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mardi 4 décembre 2007

Sortez couvert !


Années 80 - Le jour d'avant - Un ponte d'une grande maison de disque européenne.

New York - Cette ville possède une vibration unique au monde. Encore une fois, elle me le prouve. Voilà trois jours que je la parcours, afin de boucler des contrats de prod pour ma maison de disque. Travaillé 20 heures sur 24. Totale tension. Je vais inonder le marché européen de tous ces nouveaux sons disco qui font tant vibrer les new-yorkais.

Il est temps à mon tour de m'éclater. Pas envie de bouges glauques, de garage, de backrooms. D'ailleurs une rumeur m'en dissuade à tout coup.
Douche rapide, costume élégant, dans le miroir de la chambre de l'hôtel luxueux, j'observe d'un rapide coup d'oeil l'athlète, norvégien, grand, blond, sain. En apparence. Sourire carnassier.

Direction le temple. Le Studio 54.

Descendre de la limo, pas besoin de faire la queue comme toute la foule qui s'y presse. Entrer dans l'ancien théâtre à l'italienne, plonger dans le tunnel rouge sombre, parcouru déjà de la faune exceptionnelle. Des grandes blondes élancées, des êtres ambivalents…

Négliger le parterre et la foule. Monter l'escalier étroit vers le carré VIP. Je déclipse quelques billets verts de 100, pour une bouteille. Je balaie du regard, attentif. Laquelle … pour la fin de la nuit, le petit matin, pliée sur la rambarde de l'héliport de la 34ème avant de repartir, pour labourer en plongeant le regard dans l'East River ?

Aucune. J'avise K, l'un des animateurs. Lui glisse ma demande à l'oreille, assortie d'un nouveau papier vert. Il réfléchit. Puis me conduit vers le cœur de la boîte à nouveau.
Le parterre, dénudé de ces sièges. Mega piste de danse. On parcourt les groupes, dans la folie frénétique des néons, des colonnes de spots qui montent et descendent. Folie du beat assourdissant. Et soudain il s'arrête. Me là désigne du menton. Assise sur les sièges rouges.

Une petite asiatique. L'idéal. Joli minois, corps de poupée, bouche épaisse et brune. Mais serrée de près par une … une… fille étrange. Jean noir, pull informe sinon un décolleté en V qui tombe sur l'épaule nue. Assise jambes écartées, comme un mec. Chevelure châtain abondante et bouclée. Pas mon genre. Mais elle a des attentions pour la petite qui, immédiatement, me font bouillir de jalousie, d'envie.

Qui est-ce ?

Une française, 20-21, débarquée depuis 2, 3 mois. Total safe. C'est le maître d'hôtel du Georges Rey, sur la 55 ème qui nous l'a présentée. Elle s'y fait un peu d'argent de poche.

Professionnelle ?

Hey, non ! Pas du tout. Elle prend les manteaux tout en étudiant ses bouquins toute la soirée.

Attendez… vous parlez de la grande. L'autre ?

L'autre… j'sais pas. Connais pas.

Me voilà lancé, travaux d'approche. Assis à côté de la petite. Ca démarre vite. Elles ne sont pas farouches. Elles rient beaucoup. Attirent les sollicitations mais déclinent sans dédain. On leur donne des ballons. Des verres.

Petite animation de streap. La brune est attentive. J'en profite pour en venir mano à mano avec ma petite. Et trouve les doigts de la brune caressant ses reins. Elle ne les enlève pas. Moi non plus.

Très bien, j'ai des arguments qu'elle n'a pas. J'entraîne la petiote sur la piste. Parfait accord de mon grand corps et du petit gabarit.

Dis. Ta copine est bizarre. Elle ne danse pas ?

Oh… non. Mieux vaut pas. Enfin si, elle dansera peut-être là, dans quelques instants.

Ma petite poupée est quand même un peu rétive. Je la conduis à nouveau vers les sièges. Faire doucement pour ne pas affoler.

