b', ma b', ma b' - Brigitte [(c) Elmer food beat - Brigitte] (là je suis pliée de rire)

n°3 http://fr.youtube.com/watch?v=IdlxcD6HZMc

n°4 Un coup de blues : allez voir le paroles des autres chansons :
http://elmerfoodbeat.free.fr/main.htm

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Gamine!

Anonyme a dit…

De l'homme en tant que jet d'eau.
Nouvelles perspectives des Thermes et des jeux d'eau.
merci