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dimanche 9 décembre 2007

Too sexy - Il faut souffrir pour être belle -Hammam et henné

Voilà ! Largement de quoi débuter la semaine. Prenez le temps.
Pour les over-deborded (... soupir) le capiteux est "le hamman", plus bas.
Il y a encore de l'eau... pour un amateur grippé, dédicade en clin d'oeil, pour avoir chaud et faire sortir le mal (ou le male ?).
Et une menace pour les visiteurs paresseux : pas de com ? je vais me mettre à bouder. Et mettre mes petits textes longuets dans un beau classeur.


Mon coloc a débarqué ce matin du premier train qui passe sous le Channel. Tout fripé, tout mal peigné.
Lovée dans le canapé, un plaid remonté jusqu'au menton, je terminais ma nuit.

Il me dépose une pile de magasines, de journaux dans la langue de Shakespeare. Miam ! Je vais pour lui faire un big hug de première bourre, genre joueurs de hockey, mais il s'enfuit.

-Pas dormi, pas eu le temps de me doucher…

Grrrrrrr

Je replonge dans la torpeur en feuilletant le Vanity Fair. Sauf que je pique du nez. Mmmmm, une soirée un peu arrosée, quelques tendresses et frissons partagés… je suis épuisée.

Mais qu'est-ce qui lui prend ? Pour la troisième fois, il remet ce truc à fond !

http://fr.youtube.com/watch?v=q75gREOjyFI

Je vais vers la salle d'eau des garçons. Il est là qui se dandine, balance des coups de reins au lavabo, au miroir, au porte-serviette. A moitié rasé, le rasoir en guise de micro, se paluchant les pectoraux, la tablette de chocolat un peu ramollo de trop de déjeuners *** et plus assez de varape. Bien loin du golden baby-boomer en custume trois pièces sobre et tristounet.

Enfin, tristounet, ses costards trois pièces, ils le sont pas tous.

Il croise mon regard interrogatif dans le miroir.

-J'ai passé une super semaine ! Et toi ???
-Des hauts et des bas. Pas mal de tensions, trop de nuits intenses et écourtées. Finalement, très bien terminée.

Alors il m'entraîne dans sa petite danse lubrique en riant, se plaquant contre mon dos. J'ai plein de mousse dans les cheveux. C'est malin !

Il nous pousse sous la douche, histoire de bien se réveiller.

J'aime bien mon coloc. De temps en temps, il déjante grave, pour un rien, pour un tout, pour un popotin aimable, pour un moment de raffinement hors norme. C'est un complice yin yang délicieux.

Et heureusement (enfin à mon goût), il ne cède pas à la nouvelle mode.


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Extrait de l'article "On the limits of self-improprement, Part II". L'écrivain Christopher Hitchens se fait un petit avant-après, pour se requinquer la santé et l'image corporelle. Il s'abandonne aux soins des chasseuses de pouals, une technique à la cire brésilienne, après avoir reçu les attentions d'un dentiste. En anglais... faut s'entretenir aussi la langue, nest-ce pas ?

"This sense of reversion to childhood was enormously increased the following morning, when I arrived at the studio of the renowned "J. Sisters", the seven girls from Brasil who have pioneered the waxing technique that bear's their country name. […]

The male version of the wax is officially called sanga, which is the name for the Brazilian boys' bikini. I … was instructed to call out when I had disrobed and covered my midsection with a small towel. Then in came Janea P the actual creator of the procedure. She whipped away the exiguous drapery and, instead of emitting the gasp or histle that I had expected, asked briefly briskly if I wanted any "shaping". Excuse me ? What was the idea ? A heart shape or sore tiger stripes, perhaps, on the landing strip ? I disdained anything so feminine and coolly asked her to sanga away.

Here's what happens. You have to spread your knees as far apart as they will go, while keeping your feet together. In this wide stance position, which is disconcertingly lie waiting to have your Pampers changed, you are painted with hot wax, to which strips are successively attached and then torn away. Not once, but man times. I had no idea it would be so excruciating. The combined effect was like being tortured for information that you do not possess, with intervals for a (incidentally very costly) sandpaper hand job. The thing is that, in order to rip, you have to grip. A point of leverage is required, a place that can be firmly gripped and pulled while the skin is tautened.

The businesslike Senhora Padilha daubed away, took a purchase on the only available handhold, and then wrenched and wrenched again. The impression of being a huge baby was enhanced by the blizzard of talcum powder that followed each searing application. I swear that several times she soothingly said I was being a brave little boy… Meanwhile, everything in the general area was fighting to retract itself inside my body.

Small talk is difficult under such gruelling conditions, but I am ruthlessly professional and managed to keep my end up, so to speak. "What sort of men come here ?"

