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samedi 22 janvier 2011

Mettre au ban(c)


Mettre au ban est une expression désuète qui prête à confusion avec la nouvelle acception du mot banlieue, territoire désormais intégré à la ville.

Autrefois, cela signifiait exiler hors de la ville et de la juridiction seigneurial. Mettre à l'écart.

Le ban était la proclamation officielle qui signifiait l'acte.

Il y a une autre confusion avec une mise en accusation, venant d'un fait, "être [mis] au banc des accusés".

En matière de blog, j'ai tendance à mettre au ban sans appel. Et je n'y reviens pas.

Je rejette de ma liste de favoris, agrégateur, contacts. Hors les murs ! Ailleurs, j'effleure les commentaires de l'auteur banni sans les lire.

Certains s'étonnent, d'autres protestent, se vengent. "Vous ne me lisez plus ? Et bien je ne vous lis plus non plus !"

Bah oui… so what ?

Hier, j'ai procédé à une nouvelle mise au ban personnelle. Quelques phrases de trop, intolérantes, venant d'un libertin qui plus est.

Aucune envie de surenchérir, ou de justifier mon argumentation.

Il y a des batailles que l'on ne peut gagner. Inutile de combattre.

Ca ne fait de mal à personne. A vrai dire, ça n'a aucune importance. Et ça me préserve.

Comme un clin d'œil, la nouvelle campagne vient ce matin fort à propos taquiner mon oeil.

Je me dis que j'aurais pu afficher bien plus scabreux, comme mise au banc. Une autre fois.

La version féminine...


Une petite note rigolote, pour finir. Oui, certaines musiques et moi, ça le fait grave... Faut pas se fier aux apparences, never ever.

7 commentaires:

photaphil a dit…

Mettre au ban ce n'est pas bien, alors: banban culcul
(Si vous me cherchez je suis déjà dehors...)

Anis a dit…

Tout d’abord, regarder ces belles images en écoutant un bon rock, ça le fait.
Et je me disais que s’ils restent longtemps dans cette position ces deux là, ils risquent de prendre cher ! Rire
Alors pour ce qui est de ta mise au ban de certains, je n’ai pas grand-chose à dire puisque c’est ton espace et que si on ne peut pas faire comme on veut chez soi, où va-t-on…
Perso, j’ai été victime d’intrusion par un bloggeur qui s’est donné le droit de mettre lui-même son blog en lien en fin de mes billets dans l’application « faire un lien vers ce billet » que j’ai enlevée du coup, et ho, tu t’crois chez mémé ?
Comme ceux qui se lâchent méchamment, envoient des « c’est nul c’que tu dis » si t’aime pas, t’as qu’à passer ton chemin.
Le blog c’est un instant convivial de partage virtuel, une détente et surement pas un endroit pour se prendre la tête, pour ça, la vraie vie s’en charge.
bises

Comme une image a dit…

Je trouve assez croustillant que vous condamniez irrévocablement un individu pour « intolérance ».
De mon côté j'ai beaucoup de mal à brûler ce que j'ai adoré (je pardonne beaucoup).

PF a dit…

@photophil : sourire. bien ou mal, tout est relatif. j'assume, même s'il m'en coute.

@Anis : merci ! c'est vrai que nos espaces sont fragiles et que la technique souvent nous dépasse. j'ai toujours eu de la difficulté à censurer. il y a cependant un seuil où il faut savoir dire stop.

@CUI : la tolérance a des limites. sinon cela devient de la faiblesse.

parfois, on confond exigence intellectuelle et intolérance. je ne crois pas vous étonner beaucoup en vous disant que je suis du genre exigeante. parce que cela permet ensuite toutes les libertés, toutes les licences.

et cela met tout abus hors jeu.

comme je l'ai dit, il y a des batailles que l'on ne peut gagner. ou des débats impossibles à tenir. c'est souvent la réthorique de ceux qui pratiquent le langage unique de dire que ce sont les autres, les intolérants. et lorsque c'est une femme qui avance ses arguments, simples et sans biais, de la traiter d'hystérique, voire de noms d'oiseaux.

je pardonne beaucoup à mes amis, sinon à quoi bon les avoir en amitié ?

dita a dit…

bah... c'est extrêmement compliqué ces rapports encore plus dans la blogosphère érotique .J'en tire surtout la leçon qu'il faut garder une certaine distance pour ne pas se perdre.Le miroir est très déformant :)
je t'embrasse

PSganarel a dit…

Le message est simple. La décision semble pourtant difficile puisque vous croyez nécessaire d'en faire état.
Quoi de plus normal, pourtant! Même si parfois, l’honnêteté suppose d'accepter la contradiction, rien ne nous impose de subir l'agression, la dégradation, encore plus si elle est anonyme!
Tendu ce mois de janvier!-)

Paresseuse a dit…

"Hier, j'ai procédé à une nouvelle mise au ban personnelle. Quelques phrases de trop, intolérantes, venant d'un libertin qui plus est."

Penser que quelqu'un dit de "libertin" est plus tolérant qu'un autre m'étonnera toujours. Comme si avoir une certaine liberté (toute relative parfois) dans ses mœurs ou dans sa façon de penser ouvrait une porte sur la tolérance.
Mais j'ai croisé très peu d'hommes (de femmes) en accord avec leurs pensées et leurs actions... en accord avec ce qu'ils disent ou croient être. Bien souvent, le fossé est énorme entre les 2.

Ou sinon, je lis "mettre au ban(c)" et je pense immédiatement à la chanson de Brassens sur les amoureux des bancs publics. :)