J. autre animateur se présente devant la grande, la défiant du regard. Elle part d'un grand éclat de rire.

Les Stones - Angie - Ils s'enlacent. Elle se colle littéralement à lui de la partie basse de son corps. Son ventre scotché contre la hanche du danseur. Son buste légèrement en retrait mais animé d'un léger mouvement. Une main sur l'épaule. L'autre sur le sein du type. Il a une main sur sa fesse droite, rondeur bien prise dans le jean noir épais. L'autre sur sa nuque.

Quelques mesures. Et ils nous font un happening. Il passe sa main lentement, au rythme de la musique, sur la fesse, remonte sous le pull, entraînant un peu le vêtement. De l'autre main, il attire sa tête dans son cou. Elle est juste posée. Mais elle n'est pas en reste de mouvement. De son côté, elle bouge bien, lentement, suivant le rythme chaloupé. Et elle lui caresse le sein sans pudeur, après avoir ouvert sa chemise. De son autre main, passé désormais sous le bras du danseur, elle défait la chemise du pantalon, lui prend les fesses, et remonte sa main sur le dos. Ils dansent pour eux-mêmes, indifférents au cercle qui se forme autour d'eux.

Lui passe sa main devant, entre eux. On devine qu'il a saisit une rondeur, on ne voit que la peau. Pas de soutien-gorge. Puis la fait glisser sur l'autre hanche. Alors sa main à elle vient se loger là était sa hanche. Et son pouce va et vient lentement sur l'extrémité de la bosse désormais dessinée.

Elle baisse la tête, se cache le visage de ses cheveux, les ramenant de côté, découvrant la nuque, la figure collée sur bras de l'homme. Alors il lui embrasse la nuque, la mord légèrement. Lève bien le pull dévoilant la base d'une rondeur laiteuse.

Bientôt les dernières mesures. Ils sont presque immobiles. Animés d'un seul mouvement imperceptible. Seule la bouche, sa main dansent. Soudain un frisson parcourt la brune. Elle rejette sa crinière en arrière. Lui tend son visage. Alors brusquement, il plaque sa main sur la main de la belle. Interdisant tout mouvement.

C'est fini. La musique change. Ils se séparent, s'embrassent d'un baiser léger. Applaudissements. Il l'entraîne vers le bar.

La petite est liquéfiée dans mes bras. Gagné.

Mais non. Elle ne veut pas me suivre sans sa copine. Les étudiantes sont chiantes. Presque 4h30. J'accélère, provocateur. La brune jusque là indifférente à mon manège, change d'attitude. Se montre plus réceptive. Quelques allusions qui me font hausser un sourcil. Je perçois son idée. Je leur propose un brunch dans ma chambre du Hemsley. Elle accepte sans hésiter.


Avant que je puisse appeler ma limo, elle hèle un cab. En quelques minutes, nous serons dans la chambre que je ne comptais pas revoir. En sortant du cab, elle a quand même vu que j'ai fait un signe à mon chauffeur, qui a suivi. Étonnée mais sans plus. L'autre en est toute émoustillée.
Moi je suis ravi, j'ai gagné le double bingo.

Surtout que la brune m'arrête avant de renter dans le hall et me fait part d'un ton sérieux d'une demande impérative.

Je lui confirme. Oui !!! J'en ai de toutes sortes.



A suivre.

Voilà… avec un peu de retard. Un impératif. En souvenir de ce temps où ce n'était qu'une rumeur. Avant. L'impératif demeure, aujourd'hui comme hier. Protégez vous ! Portez des préservatifs.

SORTEZ COUVERTS !


http://www.solensi.asso.fr/
http://www.actupparis.org/index.php3

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Angie... angie...

Et qu'aviez-vous?

Petite Fr@nçaise a dit…

Tssss !!! Faudrait arrêter d'avoir la b... dans la tête. Je rajoute donc un mot pour vous.

B

Anonyme a dit…

L'ajout du mot ne m'enlève pas ma b. dans ma tête! Au contraire!