"Those who are preparing for haemorrhoids operations". Oh, great. "And those from Wall Street who sit too much and get their behinds irritated". Uh-huh. "Also many who are urged by their wives and their fiancées". You don't say. Also gather, tough this isn't part of the pitch, that male porn stars get the wax in order to enhance their profile on the video. By this stage, I though I could tell we were drawing agonisingly near the close, but I as wrong. Boy, was I ever wrong.

You ladies will know what I mean by the stirrup position, which I was now unceremoniously instructed to assume. That's to say. I braced one leg up while Ms. Padilha braces other. And she does this for living. .. Oh Jesus, I was overwhelmed by a sudden access of lava-like agony, accompanied by the vertiginous sensation that there was no there there. Stunned into silence, I listened slack-jawed as she told her plans to expand into the London market, and …

To call this a "growth" industry might be a slight mistake: the J Sisters will not rest until every blade has been torn from every crevice. Tomorrow, the world but today, your humble servant. And my only question was "Where's the rest for me ?" We did not take a "before" picture so with your indulgence shall not share the "after" one. The total effect, I may tell you, is somewhat bizarre. The furry pelt that is my chest stretches southward over the protuberant savanna that is my stomach, and then turns into a desert region. Below the waist, a waste.

… the J sisters staff had been surprised by my failure to yelp or cry out so I suppose I can be prouder of my British reserve… And I have a nickname for my porn-ready but paradoxically still-wincing courting tackle : "Smooth Operator". How long, I ask myself idly, will this last ?

If faut souffrir pour être belle, as the French say."

(c) Vanity Fair - December 2007 - London Edition

Sa description est tellement ... miam !
Qu'est-ce que j'ai dit déjà ? Ah oui… préférence pour le modèle yeti…
Faut pas croire tout ce qu'on écrit sur un blog… polom polom.


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Le bain - Le Henné

Qu'est-ce qu'ils ne vont pas inventer, parfois, pour motiver une équipe ! Un raid en voiture dans le désert… Incentive qu'ils disent. N'importe quoi !!! Parcourir des kilomètres à toute vitesse, sans rien voir des paysages, sans rien connaître des gens.

Si ça les amuse, autant jouer le jeu. Mais là, plusieurs jours de tape-cul, de bascules et glissades dans les dunes, de soirées sous la tente où je me caille les petons dans le jus de la journée, de petits matins à chercher un coin en retrait… heureusement qu'on a eu le droit de convier le compagnon de voyage-copilote de notre choix. Et que le mien n'hésite pas à dédaigner le chrono du check-point pour un moment intense sur fond d'immensité ocre et bleue, sinon je coulerais une bielle, exprès.

Bref.

Ce soir, arrivée dans une petite ville, premier soir à l'hôtel. Modeste, couleur locale. Mais enfin, des gens, de vrais gens. Et une salle de bain.

Après 4 jours, je n'y tiens plus, la poussière, la chaleur, besoin de me laver. Malheureusement, mince filet dans la douche. Autant lui réserver et me laver au lavabo. Zut, pas assez de serviettes, je demande une femme de chambre. Elle apporte le nécessaire et soudain j'ai une idée.

-Auriez-vous un hammam ici, en ville ?
-Oui bien sur ! Mais ce n'est pas un établissement … luxueux, juste pour les habitants.
-Tant mieux ! Est-ce un bon jour aujourd'hui, pourriez-vous m'indiquer comment y aller ?
-Au bain, avec cette chaleur ? (elle semble sceptique, forcément une européenne…)
-Oh oui, au contraire… c'est très bon. N'est-ce pas ?
-Et bien, justement j'y vais tout à l'heure, mais … malheureusement, le hammam est réservé.
-Ah ?
-C'est-à-dire… c'est pour un mariage, une de mes soeurs…
-Oh… je ne veux pas vous déranger. Excusez moi. Ca ira. Merci beaucoup pour les serviettes.

Je tends un billet. Elle s'en va.

Puis un toc-toc léger.
-Si vous voulez, vous pouvez venir. Ce sera long, donc vous aurez le temps de vous laver avant qu'on commence.

Assia me guide à travers les petites rues, on devient deux complices en quelques minutes. Arrivée dans la maison familiale, on s'y affaire beaucoup, ce sont les prémices du mariage. La matriarche est prête, impériale, entourée des femmes, accueil simple. On me montre les objets préparés, les serviettes roses, tout un fouillis de coton et de toile rose du plus pale au plus vif, des produits de beaute. On part vers le bain.

Pas un hammam de luxe, non. Le bain de quartier.

La salle de repos dans la demi-pénombre, merveilleusement frâiche, où les femmes se déshabillent, en toute simplicité. On se regarde sans se voir. La nudité des corps, à peine soulignée par un linge de coton blanc que l'on drape autour du buste, la pudeur est présente. Je me mets nue sans peur, spontanément, moi qui déteste le faire dans les vestiaire des salles de sport.

