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dimanche 13 novembre 2011

Incorrigible ?

Vous êtes vraiment incorrigibles ! je croyais que vous aviez du travail à finir, dit-elle en se dégageant des bras de Jules et repoussant gentiment Jim qui lui mordait avidement l’oreille.

Ah vraiment ? c’est toi qui est incorrigible à aller et venir à moitié nue pendant qu’on travaille ! Je t’avais prévenue hier de nous laisser tranquilles, tu vas avoir la fessée ! gronda Jim

Elle se tourna vers lui, interloquée.

Est-ce ma faute si je dois passer par ici pour chercher mes affaires ou aller à la salle de bain ? Est-ce ma faute si Monsieur le grand architecte a décidé d’installer son atelier privé dans le salon pour bénéficier de la lumière de la superbe baie vitrée sur sa table à dessin ? et ma faute si Monsieur le meilleur copain et accessoirement ingénieur expert en métrés et calcul de portées diverses et variées, a lui décidé non seulement de prendre l’apart d’à côté pour y installer sa garçonnière, ce qui me plait bien aussi, là n'est pas la question, mais encore de l’encourager à terminer ses charrettes ici et de l’aider à ...

Elle fit une pause, pour reprendre son souffle et réfléchir un instant car elle voyait bien leur visage passer d’un air amusé et concupiscent à un « léger » agacement. Son cœur se mit à battre un peu plus vite. Mais elle ne put s’empêcher de reprendre.

De plus je ne suis pas nue mais en t-shirt et culotte toute simple et pas affriolante du tout, je vous fais remarquer, ce n’est absolument pas indécent !

Dit-elle d’un air absolument innocent. La meilleure façon assurément de déclencher l’apocalypse…

Ca suffit ! Une culotte toute simple, c’est encore pire et intolérable. Cette fois-ci, on va te la donner, cette fessée ! tu étais prévenue. On doit terminer le projet. En attendant va te mettre au coin comme une méchante fille et ne bouge plus.

Jule désignait sans équivoque l’angle de la pièce en pleine lumière.

Elle se planta devant eux, mains sur les hanches.

A mon âge, si vous voulez me donner la fessée, il faudra aller jusqu’au bout et me donner une vraie fessée. Sinon, oubliez, j’ai mieux à faire !

Elle regardait alternativement l’un et l’autre, sachant que quelque chose d’intéressant se passait. Ni l’un ni l’autre ne se concertait, mais leurs corps affichaient une nonchalance que leurs regards démentaient.

Jim s’approcha et planta ses yeux dans les siens tout en attrapant un téton révélateur qui pointait à travers le fin jersey. Tu n’as pas de soutien-gorge, dit-il sur un ton froid et accusateur. Va au coin, méchante fille, sinon ça sera pire !

Pire, pire… elle se demanda bien ce qu’il avait en tête. Et puis, ses amants étaient habitués à la voir déambuler ainsi et ne s’en plaignaient pas. Quelle mauvaise foi ! En grimaçant, elle s’échappa de l’étau de ses doigts et se résigna, intriguée par la situation tout autant que confuse.

Le front sur la vitre, les mains croisés sur le haut des reins, dans une attitude faussement contrite dont elle n’ignorait pas l’impudence, elle laissa peu à peu son cœur reprendre un rythme normal, n’y parvenant pas tout à fait. Incapable de maîtriser pensées et images de ces deux là, si différents et si complices quand ils décidaient d’être soit les meilleurs gars du monde, gourmands et coquins, soit de mauvais garçons.

Elle était bien consciente que sa présence à quelques mètres n’était certainement pas le meilleur facteur pour favoriser la fin du travail de ses deux amis, et c’est bien pourquoi elle avait accepté de se tenir là, situation à la fois intéressante et embarrassante. Lequel des trois craquerait le premier ?

Elle se dit soudain que peu importait, décidant de pleinement savourer ce moment. Calmer ses pensées désordonnées, se recentrer sur son corps pour chasser l’appréhension tout autant que l’émoi. Elle y serait presque parvenue si un mouvement dans la maison d’en face n’avait attiré son attention.

Qui l’épiait sinon cette voisine toujours indiscrète. Et depuis combien de temps ? qu’allait-elle répondre si demain elle lui demandait pourquoi elle s’était si longtemps tenue contre la fenêtre ? A la pensée de dire la vérité, une vive chaleur monta de son ventre et elle vacilla. Elle dû mordre l’intérieur de sa joue pour ne pas gémir.

C’est ce moment que Jules choisit pour l’interpeller. « Assez pour aujourd’hui, on arrivera à rien de plus ; nous sommes prêts et toi, es-tu prête ? »

Evidemment, que je suis prête !

Jules avait tiré une chaise au milieu du fouillis de la pièce tandis que Jim écartait quelques vieux fauteuils pour faire passer son tabouret et se positionner bien en face.

Et bien, lequel commence ?

Mais à vous de choisir, gente dame, ne sommes nous pas vos chevaliers servants ?

