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vendredi 21 décembre 2007

Craftman

On lui avait dit : c'est un drôle d'homme, un artiste fantasque, il vit au fond des bois. Dans les montagnes rocheuses. Pas de route, juste un chemin forestier. Il vit en hermite. Elle avit insisté. Elle était fascinée par son travail du bois.




Il sélectionnait les vieux arbres, ceux qui sont tombés, ou prêt à tomber, les mettait à nu, en faisait la pièce maîtresse d'ornement de maisons de bois de grand luxe. Construire pour durer, construire en totale osmose avec la nature.





Elle avait insisté, obtenu une adresse mail. Il avait fini par répondre. Une française, viendrait de l'autre bout du monde, pour lui ? Il n’y croyait pas. Elle lui faisait de grands discours écolo. Il se moquait d'elle. De sa vie dans la ville lumière, si factice. Elle protestait ! Tout le monde ne peut pas vivre dans les bois. Tout le monde n'a pas cette force. Il avait répliqué : surtout pas une princesse des grands boulevards !

Alors elle lui avait déclaré : je peux venir, avec un simple sac à dos ! J'aime la montagne, je peux y marcher des heures, des jours. Dormir à même le sol. Me laver à la rivière.

Il n'avait plus répondu. Elle s'était lassée. Et puis…





Elle l'avait prévenu,elle était à Vancouver pour plusieurs semaines. Elle avait téléphoné. Elle allait venir. Peu importait s'il acceptait de la voir. Irrité, il lui avait répliqué qu'il partait en randonnée, pour trouver un nouvel arbre. -Emmenez-moi ! Il avait cédé. A sa voix.


Rendez-vous pris, au general store du village perdu. Il l'avait vue tout de suite, avait rigolé. Elle ne tiendrait pas 3 km. Trop précieuse, trop ronde. Elle s'était prétendue sportive, certes elle était bien charpentée, mais typique des européennes, rien à voir avec les canadiennes sportives. Il la domine de sa haute taille, presque 2m. Mais elle ne semble pas impressionnée.




Troisième jour. Il avançait, elle suivait. Sans protester. Bon rythme. Elle s'arrêtait quand il fallait. Lui avait tendance à toujours aller juste un peu trop loin. Le premier soir, nuit dans une cabine, une cabane de bois toute simple. Une fois le dîner avalé, elle s'était enroulé dans son duvet et … s'était endormie ! Elle avait même ronflé un peu. Ah… les femmes ! Il avait regardé un moment la courbe accentuée de la hanche. S'était rappelé l'enfer. L'enfer auquel il avait renoncé. Avait tourné le dos.

Deuxième nuit sous la tente, chacun la sienne. Peu de paroles échangées. Ils s'étaient tout de suite, d'instinct, répartis les tâches. Au petit matin, elle s'était encore une fois levée très tôt. Un repas de fruits, de thé, de biscuits. Une fois tout plié, avec surprise, il l'avait vu reprendre le chemin. En tête. Il avait suivi un moment. Puis avait repris le lead.


Un éboulis de rocher. Ils avaient dû grimper. Dur effort. En sueur, échauffés, ils étaient parvenu de l'autre côté. Elle s'était figée. La forêt s'était ouverte, un lac, la montagne grise, couronnée de blanc.


Elle avait envie de plonger. Mais s'était juste mise à genou sur le bord. Lui n'avait pas résisté. Il avait enlevé son pull, sa chemise. Plongé dans l'eau glacée.






En sortant, en s'ébrouant, il avait perçu son regard affamé . Elle lui avait tendu la couverture, l'avait enveloppé. Frictionné. Il claquait des dents.

-You're totally crazy !! Comment je vais te réchauffer maintenant. Tu vas attraper la mort.

Elle se presse contre lui, puis à genou tire le jean humide. Continue à frotter les jambes bleues, sans ménagement. Lorsque ses mains remontent haut entre ses cuisses, le frôlent, il reçoit une décharge. Il s'étonne. Il est encore vivant.

Lorsque sa bouche se met à souffler sur lui, qu'à deux mains elle empoigne ses fesses, qu'elle le prend dans sa bouche, il n'y croit pas. Il réagit à nouveau. La bête qu'il a enfouit au plus profond de lui revient.