Descendre dans la première salle. Sombre comme une matrice. Pas trop chaude, chaleur différente du dehors. Chaleur humide. S'asseoir sur la pierre dans la cave voûtée, la buée. Commencer à transpirer, à molir. S'abandoner à la chaleur enveloppante.

Et tous ses corps féminins autour. Les petits groupes de femmes. Elles sont si belles, celles marquées par les ans, celles au corps gonflé par les grossesses. Les seins lourds qui tombent. Et les petites jeunes femmes dont on devine qu'elles n'ont pas encore vécu. Les petits seins pointus. Ou déjà opulents. Les grands maigres, au corps si sec, si peu généreux.

Passer dans la salle chaude. Se sentir fondre encore davantage. Grosses goutes qui coulent dans le dos, sur les reins, entre les cuisses, sur le visage. Commencer à s'asperger avec un bol en émail tout simple. Commencer à se laver. Et les doigts de la matriarche qui viennent sur le corps, qui malaxent les hanches, le ventre. Elle me dit que je ferai encore de très beaux enfants. Avoir plein d'enfants, moi fille unique, quel bonheur.

Puis passer entre les mains des femmes qui lavent, qui frottent durement. Extirper la crasse jusqu'au plus profond des pores. Et revenir dans la chaleur, pour se laver encore.

Soudain les youyous, le groupe de femmes parées de rose, qui entourent la fiancée. Qui la cachent dans un grand lais de tissus rose aussi. Observer, en retrait. Se faire raconter ce que se passe, les soins, les attentions. Les mêmes que ceux que j'ai subi, que j'accepte de subir encore.

Voir les regards complices de mes nouvelles amies, Assia et sa soeur, une brune au sein lourd, l'autre blonde et gracile. Quels mélanges, quels contrastes.

Me livrer à leurs mains, à la pate de miel et de citron, qui enlève le duvet sur les jambes. Les voir se murmurer quelque chose à l'oreille. Et rire.

Je suis en confiance. Je suis bien. Elles prépare une pâte verte mêlée d'argile. Un masque ? Allons-y ! je suis allongée sur la pierre. Oh surprise ! Les petites mains qui se posent sur la toison, étendent la pâte. Je suis un peu gênée, confuse. Mais il ne faut pas bouger. Elles rient sans façon, de la bonne blague faite à la française naïve.

L'eau qui passe quelques minutes après, qui enlève tout. Et les rires partagés. La matriarche qui sourit, se moque tendrement de la touriste qui s'est prêtée au jeu et qui l'a trouvé charmant.

Se laver les cheveux, le geste simple de la femme, de la mère qui vous verse de l'eau sur la tête et parle de la vie. Se pencher en avant pour dégager la nuque et sentir l'eau couler. Frissons encore. Se lever, se pencher. Tordre les cheveux puis se relever et se dresser sur la pointe des pieds, les secouer dans un grand geste pour leur donner du volume. Etre triomphante. Nue. Propre. Neuve. Enfin.

Remonter dans la salle de repos. S'étendre dans la pièce fraîche, là encore voir sans regarder les corps.

Un homme ici ? Ce serait pour lui l'enfer, l'enfer ... et le paradis.

Le thé à la menthe, contraste du chaud sucré et de la menthe vive. Odeur enivrante. Ouhhh, je pars loin.

Retrouver le groupe de femmes parées de rose, attentives et heureuses, voir le rite se poursuivre. Et ce petit groupe de jeunes filles qui se disent des secrets dans un coin. Et les corps qui vont de l'une à l'autre, se penchent pour parler à une femme totalement en repos, le mouvement des seins, des hanches.

Tous les corps, certains demi-nus, certains nus, mais toujours ce voile de tissus, ou cette serviette qui cachent et dévoilent. Sont-ils laids ? Sont-ils beaux ? Peu importe les canons que l'on prétend nous imposer. Ici, je vois, l'espace d'un instant, le beau, la vie.

Repasser la culotte fine, découvrir la nouvelle sensation du linge sur la peau nue, sur le pubis de vierge. Et l'autre sensation, de la robe de coton frais qui tombe en corolle. Je n'arrive pas à trouver les mots pour décrire la douceur de cette caresse sur la peau neuve.

Sortir. Retrouver l'autre chaleur. Et les hommes qui attendent dehors. Le compagnon de voyage est là aussi. Un groupe de femmes, complices, fraîches, qui sortent du bain… je crois que ça fait vraiment bander, même le père devant la matriarche de 10 enfants. Un mot de bienvenue rituel (j'ai oublié la formule), salut pour la femme nouvelle.

On nous invite au mariage. Décliner serait faire offense. Mais je n'ai rien à mettre. Qu'importe, on me prêtera. Rentrer à la maison, les boissons fraîches, les pâtisseries sucrées.

