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lundi 30 août 2010

Wow... Ils sont revenus !!!

Ce matin, j'avançais guillerette et ingénue, et en tournant le coin de la rue, je LES ai vus !

Surprise, surprise...

Sur trois rangs de front, par quatre ou cinq, de noir ou gris vêtus.

Le sourire carnassier, la mèche floue sous la petite brise matinale, le pas alongé et le talon fermement planté.

Wow, wow, wow... arrêt sur image.

Gasp...

Et j'ai réalisé.... Ils sont revenus, les hommes en costumes-cravates !

(bon, l'été n'a pas été si désespéré, avouons-le. L'homme en jean a aussi son charme. Voire ses charmes.... mais quand même)

Et immédiatement, j'ai eu un cliché en surimpression... avec cet air de Top Gun dans la tête.

En les croisant, je n'ai pu m'empêcher de sourire et de recevoir de charmants sourires en retour. He he he...

Sourire banane (Dita si vous me lisez...) que j'ai conservé en arrivant au bureau bien longtemps, à la grande joie de mon charmeur de patron, ravi de me voir si enthousiaste.

S'il savait...



Vive la rentrée !!!

Bande son : Top Gun - Take my breath away & Highway to danger zone

(Bon, le monsieur de la photo n'est pas tip top, mais l'idée y est)

lundi 16 août 2010

Dirty Little Secret...

Lu ailleurs, quelques lignes à propos de la tendresse et de l'érotisme me laissent songeuse.

Comment peut-on se passer de tendresse ?

Tendresse à donner, à recevoir... sans arrière pensée que le plaisir d'un regard échangé et d'une chaleur partagée.

Tendresse sans faiblesse ni mièvrerie.

Quelques images tendres et une musique à écouter, plus que les paroles en fait.

Car ce rythme délicieusement langoureux mais soutenu...

c'est peut-être ça le réel dirty little secret.

Une musique idéale pour les heures clandestines, fauves, mauves...

De Sarah McLachlan, on pourra aussi écouter Answer.
J'ai mes raisons pour ne pas l'avoir mis ici.



Simplement



Evidemment




Enchevêtrement


Luxurieusement



Tendrement

jeudi 12 août 2010

Ce soir, rdv des a-mateuses




Un petit post vite fait en clin d'oeil.

Un rendez-vous tout à fait impromptu entre femmes où l'on parlera des photos d'hommes, d'amateur ou de pro.

Je ne vous dis pas où... c'est trop tard pour nous rejoindre (enfin, vous avez mon numéro, au cas où... n'est-ce pas).

Grrrr, je suis même déjà en retard !!! Comme d'habituuuuuuuuude...

Photo special dédicace au 240 poils de la toison de CUI...

B

Credit photo : Levi Poulter by Thomas Synnamon, pour Sensitif

jeudi 5 août 2010

Vulnérable - All through the night

Il pose sa montre sur le chevet après avoir réglé l’alarme.

Le geste est calme et nous fait sourire, complices.

Plus rien n’existe que nous et le présent.

Un baiser léger en prélude, mes mains qui virevoltent, saisissent sa nuque, l'abaisse, l’attire vers moi.

Ma main qui s'insinue sous la chemise. Elle cherche les battements de son cœur qui s’affolent.

Elle trouve sous la pulpe des doigts le délicat mamelon qu’elle affleure.

Sa main qui remonte le t-shirt.

Il me retourne, face au miroir, dans la pénombre.

Saisit à pleine main les seins ni trop lourds ni trop menus.

Palpe, étire, effleure, emprisonne les pointes durcies sous la tendre injonction.

Frissons électriques.

Il devient dur contre mes fesses. Je le sens entre les tissus qui nous séparent encore.

Yeux mi-clos je le regarde sans voir.
Yeux mi-clos, il me voit sans regarder.

Je relève mes cheveux, je veux son souffle sur mon cou.
Ses crocs plantés dans ma nuque.

Plus tard… il joue pour l’instant de mon impatience.

Murmure caresse, les lèvres collées à la peau.

« Coquine, pas de soutien-gorge ? »

Incapable de répondre. Le désir sonde en moi. Profondément. Trop à cet instant.

« Esprit chagrin ? »

« Un peu. Comment le sais-tu ? »

« Ton odeur. Ton calme. »

J’ouvre les yeux alors. Je me repais de son image, de mon image dans ses bras.

Le voile d’ombre se déchire.

Je fais passer le t-shirt au dessus de ma tête.