Il tombe à genou, lui prend la bouche, la trouve chaude, gourmande. Elle répond bien. Mais il sent ses vêtements humides de s'être frottée à lui, elle va prendre froid. Alors il arrache, il tire. Elle est nue sur l'herbe de la berge.

Il est tel le couguar, un chat sauvage, il tourne autour d'elle comme un félin, il la sent, la respire, retrouve enfin l'odeur de la femelle, l'odeur de la sueur sur ses seins, sur son ventre, et celle de la cyprine qui suinte entre ses jambes qu'elle ouvre sans pudeur.

Elle l'attire entre ses jambes. Tellement humide et chaude.

Il rugit : Française, petite française…

Il va y mettre les mains, la tête, pour goûter l'abondance. Il entend le clapotis de ses doigts. Le bruit le bouleverse. Seul bruit dans cette immensité. Il se sent redevenir sauvage, il regarde la féline qui se tord sous sa main, sous ses doigts qu'il fait pénétrer maintenant vivement, elle perd le contrôle, arrache l'herbe, griffe ses seins.


Et puis soudain sa voix, timide : Please, fuck me !


Il se relève, la regarde. Où est la furie qui le presse contre sa vulve chaude ? Serre sa tête dans ses cuisses ? Soulève ses reins pour mieux s'offrir.

Elle perçoit son hésitation, alors d'une voix plus assurée, elle réclame plus fort. Les mots en anglais ne passent pas. Mais elle se force. -Lèches encore ma chatte, continues ! C'est bon.


Il se sent basculer, tente une dernière fois de rester humain, de renchérir sur ses mots par des mots tendres. -Petite française…


Alors elle insiste, enragée : Fuck me !


Il la retourne, saisit sa nuque, relève ses reins, écarte ses genoux. Il n'a plus froid, sa vigueur est entière, elle bat sur son ventre. Il la plie, l'enfonce en elle, il la sent couler sur lui, bouillonner. Elle se resserre, elle l'aspire. Il va lentement, il se sait imposant. Elle ne bouge plus, elle savoure sa présence

Puis elle a un curieux mouvement, elle abaisse sa tête au sol. Elle a les reins relevés, offerts encore davantage. Elle se met à osciller, s'accorde à son rythme et d'une voix rauque, redis sa supplique.

Ca déchaîne en lui l'animal, encore plus que sa posture bestiale.


Fucking bitch ! You really like that ! Il crispe les mains sur ses hanches, donne la cadence, ne veut plus rien voir que son vit qui entre en elle. Qui entre dans la femelle. Il relève un genou, s'appuie sur un pied, au-dessus d'elle. L'air s'emplit du claquement vif de leurs cuisses qui s'entrechoquent.


Ils ne gémissent plus, ne se libèrent pas encore. Veulent ressentir pleinement le moment. Il voit son anneau se contracter puis s'ouvrir. Il ose. Il glisse un doigt.

Elle gémit. Elle attrape son avant-bras. Il regrette, il est allé trop loin. Mais au contraire, elle le maintient. Puis cette fois, elle donne toute la force à sa voix.

Il saisit alors ses cheveux, la redresse, l'arque vers lui, la tord, lui prend la bouche. De leurs deux mains, ils guident le membre, il pénètre lentement, elle se fait lourde soudain. S'appesantit sur lui. Elle se mord la main.


Il comprend. Il glisse sa main vers l'avant, s'assoit sur ses talons, la pose confortablement, se retient, l'animal est maîtrisé à nouveau. Ses doigts reviennent sur son ventre, ses lèvres, il fouille dans le vallon, les yeux perdu au loin sur le lac. Elle réagit à nouveau, il la sent repartir dans le plaisir.


Elle veut l'animal. Elle griffe. Il n'est pas en reste. Deux fauves. Ils basculent ensemble vers l'avant, cette fois ne se retiennent plus, la jouissance les fond l'un à l'autre dans le même feulement.


***
Il existe un lac perdu où l'homme et la femme qui s'y égarent redeviennent l'animal totem qu'ils portent en eux. Il est une légende qui commence à courir dans la vallée ... Un couple de couguars qui apparaît certaines saisons. Puis disparaît.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah ces bûcherons nouveau genre.
Ces artisans, aux mains rudes et magiques.
Ils font de l'effet!

Anonyme a dit…

ma foret , mes arbres , mon monde , mes envies

zepatente