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mardi 6 octobre 2009

Fermeture



Voilà. Il me manquait un prétexte sans doute (voir post précédent).


Mes histoires troubles et inavouables, je n'ai plus le courage de les publier.


Désormais, me consacrer un peu plus à ces hommes, oups pardon, ces personnes qui "manquent de goût".


A ceux et celles qui se reconnaîtront : je vous ai lu, toujours avec émotion, parfois avec passion. Vous avez du talent. Vous existez. J'ai adoré croiser vos yeux pétillants, votre sourire qui réchauffait mon coeur, la douceur ferme de vos mains, vos rondeurs à savourer, la vigueur de votre queue...
Vos mots évidemment.


Vous me manquerez, au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Je vous aime.

B



lundi 5 octobre 2009

Votre bien dévoué

Lieu : une salle de réunion feutrée luxueuse sans ostentation
Participants : une dizaine de personnes costumes gris – tailleurs sombres
Objet : bah… sans grande importance, réunion professionnelle

Présentations d'usage…

Je l’ai reconnu instantanément.

Grand, sportif, élégant, ultra-viril.

J’ai imperceptiblement battu des cils lorsque j’ai croisé son regard.

Lui s’est attardé davantage. Interrogatif.

Où, quand ?

Puis une légère crispation de la mâchoire.

J’ai souri aimablement. Sans insister.

Le hasard l’a placé presque en face de moi, mais j’ai reporté mon attention sur l’assemblée.

Le temps de la réunion soudain devenue ennuyeuse s’est écoulé. Lentement.

Les sièges étaient un cuir. Craquements à chaque mouvement.

Alors me sont revenu des gémissements, des suppliques.

Des images, des mouvements incoercibles.

Son corps entravé. Son âme libérée.

Vertige. Moment hors de moi-même.

J’ai perçu des mouvements. La réunion s’était achevée.

Maudite mémoire sensorielle.

Je ne sais pourquoi une feuille de contacts a circulé, nous obligeant à laissé nos portables personnels.

Les salutations d’usage. Conversations détendues.

Il se rapproche.

Je m’écarte. J’en ai terminé. Je pars.


Quelques instants plus tard, un sms.

« Madame, j’ai bcp apprécié votre discrétion. Je garde le meilleur souvenir de vous lors de cette fête si surprenante. Puis-je prétendre, un jour, à votre convenance, à un rdv privé ? Votre bien dévoué »