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mercredi 17 novembre 2010

Incidemment…



… j'ai remarqué que plus les femmes s'expriment de manière graveleuse, en pétasse, chaudasse, partouzeuse et autres logorrhées porno-chic ou trash dans la droite ligne de la littérature "chaude" produite par les femmes aujourd'hui


plus les hommes expriment le romantisme, la tendresse à deux, le safe-sexe, voire le sans-sexe, ou encore l'échec à prendre du plaisir dans la jouissance consuommée.

Un peu à la manière du dernier goncourisé.

Tout ceci ressemble fort à un néo-conformisme de bon aloi où les unes rassurent les hommes : oui, elles ont toujours et plus que jamais envie de coucher (même verticalement) avec eux.


Et les autres se demandent s'ils vont pouvoir assurer/assumer et si la tendresse et, accessoirement, la fidélité, ce n'est pas plus simple.

10 commentaires:

ici et ailleurs a dit…

Voilà une analyse fort intéressante. Là comme ça j'ai l'impression d'être un sacré conformiste. A dire vrai, je le suis, c'est évident.

Mais je me console en me disant que si les révolutionnaires devenaient majoritaires, alors ils deviendraient conformistes, et les conformistes désormais minoritaires deviendraient révolutionnaires.

photaphil a dit…

on peut aussi se dire plus simplement que les différences entre les sexes s'estompent et que les comportement des hommes et des femmes se rapprochent... (et des fois pas que les comportements)

PF a dit…

@MD : sauf que le militantisme est mort, donc la révolution aussi !

@ photophil : en fait, je pensais exprimer exactement le contraire. A savoir que la différence persiste et même s'accentue, au niveau du discours tout du moins.

Quant aux rapprochements, cela m'évoque : «… mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.»
Alfred de Musset

La dernière phrase est d'une telle modernité !

chilina a dit…

Les hommes ne se sont ils pas toujours demander s'ils allaient pouvoir assurer et n'avons nous pas toujours été là pour les rassurer ?
Certaines femmes n'auraient elles pas, par ce moyen, l'impression de se rassurer elles mêmes ?

enfant gaté a dit…

et quel est le pb? ;-)

Cosc a dit…

les hommes aiment les salopes, ou tout au moins elles les font fantasmer... mais une fois qu'elles sont en face, beaucoup ont peur et alors reviennent vers un registre ou la femme retrouve "sa place" et l'homme alors la maitrise de la "virilité"

gicerilla a dit…

On pourrait trouver de prime abord, le propos simpliste, mais à bien y regarder, vous dites vrai. Et je me demande si tout est dans l'ordre des choses ? Serais-je comme Maître Décadent, une conformiste réactionnaire ? Il se peut, mais une femme qui parle comme, et se comporte comme un camionneur, euh, non, trop peu pour moi !

Bougrenette a dit…

Tu as toujours le chic pour mettre le doigt sur ce qui pourrait passer inaperçu, ou on préfère fermer les yeux et ce dire que tout cela n'est qu'un jeu sans règles définies.

Anis a dit…

C'est très intéressant comme réflexion.
C'est un sujet que j’ai évoqué avec ma grande fille ce weekend, elle est allé dans une boite gay et s'est demandé comment autant de tout jeunes garçons de 18 ans à peine pouvaient être certains d'être homos alors qu'à cet âge là on n'a certainement pas fait le tour de la question.
Comment sont-ils certains qu'une femme ne conviendrait pas.
Et elle est revenue au comportement des filles, chaudes, terriblement, si jeunes et prêtes à tout!
Nous sommes inondés d'images pornographiques, les ainés savons faire la part de choses, mais les plus jeunes sont parfois effrayés, ont peur de ne pas être à la hauteur, d’être la risée générale sur Facebook (puisque que maintenant tout se sait) et de devoir affronter les railleries des filles qui n’ont plus de pudeur.
Plus le temps pour découvrir l'autre, pas le temps de draguer, d'aller au rythme de chacun.
C'est baise au premier soir au risque de passer pour un puceau.
Les garçons au physique agréable, se font littéralement sauter dessus, harcelés par des chattes en chaleur, les autres se prenant carrément râteau sur râteau.
Pas facile ainsi de découvrir la romance.
Je suis autant étonnée lorsque je vois des tous jeunes couples dans des boites libertines, je me demande comment peuvent ils s'épanouir avant même de se connaitre à deux...
On veut aller trop vite, c'est la société qui veut ça...
Personnellement je préfère être courtisée par un homme intelligent que par un gros lourd qui vient me dire que je suis bandante, à chacun son truc.
Les soupirants ne soupirent plus ma chère, plus le temps…
Mais moi je suis une « vieille » à qui on ne la raconta pas, je connais les choses de la vie et suis tout à fait d’accord avec toi.
Bises

amelie a dit…

une analyse très juste qui me rassure sur la théorie des vases communiquants...