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dimanche 9 mars 2008

De la sodomie - Madame Caroline fait cours de tendresse et de lubrifiant...

Avant-propos

Je m'adresse ici aux femmes essentiellement. Messieurs, chers lecteurs, je vous tiens tous pour gentlemen, amants gourmands, parfois un peu vicieux, mais juste le nécessaire. Donc à la rigueur, lisez seulement le petit texte à la fin (comme je connais quand même votre goût non avoué pour les magazines féminins... je sais fort bien que vous lirez tout).


Je ne suis ni moralisatrice, encore moins hygièniste, ni experte en sexologie de comptoir. Je laisse aux gays le souci d’exprimer leurs avis sur la question, si ça leur chante, et en la matière j’ai assez de discrétion pour ne pas harceler mes amis sur leur ressenti.

Les ados, passez votre chemin, je n’ai pas vocation à la pédagogie. Je ne m’adresse qu’aux adultes hétéros consentants. Voir bi, j’ai l’esprit large (et pour ceux que ça intéresse, si j’ai l’esprit large mon cul n’est toutefois pas un boulevard).

C’est si je veux ! ou pas…
OUI, mille fois oui. Les filles si vous ne voulez pas, n’appréciez pas, si lui n’a pas envie… rien n’est obligatoire. Il n’y a pas de check-list pour décoller vers le nirvana, pas de mode d’emploi et recettes imposées. Pas de menu fromage et dessert compris. Il faudrait faire ci et ça, comme ci et comme ça, parce que c’est la mode ? Hey ! Réveillez vous ! Jouissons sans entrave mais ne subissons pas de nouveaux conformismes. Bref, prenons à la carte.


Et si votre amant n'aime pas... oui, ça arrive, passez à d'autres jeux !

Cadeau
Gniiiii ??? Mon cher Valmont, dès les premières caresses échangées, c’est cadeau. Qu'est-ce que c'est que ce piège de penser qu'une belle et bonne sodo est extra-ordinaire ? Donc un truc à valoriser. Mesdames, prenez un instant de médiation et souvenez vous la dernière fellation qui ressemblait plutôt à une exploration profonde de votre oesophage. C'était pas cadeau ?

Tabous, interdits et transgressions
La sodomie est encore interdite par la loi dans certains Etats. Cela reste un tabou dont toutefois on se joue là et ailleurs avec beaucoup d’hypocrisie, notamment lorsqu’il s’agit de se marier encore vierge, preuve à l’appui.
Et fort heureusement, cela reste un tabou.


J’ai beaucoup de compassion pour ceux qui s’affichent « sans tabou », grands menteurs ou grands malades à mon avis. Et de façon très amusante, souvent les premiers à ajouter immédiatement « avec certaines limites, ne pratiquant pas ceci ou cela ». Ah oui ??? viens par ici mon petit agneau. Je faire te faire pleurer ta mère… non mais !
Dans un autre ordre d’idée concernant les tabous, j’ai eu un compagnon très inventif, pas avare d’explorations et d’idées soft ou hard, qui se volatilisait une semaine sur cinq. Agacée, puis franchement vexée, j’ai fini par comprendre… les tabous des uns ne sont pas toujours ceux des autres, l'important c'est d'en parler, de communiquer. Je reviens sur ce point plus loin.
Un dernier mot, on dit souvent ici ou là, que pour la dame, un bon moyen de refuser serait de proposer au gentilhomme d’y passer… mais les gentlemen ne sont plus ce qu’ils étaient (le furent-ils jamais, n’est-ce pas mes mignons ?) et la dame s’expose ainsi à quelques surprises, pas forcément désagréables mais faut assumer !

Humiliation et jeu
Il y aurait beaucoup à dire… ça risque d’être trop long. Passons au point suivant.