A nouveau, elle les regarda l’un après l’autre. Ils ôtaient l'un sa chemise et l'autre son sweat, elle eut envie de leur sauter dessus à la vue de leur corps, envie de... Quelque chose dans les yeux de Jim, une lueur sombre, la fit presque renoncer et fuir. Pourtant elle le voulait lui. Et ce qu'il avait derrière la tête.

Mais elle voulait Jules aussi car elle le voyait solide sur ses jambes, assuré et tranquille. Rassurant. Ca serait donc Jules d'abord.

Jules ne se fit pas prier. Sans trop savoir comment, elle se retrouva sur ses genoux, les premières claques tombant de manière désordonnées et légères sur le plein arrondi de ses fesses. Elle se mit à protester et battre des jambes.

Jules s’interrompit et la replaça correctement, le ventre bien callé contre ses cuisses. Plus fermement qu’elle ne l’eut cru, il la saisit à la taille.

Tu vois, tu ne sais pas te tenir. Il est grand temps de te corriger afin de t’apprendre. Sois sage !

Non mais, c’est toi qui fait n’importe quoi !

Elle protestait devant tant de mauvaise foi évidente. Sa prise assurée, Jules commença à claquer chaque fesse l’une après l’autre, avec régularité, ici ou là, ni trop fort ni trop léger, déclenchant évidemment davantage de protestations et piaillements au bout de quelques minutes.

Nan mais ça suffit maintenant, j’ai compris ! Je ne vous embêterai plus !

Jules se contenta de s’interrompre quelques instants pour lui caresser les fesses, les flatter un peu, en prenant soin de passer le pouce et l’index sous les élastiques du tissus pour les tirer et les faire disparaître dans la raie de ses fesses, insistant peut-être un peu trop au passage pour enfoncer le tissus innocent dans les fentes.

Elle voulut le chasser de sa main mais il l’attrapa et se remit à claquer les fesses nues, le bruit sec et différent, plus percutant, emplissant la pièce.

La douleur jusqu’à présent supportable ne tarda pas à l’électriser, chaque claque provoquant une sensation insidieuse dont elle ne savait si elle voulait que ça s’arrête ou que cela continue.

Ses gémissements nouveaux ne provoquèrent aucun répit, sinon celui bref mais qui lui parut une éternité de la culotte abaissée jusqu’à mi-cuisse.

Cette fois-ci, le bras de Jules donnait de l’ampleur aux claques, les soulevant en un mouvement qui alternativement faisait s’écarter chaque fesse. Elle ne tarda pas à sentir le souffle de l’air sur sa fente, sur son intimité ainsi révélée. Et plus encore, plus le mouvement s’amplifiait et plus ses reins se soulevaient à la rencontre de la main devenue plus vigoureusement caressante que cinglante.

Elle reprit conscience alors de la présence de Jim. Nul doute qu’il n’avait rien perdu de ce qui avait précédé, assis sur son tabouret et dominant la scène. rien perdu de sa docilité à recevoir cette correction mais maintenant, il avait ausssi une vue imprenable sur son intimité que certes, il connaissait déjà mais dont l’humide indécence ne laissait pas lieu à interprétation.

Et justement, Jim choisit à ce moment d’interrompre Jules.

Attends, dit-il, voyons voir, il se passe quelque chose qui m’intrigue...

Faisant définitivement glisser la culotte à terre, il remontant lentement une main entre ses cuisses. Cette main était fraîche et la fit frissonner. griffant jusqu’en haut de son entrejambe puis à plat sur son pubis soulevant ainsi son ventre, son cul, écartant ses lèvres intimes, pénétrant...

Dans le silence, le bruit n’en fut que plus sonore. Bruit de succion provoqué par les doigts de Jim allant et venant entre les lèvres mouillées, plongeant dans son con béant pour s’imprégner de sucs poivrés et les extraire, les étaler sur les cuisses, sur les fesses incandescentes en un baume tiède mais peu apaisant.

Elle sentait leur souffle, elle sentait les paumes de Jules l’écarter encore davantage. Fesses et cuisses largement ouvertes sous les paumes de Jules, offertes à la main inquisitrice de Jim. Aux deux doigts qui revenaient à la source et au pouce qui prenait appui sur les plis resserrés du cercle clos de son cul. Prenant ainsi le pou palpitant de son intimité, si révélateur de son émoi incontrôlé.

Elle grogna plus qu’elle ne gémit sous cette inquisition, mal à l'aise mais se retenant encore de quémander une caresse plus pénétrante.

Honteuse de se retrouver ainsi exposée. Honteuse d’aimer cette indécence. D’aller au-delà de la bienséance, même dans la débauche. Voulait-elle s’affranchir davantage ? Son corps qui se tendait de lui-même, la trahissait, réclamant plus.

C’est bien ce que je pensais ! triompha Jim.

Salaud ! se défendit-elle encore.

Je crois qu’il est temps que je cède ma place. Notre dame est plus que prête. Jim, je t’en prie ?

Attends. Remettons notre vilaine au coin quelques minutes. Vu de loin comme de près, je trouve ce spectacle très plaisant et j’ai bien envie de faire un dessin.