Dans le même geste, il ôte sa chemise comme j’aime, en la faisant passer par le haut aussi.

Mais il emprisonne à nouveau mes seins.

Son souffle revient sur ma nuque, frôlement léger de ses lèvres qui murmurent à nouveau… inintelligible discours.

Sous la caresse chaude, mon dos se creuse de lui-même.

Je ne vais plus rien maîtriser dans quelques instants et il le sait.

Je sens ses jambes qui s’écartent. Il se cale bien. J’aime sa certitude de l’inéducable.

Devancer ou laisser faire ?

Ma main file vers la ceinture, déboucle, tire, dégrafe.

Mon autre main en appui sur le mur, je me penche un peu vers le miroir.

Je veux rendre mes seins encore plus lourds dans ses mains.

Je veux voir l’indécence du mouvement, du jeu de ses doigts.

Réponse instinctive, il pince.

Agace encore davantage le désir. Impose sa présence. Et m'affole.

Il est dur dans ma main et ma caresse se fait suave, licencieuse.

Sentir à pleine main cette queue chaude et palpitante fait sourdre une fièvre humide dans mon ventre.

Nos yeux se cherchent. Se trouvent. Se perdent.

D’un coup de rein, je presse son sexe entre nos corps, ma main partant loin saisir une fesse, planter les ongles dans la chair. L’attire sans équivoque.

« Garce »

Cette fois la morsure vient, fugace.

J’ouvre la bouche, cri muet. Il sourit, carnassier.

Une main quitte mes seins, son pouce descend le long de mon dos, suit le sillon, écarte, fouille, ses doigts investissent.

Nos avant-bras se touchent, se frottent l’un à l’autre en une promiscuité obscène.

Maintenant ! Je voudrais supplier et pourtant...

Je refuse de basculer. Trop tôt.

Je me redresse.

Je veux autre chose. Aller au bord de la faille.

Je me retourne. Il ne bouge pas. Il lit cette volonté crue. Il la boit. A son tour de se repaître du spectacle.

Etonné l’espace d’un instant.

Sa main sur ma nuque, à l’endroit rendu humide par son haleine, retient ma tête.

Il me retient. Avec une infinie douceur, une indéniable volonté. Je reviens à lui, vers nous.

Puis sa main court le long de mon dos ; il se courbe un peu. Voilà à nouveau ses doigts intrusifs et lents, pourtant happés avidement.

Doucement, nos têtes se rapprochent. Front contre front, et pourtant il n’y a pas de lutte. En équilibre maintenu, fragile.

Il poursuit sa caresse. Je poursuis la mienne.

Il n’existe plus que son membre lourd et chaud dans ma paume.

Il n’existe plus que ses doigts au tréfonds de moi.

We have no past we won't reach back
Keep with me forward all through the night
And once we start the meter clicks
And it goes running all through the night
Until it ends there is no end




mardi 3 août 2010

Vulnérable-s (bis ?)




Parce que nous aimons..., je remonte ce billet en incipit.

Parce que j’ai de la suite dans les idées... (enfin pas toujours)

Parce que j’ai une mémoire (très) sélective et qu’il m’a fallu un temps fou pour retrouver où j’avais vu ceci…

Un petit rien**

faut cliquer mais merci de lire tout le billet avant (parce que je vous connais... vous allez plonger dans ce site)

Personnellement, j'ajouterais encore un petit rien de plus, une perle de lait d'amande douce ou une goutte d'huile sèche...

ou alors un baume...

Et une brune...

B

dimanche 1 août 2010

Tristesse




Avertissement : ce billet est empreint d’une grande tristesse. Si vous ne vous sentez pas en état de la confronter, n’allez pas au-delà de cette ligne. Merci

______________

Il existe une douleur qui m’emporte vers la nausée.

Une douleur que connaissent bien les amants, les amantes, mais aussi les libertins.

Celle que surgit en écho lorsque dans l’autre vie, la « vraie » vie, l’un de nos partenaires, l’une de nos connaissances, l’un de nos amis est touché par un accident de la vie.

Et que par respect pour lui, ou elle, et pour son entourage, on ne peut que de façon très minimaliste manifester sa présence, son réconfort, ses pensées.
Voir pas du tout.

Voilà la rançon que l’on paie à nos heures de liberté, de libertinage.

Et le prix est élevé.

Douleur irraisonnée. Insondable. N'essayez pas...