Hygiène
[Bri, ne sois pas prude… le jeu en vaut la chandelle si l’on peut dire] Ok. De nos jours, on a déjà du mal à enseigner aux gamins à se laver les mains… alors pensez, leur dire comment se laver, s’essuyer correctement et qui plus est lorsqu’il s’agit de faire crac-crac. Bon, je crois mes lecteurs fort bien informés mais quand même. L’un contre l’autre, en duo, en trio, avec brio… soyons propres certes, sans excès. Laissons les lavements aux joyeux lurons du bdsm.
Mais n’oublions pas que mettre les doigts partout, et plus si affinité, faire des allers-retours et des détours demande un peu de précautions d'avant et après, et l'usage du savon, même entre personnes parfaitement saines et qui se connaissent depuis longtemps.

Les petites choses indispensables
Là où il y de la gène… Nous vivons au XXIè siècle ! Non, les filles vous ne passerez pas pour des chaudasses filles de mauvaise vie en mettant avec une relative discrétion peut-être mais bien en évidence gel en plus des préservatifs.

Pareil pour les garçons. Cette attention ne devrait pas effrayer la dame mais au contraire la rassurer. Ou alors vous vous y êtes pris comme un manche.
Le plaisir reste un jeu, y incorporer ces petites choses avec [doigté] virtuosité en fait partie.
Euh… pour les sextoys cachés ou exposés, je n’ai pas d’avis. J’suis pas le Dr Ruth. (Mais leur usage aussi participe au mieux être et au jeu.)

L’après
Même si nos histoires parlent souvent de l’avant et pendant, force est de constater que l’on reste discret et pudique sur l’après. Parce que là, nous affrontons l'intime.


L'intensité donnée dans les gestes, les mots, parfois le simulacre de violence ou d'humiliation, tout n'a été que jeu et partage, complicité et sensualité. Il faut savoir terminer la partie en beauté.

Moments parfois de grand désarroi et de grande solitude. C’est dans l’après, dans les petits gestes rassurants, les attentions, que s’apprécie aussi, peut-être surtout, la complicité de s’être ainsi donnés l’un à l’autre. Enfin, c’est mon point de vue et je le partage.

Discutons, communiquons
Papoter, papoter… enfin c’est selon. Il y a je l'ai dit, une part de jeu dans le refus, voire une envie de se laisser contraindre pour l’une, de vaincre pour l’autre.


Il me semble important de savoir écouter aussi le langage du corps, le respecter. Y compris son propre corps, et celui de l'autre.

Mais peut-être est-ce le regard qui en dira le plus.
Le regard me dit Marie-Chantal… je ne suis pas contorsionniste !


Bien qu’il soit bon de se laisser emporter par le feu de l’action, il est aussi fort agréable de prendre le temps de s’échanger quelques regards [obscènes] tendres. Ainsi, je me permets de signaler, même aux inconditionnels de la levrette, que des variantes existent, l'étoile par exemple... euh enfin à vous de découvrir.

Bref, pour trouver une certaine harmonie, la partition se joue ou s’improvise à deux.

J’arrête…. Ca va devenir ennuyeux. Les deux lectrices (lecteurs ?) qui ne se sont pas perdus aux détours de cet exposé auront donc droit à la petite histoire.

Madame Coroline fait cours de tendresse et ... de lubrifiant

Dans le cul c'est pas dégoutant.

Madame Caroline est une bourgeoise bon chic bon genre qui s'est trouvé un nouveau passe-temps pour réunir ses copines. Madame Caroline vend des joujoux pour les femmes en réunion, elle n'y invite pas les garçons.Un jour elle nous étale, ses petits cônes, ses canetons, ses petites lingeries coquines à trous en dentelle et en latex, ses flacons tout mignons.

Elle détaille les petits objets.

Mesdames et oiselles, celui-ci vous pouvez vous le mettre dans le con pendant que Monsieur, par derrière, vous pigne gentiment l'oignon.

Marie-Chantal proteste. Ah non, dans le cul c'est dégoûtant !

Alors Madame Caroline, prenant un flacon, nous dit doctement.

Non, dans le cul ce n'est pas dégoûtant. Mais souvent si vous voulez aider la chose et que vous êtes un peu sèches, j'ai un remède pour votre époux, votre amant.