Se retrouver dans la chambre pour se changer pour le dîner. On m'apporte un sarouel, pantalon noir et large, une veste-tunique noire ouvragée de dizaines de perles noires et brillante, des sandales. Des sandalettes fines. On lui passe une chemise propre. Ses yeux qui dévorent.

Les petites caresses sur la peau encore plus douce que douce. Le manque de temps, et puis la décence de ne rien faire car on ne baise pas quand on est ainsi invités.

Se mettre nue sans y prêter attention. Voir le regard devenir fou. Rire.

Sans provocation, commencer à raconter le hammam, les femmes, les gestes… Il ne veut rien savoir et se sauve.

Je me laisse conduire dans la cour réservées aux femmes. Quel accueil simple et chaleureux. Ne plus se sentir étrangère. Accepter, un soir, une nuit, la séparation, pour mieux communiquer, comprendre, connaître. Percevoir la musique assourdie qui parvient de la salle réservée aux hommes.

S'immerger dans les rites encore, les cadeaux, les bijoux que l'on présente, qui passent de main en main. Les tenues qui changent dans un tourbillon. Se voir offrir encore des saveurs nouvelles, sucrées-salées, des mets délicats, pimentés ou suaves. Jour exceptionnel de générosité et de partage.

Comprendre que notre accueil, de parfaits étrangers sans autre désir que d'être là, de partager aussi, allait de soi en ces moments là. Ressentir la générosité brute et en pleurer.

Les hommes et les femmes séparés seront réunis le lendemain. Mais il y a les visites des petits jeunes gens, seuls autorisés à venir. Messagers du groupe d'hommes qui dansent, parmi lesquels il est prisonnier. En sourire en catimini.

Le voir arriver pour qu'on lui montre le cérémonial du henné. Seuls quelques hommes proche peuvent entrer, dans le gynécée, avec le marié. Lui, il est étranger, il a le droit. Sa présence n'offense personne. Son regard est discret.

Entendre le chant, les youyou des femmes. Plonger dans le vertige des sons, des odeurs, des couleurs, des émotions si fortes. S'y laisser emporter.

Le henné dont on enduit les mains, rite magique. Il éloigne les mauvais esprits, protège du mauvais œil. Henné pour la baraka. Le henné pour trouver la grâce (Hen en hébreu), porteur de sensualité, de fécondité. Vivre par tous les pores et par le ventre, désormais mis à nu, plus que par le cœur, ce moment intense de sensualité, de promesse, d'engagement.

Echange de regards, lui, moi, éloignés de quelques mètres et si proches. L'un à l'autre, l'un pour l'autre.

http://fr.youtube.com/watch?v=Ult3uzXJKns

La musique qui envahit l'espace, les femmes qui se mettent à danser, l'une après l'autre, ou à deux. Le battement de la musique lascinant. Le foulard, les petites pampilles qui souligne le mouvement, la sacade des hanches, tendu par les mains et glissant de gauche à droite sur les fesses, ou au contraire serré bas, le noeud accentuant le brusque mouvement d'invite sensuelle.


Elles me lèvent, m'invitent à essayer. Me passe le foulard qui scintille autant qu'il tinte autour des hanches. Je m'amuse, maladroitement, à la danse suggestive, me laisse aller au rythme voluptueux, j'imite le mouvement de la femme qui me fait face... elle roule, ondule... et balance ses seins. Par défi, je fais de même ... un peu trop sans doute, les youyous montent encore. Les éclats de rire aussi. Je suis étourdie. Je vacille. Elles m'entourent, me soutiennent.

Il vient me chercher, m'entraîne vers l'air frais du jardin. Malgré son désir, il attend que le calme revienne.
Puis, nous partons vers cette chambre prêtée pour la nuit. Alors baiser sur le carrelage frais dans la moiteur du soir, l'odeur du jasmin. Effleurements sur la peau encore plus nue que nue, encore plus nue que le nu.

Et ne rien pouvoir crier.

B

Je cherchais une autre musique... orientale. Pas trouvée. Toute suggestion sera bienvenue.

http://fr.youtube.com/watch?v=0FfGVYt75vY


3 commentaires:

Libertin a dit…

Nous sommes, à tes côtés, transportés dans un univers exotique et délicieusement langoureux.
Un univers à jamais interdit aux hommes.
Un univers généreux et sensuel, marqué par les traditions et qui, en même temps semble si naturel.
Merci.

Libertin a dit…

As I can see, if I have to meet brazilian girls, I'll prefer the samba to the sanga. ;-)
Good night.

enfant gaté a dit…

vivre son corps simplement, naturellement, comme on vit cette hospitalité aussi, avec simplicité
Merci pour ce joli texte,