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mercredi 30 avril 2008

Frottements oniriques...




Certaines nuits…

Les seins pressés contre son dos, le ventre dans le creux de ses reins, mes cuisses collées aux siennes, nos joues reposant sur notre avant bras, il serre ma main dans la sienne.

En toute innocence, je glisse mon autre main sur son ventre, la pose sur sa douce toison.

Ingénu, mon petit doigt effleure la base de son membre au repos.

Toucher léger dans la somnolence.

Crescendo, une pulsation naît.

Un doigt, puis deux, puis trois en pause lascive, mutine je retiens tout mouvement.

Alors sa main couvre ma main, encourage le rythme.

Des gémissements répondent à mes murmures.

Eclaboussure naissante des premiers spasmes. Gourmandise que je lèche avant de l’envahir.

Mes doigts délaissent les siens qui s’obstinent.

Langue qui suit le sillon de son dos, dépasse ses reins. Je rampe pour m’égarer dans un autre sillon, pointe joueuse, papilles langoureuses pour ouvrir le chemin à mes doigts conquérants.

Et du majeur et de l’index de l’autre main qui s’est échappée de son étreinte, cette fois je force aussi sa bouche à lécher au rythme des sursauts de ses reins.

Et je reviens explorer d’autres aires, celles sensibles des mamelons désormais érigés.

Des grognements répondent à mes morsures.

Sous mes doigts, sous les siens, affranchis de toutes craintes et pudeurs, le plaisir....

***

Certaines nuits…

Son torse plaqué contre mes épaules, son ventre collé à mes rondeurs, ses cuisses emprisonnant les miennes, nos joues reposant sur notre avant bras, il serre ma main dans la sienne.

En toute tendresse, il glisse sa main sur mon ventre, empaume le mont bombé presque dénudé.

Canaille, son majeur se glisse dans la tiédeur.

Toucher léger. Crescendo, une pulsation naît.

Un doigt, puis deux en pause, malicieux il retient tout mouvement.

Alors ma main couvre sa main, fait pression.

Des plaintes répondent à ses chuchotements.

Moiteur naissante des premières vagues. Gourmandise dont il se délecte avant de m’envahir.

Ses doigts délaissent les miens qui s’obstinent.

Bouche qui embrasse les courbes, jusqu’à se perdre dans un autre sillon, pointe joueuse, papilles langoureuses qui viennent boire à la fontaine tandis que ses doigts étalent la liqueur.

Envahissant toutes les grottes, ses doits marquent le rythme.

Et du majeur et de l’index de l’autre main il comble aussi l’interstice de ma bouche qui se défend de crier.

Et sa bouche revient mordiller des mamelons gorgés.

Des rugissements répondent à ses morsures.

Sous mes doigts, sous les siens, affranchis de toutes craintes et pudeurs, le plaisir…

***
Certaines nuits, je fais un rêve [étrange et pénétrant… tsss !]* après avoir lu le blog Langue Sauce Piquante des correcteurs du Monde (ainsi que les commentaires), qui au détour d’un mot ancien, « fricarelle », et de ses racines latines (frictus) ou grecques, nous entretient d’anciennes sorcières aux mœurs délicates mais qui m’inspirent d’autres rêves de frottements… A lire absolument !

* Facile, facile !

3 commentaires:

gicerilla a dit…

Jolis échos que se font ces deux scènes là ! Yin et Yang mélangés tour à tour. Comme un palindrome qui aurait un sens masculin et un sens féminin, pour bouleverser les sens...

Anonyme a dit…

attouchements, frottements, caresses.
Quel plaisir de les évoquer.
j'ai adoré l'expression "doigts affranchis de toutes craintes et pudeurs".

Merci pour ce texte.

L

Anonyme a dit…

Des frottements qui battent sur le pavé des rêves... des souvenirs tout frais de certaines nuits...
Chaleurs enfuies que vous ravivez, dieu que c'est bon !