Voyez-vous pour moi, la première fois que je me la suis fait mettre dans le cul, ça a été renversant. On était une bande de potaches, on avait à peine 20 ans. On révisait tous ensemble les partiels. La fatigue aidant, un à un les étudiants sont partis à travers la ville, chercher un repos reconstituant.


Je suis restée seule avec un ami persévérant, il voulait absolument la moyenne en droit constitutionnel, il avait manqué une partie du semestre. je détestais la matière. On se faisait réciter l'un l'autre, en se donnant des gages gentiment, pour vaincre la fatigue sans stimulant, on n'était pas des adeptes. Une sorte de strip-poker intello. Une chose en entraînant une autre, -je te pince le nichon si t'as pas la réponse -tu sais pas ? Enlève moi ton t-shirt, ton boxer, on rigolait bien.

On a fini sur le tapis, tendrement rapprochés enlacés, nus comme des vers, sauf les chaussettes, on était très pudiques. Innocents et chastes, on ne pensait pas à mal.

On s'échangeait le gros bouquin, qui restait entre nous.

Il me pose une question ardue. Je n'ai pas la réponse, lui à court de gage me dit : Maintenant, je t'ai embrassé la motte, tu m'a léché les couilles, enfin… léché… t'as pas vraiment insisté, c'était plutôt un bisou. Soit tu me suces, soit je te mets un doigts dans le cul ! Allez cherche encore, rappelles-toi !

Pfffft, t'oseras jamais. Et je crois que je sais, la réponse est …

Nan, nan… tu t'es plantée !

Je lui prends le bouquin, me retourne.


Vas-y ! et je t'interdis de regarder le bouquin par-dessus mon épaule.

Un moment d'hésitation... Euhhhhh en fait, non parce que, dans le cul… enfin… c'est dégueu !

Le pleutre !!! Je ricane.

Très bien, je te dois un gage. Si tu réponds à celle-là, tu m'encules. Sinon, c'est moi qui te mets un doigt et qui te suce.

Regard affolé, le pauvre jeune homme. Je cherche, je cherche, une question bien difficile.

Enfin je trouve. Je pose la question. En fermant le livre.

Silence… Ah ah ah… tu ne sais pas.

Non, c'est toi qui triches. De toute façon, je suis gagnant dans les deux cas. Je ne joue plus.

Je triche, je triche ! Pas vrai. Avoue que tu ne sais pas la réponse. Avoue le.

Nouveau silence. Je remue un peu du popotin.

Écoute je veux bien… enfin, je veux bien par devant, mais …

Je le regarde, son érection est maintenant bien évidente.

Non ! T'as peur ! Pffft ... il faut respecter le gage. D'ailleurs moi j'adore ça, un peu de lubrifiant et zou ! Je vais cherchez ça.

T'es folle. Ecoute ! C’est NON. Je reviens de 6 mois au Club M*d, j'ai été G.O. Toutes les nanas que je me suis tapé, dans le cul, parce que... , ou à cause du mari, ou les fausses vierges… j'avais l'impression d'être un trafiquant de lubrifiant, de préservatifs, t'achètes pas ça avec les boules du collier... L'impression aussi d'être un god ambulant. Je suis peut-être pas bien monté mais j'ai de l'endurance, elles se passaient le mot, faisaient des concours. Certaines n'avaient même pas la décence de se préparer un peu, de se laver. Remarques, je m'en moquais... . J'ai pas peur, je suis juste dégoûté.

Je réfléchis. Je lui dis d'une voix douce : Mais moi, j'ai envie.

Hey ! je suis pas le bon ami qui te rend service ! t'abuses là.

Moi, un ton encore plus bas : En fait, jamais fait. Mais, quand parfois, il me met un doigt, c'est encore meilleur. Alors, je voudrais savoir. Apprends-moi. Redécouvre avec moi. Puisque tu as déjà fait, si t'es doux, c'est mieux qu'avec un autre qui voudra juste me prendre comme ça. Non ?
Et je change de ton : et puis j'en veux de ta queue !!! non t'es pas mon pote, je la veux. Et tu me dois ce gage !

