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mercredi 27 août 2008

Trouvée par hasard...

...
cette sublime photo de ... jeans ! Les jeans, une de mes addictions, je l'avoue volontiers. Avec les ... stooooop ! Laissons nous aller à la contemplation. J'ai eu récemment la confirmation que je pouvais être très contemplative... parfois.




PS : lisez attendivement le billet suivant. Il y a un message codé.

vendredi 22 août 2008

D/S - De la domination



On me demande ce qui différencie la domination féminine de la domination masculine.

Je ne crois pas qu’il y ait de différence ; tout dépend de ce quon
cherche. Mis à part quelques jeux, il y a surtout une personne,
un homme ou une femme qui accepte d’être
soumis, plus exactement de s’abandonner de manière
très libre et totale dans un jeu surtout
sensuel à une autre qui possède une autorité naturelle
et spontanée, sans fanfreluche inutile dans un esprit
joueur avant tout.

Je n’apprécie pas vraiment le folklore bdsm, pur et dur, cuir et bas résille ;
je suis joueuse avant tout et j’aime agir avec une certaine subtilité.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

B

PS J'aurais quand même éventuellement pu illustrer ce billet par un dessin de Di emprunté au blog : http://libido.over-blog.com/article-7378426.html

mercredi 13 août 2008

Attente


"Je vous veux impatiente de mes mots...
Je vous veux dévêtue sous votre tenue du jour."

Se mettre à l’écart
Décrocher les agrafes, faire glisser les bretelles pour laisser les seins libres frotter le tissu d’un caraco prune. Baisser les yeux pour regarder les pointes tendre le tissu, se dessiner grâce à la liberté retrouvée.

Puis saisir la jupe du tailleur noir, la relever un peu. Faire glisser lentement, presque malgré moi mais volontaire le string de dentelle noire, lever une cheville, puis l’autre. Rouler en boule le petit vêtement. Le sentir, sentir l'odeur de soi révélée.
Se redresser, sentir l’air sur la peau plus nue que nue, humide, et se sentir soudain si forte, si libre. Se battre contre soi-même et sentir son coeur battre plus fort, avec une ardeur renouvellée.
Sourire à la psyché, mordre ses lèvres pour les gonfler et se trouver belle. Enfin.

Moi si rebelle, j'ai cédé vite. Je suis si joueuse.

Désormais je n’attends que vos mots pour m’effleurer.

vendredi 1 août 2008

Intimité - Elle

Je vous offre à relire un de mes premiers textes :





Après, parfois, rarement, elle laisse la porte entrebâillée.

Je m'appuie au chambranle discrètement, je ne veux pas l'effrayer.

Elle est dans la douche, l'eau ruisselle à petit jet. Elle a posé un pied sur le tabouret de bois. Avec un gant d'éponge velours noire et un savon doux, un savon intime, elle efface nos traces d'amour. Le gant passe doucement sur sa toison brune, caresse ses lèvres, elle est face à moi mais ne me voit pas. Elle ferme les yeux. Sa main guide le gant plus loin, elle tourne un peu, sans précipitation, sans excès.

Puis elle lave le gant une première fois.

Je suis là, tout petit, tout rétréci, j'aimerais tant, mais je ne peux pas. J'ai honte d'être ainsi.

Elle remet un peu de savon, sa main passe derrière vers ses reins, elle se cambre en peu, je vois son mouvement de va-et-vient, j'imagine le gant, dans le sillon profond, j'imagine… et je vois son bras ne plus bouger que d'un léger mouvement, le gant s'attarde. J'imagine qu'il est maintenant là où auparavant, j'ai mis mes lèvres, ma langue, mon gland. Moi tout entier.

Elle lave encore le gant, remet un peu de savon, son bras si long repart dans son dos, essuie le reste de moi, laissé sur son dos.

Puis elle laisse tomber le gant, prend le pommeau de la douche et se rince consciencieusement, le jet à quelques centimètres de sa peau, sur le ventre, la toison, elle le tourne un peu pour le faire partir vers le haut, c'est assez puissant pour l'arroser. Elle se penche un peu, de son autre main elle guide les gouttelettes, puis reviens vers le ventre.

Parfois je vois son corps électrisé par un grand frisson, elle rejette la tête en arrière, le jet part comme un éclair, arrose tout autour. Elle le redirige alors vers son ventre qu'elle projette en avant et le fait doucement tourner en rond. Ca semble l'apaiser, son visage est plus calme.

Je suis fasciné par le filet qui coule de la petite touffe de poils qui termine sa toison.

Elle se retourne, à nouveau fait aller le jet sur ses reins et de sa main, écarte un peu le lobe de ses fesses, laisse le jet couler, toute naturelle. J'apperçois encore le filet, les poils bruns. Je me sens mourir.

Puis elle rince ses seins, son dos. Rapidement. Et s'enroule dans une épaisse serviette, je me suis déjà sauvé. Elle n'aime pas que je l'observe ainsi, sans défense.

Lorsqu'elle est partie tôt le matin, lorsque c'est moi qui part à l'aube, il m'arrive de prendre le flacon, qu'elle cache avec d'autres petites choses qui me sont interdites. Plutôt que le gel de mâle vivifiant, je me lave alors la bite avec son savon. Je m'en met plein les mains. Je garde ce parfum sur mes mains longtemps.

Il m'est arrivé une fois, deux fois... tant de fois, lorsque j'étais en déplacement dans une ville lointaine, de cherche comme un désespéré, comme un fou, comme un junky, le flacon de savon liquide. D'affoler les vendeuses, de refuser les marques prestigieuses qu'elle utilise aussi, de courir les pharmacies, les drugstores, les supermarchés, de supplier, d'acheter toutes les marques de gels. De les ouvrir dans la chambre, d'enrager de ne pas retrouver le parfum à la fois bon marché et si délicat. De pleurer comme un gosse.

Depuis, je lui a volé, puis j'ai soudoyé le pharmacien pour qu'il me mette de coté une réserve de mini flacons de voyage, du même savon. J'en emporte toujours dans ma trousse de toilette avec le gel vetiver, le rasoir…

Parfois une amante trouvée dans un bar, dans un train, un avion, au cours d'un cocktail, découvre le gel parmi mes affaires dans la salle de bain de l'hôtel. Elle est ravie et l'utilise aussi. Si elle savait comme j'ai envie de la chasser, nue, toute mouillée, dans le couloir. Et de balancer ses vêtements par la fenêtre.

Mais je suis bien élevé. Je la raccompagne gentiment jusqu'à l'ascenseur. Je reprend le flacon, me place sous la douche et je me branle avec le gel, longuement. Il m'arrive alors de la voir, elle, à travers la buée, sur le miroir embrumé, voir sa silhouette qui m'observe en se cachant, appuyée au chambranle de la porte.

B