Je fantasme d'un salon littéraire d'un autre temps…
Je fantasme de correspondances épistolaires d'une mode surannée…
Je fantasme des cours moyenâgeuses où l'amour courtois, moins platonique que l'on ne croit, enflammait la plume des cadets du pays d'Oc et le luth des nobles dames.
Je fantasme de lire une correspondance corrosive et suave, joueuse et tendre, sucrée et acidulée, perverse et délicieuse, entre
Elle : http://gicerilla.hautetfort.com/
et
Lui : http://lostxway.canalblog.com/
(Se connaissent-ils ? Il ne me semble pas ? Pourquoi ces deux-là, je l'ignore... J'espère ne pas les choquer, ne pas être intrusive... après tout, un fantasme n'a pas vocation à être concrétisé)
Publiée à la manière de celui-là :
http://extravagances.blogspirit.com/
Oh… les unes et autres, ne soyez pas jaloux ! Vous savez mon admiration, vous avez aussi du talent, de l'élégance, du brio… vos mots, musiques, images comblent mes errances immobiles et voyeuses et me laissent souvent pantelante.
J'ai d'autres fantasmes de jeux virtuels, de défis, de correspondances épistolaires à la lecture de vos blogs.
J'aimerais avoir la technique permettant de créer un salon littéraire sensuel et virtuel, une sorte de club libertin où les plus timides et pudiques se glisseraient en tout confiance tout autant que les grands carnassiers (qui ne sont pas si impudiques que ça... croyez moi !) et autre louve ou chatte,
jouant de leurs mots, du dessin numérique de leurs courbes et leur pic, sur la piste de danse ainsi offerts à la convoitise de nos esprits libidineux
ou dérobés dans de petits salons privés capitonnés où nos regards caressants et respectueux n'effleureraient qu'un instant leurs ébats épistolaires lascifs ou fiévreux
et vous y inviter.
Je fantasme aussi de tous ces courriels dont nous ne saurons jamais rien et c'est tant mieux, de ces appels effarouchés ou enflammés, de ces refus d'une rencontre qui ferait tout sévaporer et de ces rendez-vous qui...
Je fantasme des émotions et des sensations si généreusement échangées et partagés mais tout aussi vicieusement provoqués, puis différés et privés. Nous ne sommes pas des anges...
Ce lieu existe peut-être déjà... créé de lien en lien, mais j'aurais aimé en être la tenancière...
Tenancière d'un salon libertin virtuel, j'ai raté ma vocation !
Et surtout, je vous trouve ainsi, Messieurs, vous dont les aveux sont si difficiles, si charmants, si vibrants.... et vous découvre, encore et encore
Mesdames, qu'en pensez-vous ? En cravate, en chemise blanche ou noire, en jeans, string, boxer ou à poil(s)...
et je fantasme parfois de les rassembler dans un salon libertin virtuel pour notre bon plaisir.
B
dimanche 2 mars 2008
Fantasme d'un salon libertin
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1 commentaire:
En fin de compte, vous n'étiez pas si bien cachée.
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