Certainement pas ! Je te l’interdis.

Très bien, alors continuons maintenant… dans la chambre, on sera plus confortables.

Elle sentit les mains chaudes de Jules la saisir sous les aisselles et littéralement la porter jusqu’au lit où s’asseyait Jim.

Jules la posa nue devant lui. Jim la saisit aux hanches et l’attira pour caresser la peau halitueuse, perlée de sueur, sentir son ventre, son sexe, odeur envahissante mêlée de sueur et de sucs impudiques, plantant ses ongles dans la chair rose et brulante de ses fesses. Il leva les yeux vers elle.

Avidité ou supplique, elle ne sut jamais vraiment ce qu’elle y vit. Le vertige la fit à nouveau basculer cette fois sur les genoux de Jim.

La main longue et fine de Jim frappait de manière bien plus cinglante que celle de Jules, rappelant la morsure d’une lanière de cuir.

Elle protesta cette fois fermement, sentant les larmes monter à ses yeux. Cela devenait désagréable et ne lui plaisait pas du tout.

Mais Jim lui saisit les cheveux, attirant son visage à lui.

Tu as demandé une vraie fessée, n’est-ce pas ?

Elle affronta son regard, persuadée que peu importait la réponse. Il aurait pourtant suffit d’un mot pour arrêter, elle le savait, mais elle en enfouit l’idée loin, très loin en elle.

Sauvagement, elle eut envie de mordre cette bouche amante et de basculer ; elle ne fut stoppée que par une nouvelle volée. Intense et cruelle. Ce qu’il fallait quand il le fallait.

Elle hurla le prénom de Jules, tendit la main pour s’accrocher à lui, le voulant aussi proche que possible, en dernier recours. Il n’y aurait pas de merci et elle céda.

Comme une houle qui s’amplifie, vague après vague, son corps se laissa aller.

Et les doigts de Jules, plongeant dans son intimité béante, forçant son cercle intime, lui procuraient en même temps un plaisir coupable et hallucinant.

Après un long moment, aussi brusquement qu’il avait commencé, Jim s’arrêta. Elle n’en prit vraiment conscience que par le silence qui avait empli la pièce. Elle avait chaud, son corps tanguait encore, elle avait mal mais le temps était comme suspendu.

Jim avait peut-être dit « ça suffit ». Elle sentit Jules toujours derrière elle, senti sa verge tendue battre entre ses cuisses. Elle rampa sur le lit sans le lâcher, entraînant Jim avec elle, sous elle. C’est Jules qui la prenait et c’est Jim qu’elle embrassait, dont elle saisissait le membre dur pour le caresser contre son ventre.

Sans difficulté, Jules pénétra son cul brulant. Elle sentait sa main peser sur ses reins pour mieux les creuser. Son ventre dur heurter ses fesses rougeoyantes. S'ouvrir pour mieux l'enserrer.

Il avait peu de prise, et pourtant les impacts étaient puissants. Il allait jouir et il allait jouir vite. Elle le vit dans les yeux de Jim, elle le sentit dans la crispation de ses mains sur ses seins.

Le jus chaud sur ses fesses, le grand corps qui bascule pour se détacher sans pour autant s’éloigner. Jim la renversa sur le dos, descendit lentement ses mains pour lever ses genoux, les écarteler davantage, passant ses bras sous ses cuisses, soulevant haut ses fesses incandescentes, décolant haut du lit le bas de son corps.

Il attendit, un instant infini, qu’elle s’empale d’un seul mouvement de son ventre, mouvement volontaire et dépravé.

Ce n’est pourtant que lorsque qu’elle sentit son membre heurter au plus profond d’elle qu’elle arriva à se perdre.

B

8 commentaires:

doigt de miel a dit…

Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas eu droit à un de vos textes :-)
C'est très beau. Impression d'y être en vous lisant :-)... J'adore la petite pause au milieu... ça fait comme une respiration avant que tout bascule (enfin surtout la demoiselle ;-)
Des bises !

usclade a dit…

Des charrettes comme cela, j'en redemande... avec ou sans Jim, mais avec un acolyte il est plus facile de rester ferme :-)

Philo a dit…

Quelle chaleur d'un seul coup !
Je ne supporte même plus mes chaussettes !!
( pas étonnant qu'on en retrouve un peu partout ... )
Et la version où l'homme est fessé ?
Je dis ça, je dis rien ...
Bises B.

PSganarel a dit…

Quelle belle partition. Je reste essoufflé de l'avoir avalée d'une traite...-)

Ophélie Apeausiopèse a dit…

Je passe outre la timidité..

Votre texte m'a transporté.
Plus que l'excitation dans les écrits érotiques, je recherche la fascination et vous savez la forcer.

Cyril a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
enfant gaté a dit…

Il ya ;longtemps que nous n avions eu un de vos textes erotiques... Quel Bonheur!

FLOW a dit…

Incorigible mais pas incorrigeable donc...
Je vois que l'ordre des choses est respecté ! ^^