Voilà qu’en 24 heures, j’apprends que deux personnes dont j’apprécie les blogs et au-delà, la
personne elle-même, sont dans la peine.

Du premier, je ne parlerai pas. Mes lecteurs et lectrices habitués savent.

Le second, je l’évoquerai un peu, en respectant autant que possible son anonymat et je sais que vous ne chercherez pas à savoir qui il est.

J’ai besoin de l’évoquer car j’allais écrire un billet de colère, j’attendais simplement d’être apaisée.

Une colère née du silence. De son silence alors que nous nous sommes rencontrés, que nous avions décidé de prendre le temps de nous retrouver à nouveau… et brusquement le silence.

Sans raison, sans explication.

Alors j’ai refusé de lire ce que tout le monde peut lire, je voulais qu’il m’explique, à moi.

Qu’il s’explique.

Sur cette ébauche de relation qu’il avait souhaité, réclamée et qui n’avait ni engagement, ni enjeu, ni projection dans l’avenir, sinon les plaisirs partagés, la sincérité, l’intensité du moment, la joie du présent…

[oui, je sais, ça fait beaucoup quand même]

Par souci de ne pas être importune, je n’ai pas forcé la confrontation. J’aurais peut-être alors su, et compris.

Aujourd’hui, je comprends.

Je comprends que je suis passé à côté d’un geste d’amitié, par peur d'être importune.

Nous sommes impudiques de nos plaisirs. Si peu de nos états d’âme.

Surtout pas de nos douleurs, de nos peines.

Alors je décide ici d’être impudique au-delà de la limite.

De vous dire. De lui dire.

J’éprouve une douleur insondable, Cher …, dont je ne peux même pas écrire ici le nom ou le pseudo, à n’avoir pu, ne serait-ce qu’en quelques mots, t’apporter un peu de réconfort.

Peu importe la suite qu’aurait eu notre rencontre.

Et il est très probable que tu ne me liras jamais…

Et… mes larmes comme l’eau de l’océan sont d’amertume. Et de tristesse.

Sommes nous si riches d’amitié, le monde est-il si dépourvu de cruauté que nous avons peur d’un signe d’amitié ?

De partager, sourire et larme ...

B

I would not exchange the sorrows of my heart
For the joys of the multitude.
And I would not have the tears that sadness makes
To flow from my every part turn into laughter.

I would that my life remain a tear and a smile.

A tear to purify my heart and give me understanding
Of life's secrets and hidden things.
A smile to draw me nigh to the sons of my kind and
To be a symbol of my glorification of the gods.

A tear to unite me with those of broken heart;
A smile to be a sign of my joy in existence.

I would rather that I died in yearning and longing than that I live Weary and despairing.

I want the hunger for love and beauty to be in the
Depths of my spirit, for I have seen those who are
Satisfied the most wretched of people.
I have heard the sigh of those in yearning and Longing, and it is sweeter than the sweetest melody.

With evening's coming the flower folds her petals
And sleeps, embracingher longing.
At morning's approach she opens her lips to meet
The sun's kiss.

The life of a flower is longing and fulfilment.
A tear and a smile.

The waters of the sea become vapor and rise and come
Together and area cloud.

And the cloud floats above the hills and valleys
Until it meets the gentle breeze, then falls weeping
To the fields and joins with brooks and rivers to Return to the sea, its home.

The life of clouds is a parting and a meeting.
A tear and a smile.

And so does the spirit become separated from
The greater spirit to move in the world of matter
And pass as a cloud over the mountain of sorrow
And the plains of joy to meet the breeze of death
And return whence it came.

To the ocean of Love and Beauty----to God.
Khalil Gibran

Vulnérable (bis)


Parce que j’ai de la suite dans les idées... (enfin pas toujours)

Parce que j’ai une mémoire (très) sélective et qu’il m’a fallu un temps fou pour retrouver où j’avais vu ceci…

Parce que j’aime partager mes secrets*...

Un petit rien**

faut cliquer mais merci de lire tout le billet avant (parce que je vous connais... vous allez plonger dans ce site)

Personnellement, j'ajouterais juste un petit rien de plus, une perle de lait d'amande douce ou une goutte d'huile sèche...

ou alors un baume, parfois apaisant, par nécessité...

B

* Enfin, ça dépend, certains (de vos) secrets sont indiscibles.

** Vos avis, expériences et réactions sont les bienvenus !


Pour la bande son, préférer : Saucerful of Secrets - Pink Floyd 2010