Il me regarde attentivement, prend un moment puis récite par cœur la jurisprudence demandée. En ajoutant : mais tu as triché, ça, il nous l'a donné seulement dans le cours, c'est pas dans le bouquin.

Il s'est couché doucement sur moi, m'a caressée, embrassé la nuque, j'ai fondu comme un marshmallow sur une pique.

Quand j'ai été très moite, il s'est imprégné la queue de mon jus, a rajouté sa salive. Il m'a pénétrée tout doucement, lentement. Sensation nouvelle, étonnante, brûlure et en même temps éblouissement.

Il s'est retiré, est parti dans un coin. Désolé, je ne peux pas, trop d'images. Ca me rend méchant. Je vais te faire mal.

Je t'en prie, c'était bon, nouveau. Oui, ça fait un peu mal. Mais faire l'amour simplement aussi, parfois. Et j'ai aimé, ça confirme ce que je pressentais. Reviens, montres moi encore. Et je te les ferais oublier.

Je suis allée le chercher. A nouveau enlacés, tendrement collés. Doucement, puis … et puis, la position, son souffle, mon attention, nos mots mêlés puis tus, le dialogue de nos mains, sa retenue et en même temps, la tension, quelque chose s'est débloqué chez lui, chez moi.

On a découvert, même lui, comment faire en étant en harmonie, comment s'arrêter lorsque l'autre ne peut plus, quand se laisser aller à ruer du cul pour qu'il aille plus profond, quand se maîtriser pour qu'elle revienne s'enfoncer d'elle-même.

Quand enfin se libérer des entraves. On a été emportés.

Sous la douche, on est redevenu des gamins pudiques mais consciencieux. Et puis il s'est endormi sur mon dos et en me disant doucement : merci.

Madame Caroline arrête son récit, la bouche sèche. Regarde son audience. Les jambes de certaines sont désormais un peu écartées, les autres au contraire fortement croisées. Une dame en tailleur pantalon a mis ses deux mains au chaud dans son entrejambe. Les bouches entrouvertes, ou au contraire qui se mordent. Toutes ont le regard un peu perdu.

Marie-Chantal ouvre la bouche.

Madame Caroline l'arrête de la main. Je n'ai pas fini. J'ai dessiné ce flacon et je nommé le produit Go ! Go !G.O.

Alors Marie-Chantal s'exclame, d'une voix de gamine :
Madame, Madame, j'en prends 5 !!!

B

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien qu'étant plus un homme qu'une femme, j'ai tout lu.

Je suis d'accord avec tout. C'est vrai qu'aujourd'hui, ces messieurs donnent plus volontiers leurs fesses qu'avant...

Le passage évoquant le strip poker m'a rappelé d'excellents souvenirs de jeunesse et m'a donné envie d'y rejouer.

Anonyme a dit…

merde je ne savais pas que le droit constitutionnel c'était de la sodomie de coleoptere !

Petite Fr@nçaise a dit…

@502
Ah... voilà donc au moins un sujet sur lequel nous sommes d'accord.

@waid
Pas de gentille binôme avec qui le travailler peut-être ?

Anonyme a dit…

j'étais tellement sage quand je le travaillais que je n'y aurai même pas pensé !

waid

Anonyme a dit…

Bon, eh bien j'ai tout lu ! Pour être honnête, je dois dire que la fin a plus retenu mon attention que le début et je crois que je vais reprendre mes études...

Anonyme a dit…

J'aimerais bien participer à ce genre de réunion "tupperware", moi !... Oui, j'ai tout lu et je vote pour (excusez-moi, je suis encore dans le trip de dimanche :)
Bises

Libertin a dit…

Tout est dans le titre.
tendresse et lubrifiant !
Avec quelle habileté tu sais dispenser tes cours,
c'est ...renversant !
(au sens de prise par l'envers bien sûr).

Je t'en...t'embrasse (ah ! Cette orthographe !)
L