Je vous livre ce soir un texte long. Datant du 5/11/2007, quand je n'avais pas encore de blog. Je l'ai écrit pour quelqu'un qui vit loin dans un pays qui m'est particulièrement cher. Mais lui vit au Québec alors que j'aime la côte ouest, le Pacifique...
Ce texte est inspiré un peu de lui, des quelques éléments de sa vie mouvementée qu'il a pu me confier, mais surtout d'un court épisode d'un roman de D Payne (le Phare du monde flottant). J'ai digressé sur le texte en y mélant un élément plus autobiographique, puisque j'ai aussi vécu sur la côte est, à New York, pris des bains de soleil sur une plage isolée du Maine. Et fait des rencontres. Bref, le vrai et le faux se mèlent.
J'espère que vous prendrez plaisir à le lire, même s'il est parfois un peu touffus, et malgré les fautes, les maladresses. Prenez vos précautions, une 'tite coupette ou une bière pour savourer... mettez une musique 80-90s un peu punk ou ... en fait j'en sais rien ! Profitez de ce texte pleinement.
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Ma vie je l'ai faite seul, je suis parti de chez moi, d'un nid douillet, d'un avenir tout tracé. J'avais envie de connaître des odeurs, des saveurs, des visages, des pays. De m'en gaver…
Après quelques temps d'errance, j'ai atterri à Oyster Bay, je voulais embaucher comme marin sur un chalutier. Le patron a refusé, vu mon gabarit, à côté de ses hommes, j'étais une fillette.
J'ai insisté, il m'a dit que si j'arrivais à pelleter le tas de glace pilée déversé sur le pont vers la cale, il me prenait à l'essai. J'ai regardé le tas de neige, attrapé la pelle. Moi pelleter de la neige, je connais. Je suis Canadien.
Mais neige et glace pilée, c'est pas pareil. En 10 mn, j'avais les mains en sang. J'ai pris mon écharpe, je l'ai entortillée autour de mes mains pour les protéger un peu et j'ai continué. Les mains, les avant-bras, les épaules, le dos, les jambes. J'avais tellement mal au bout de deux heures mais j'étais tellement bien, hors de moi. Un des gars est venu me donner un coup de main. Le patron m'a embauché.
À la fin de la journée, le gars m'a pris à part, a regardé mes mains, me les a fait tendre au dessus de l'eau et m'a versé dessus de la javel pure. "Mon gars, y a pas mieux pour nettoyer ça." Je suis parti plus haut que si j'avais pris 3 pilules étoilées en même temps.
On faisait des campagnes de 5, 10, 15 jours. Je débarquais, j'avais un peu le vertige. Je tanguais vers le premier bar à putes. Je buvais une bière pour me remplir l'estomac et je trouvais une pute qui acceptait pour quelques dollars de me sucer à fond. Souvent, elle m'offrait de passer la nuit avec elle.
Je sais pas pourquoi.
Deux mois après, il y a un grand type blond, un américain taillé à la serpe, le visage d'un ange, qui a débarqué. Il s'est présenté comme anthropologue, venant étudier les gens d'Oyster Bay. Un anthropologue, je voyais ça dans la jungle de Bornéo, sur les rives du Zambèze, éventuellement les cocktails parisiens. Pas dans le trou du cul du monde d'Oyster Bay.
Même test de passage. Il a pelleté le tas, je l'ai aidé, lui ai arrosé les mains, il a manqué s'évanouir. A bien le regarder dans les yeux, il avait tout autant la rage que moi.
On est devenu copains de bar à putes, et de motel glauque. On levait de la pétasse, on prenait une chambre crasse. Je le regardais baiser, entre les jambes des noires, sur le gros cul des petites américaines. Même mépris partagé. Je voyais ses muscles, sa puissance. J'étais lui. Il me regardait, il était moi.
Une fois, en mer l'océan s'est déchaîné. On a eu peur. Quand on n'était pas de quart, on dormait dans le quartier chacun sur sa couchette. On se tenait les cotes le ventre vide, de la gerbe à la gueule.
Le cuistot, un gros lard, s'était pas levé depuis deux jours. Il pissait dans un bocal à cornichon. On voyait le bocal rempli de pisse jaunâtre aller de droite à gauche, l'odeur mêlé à celle du fuel et du poiscaille, ça me faisait partir loin.
Je regardais mon chum sur l'autre couchette. Je voyais ses hanches bouger, je me retournais contre le mur, je repartais dans les bars à putes, et je me jutais dessus comme un chien.
Quand la tempête a faibli, on s'est réfugié dans un port qu'on connaissait mal. Les gars sont partis dormir à terre, mais nous on a voulu rester surveiller le chalut.
J'ai fait chauffer une grande bassine d'eau, me suis mis à poil. Me suis gratté la couenne comme un fou. Il a fait pareil. Il était aussi englué que moi.
On rigolait en se bousculant de l'épaule.
On a remis un jean propre, pris une bière, on pouvait pas dormir enfermés. Allongés sur le pont, sur les filets. On regardait les étoiles. Je sais pas lequel le premier a sorti sa bite. On comptait les étoiles, chacun dans notre enfer. Au bout d'un moment, il m'a tourné le dos, a eu deux trois hoquets puis s'est mis à ronfler.
Moi, je suis reparti dans mon enfer, moitié endormi. Je baisais le cul bien ferme d'une noire magnifique, juste en me frottant sur sa raie. J'esseyais d'y mettre un doigt, j'y arrivais pas.
Puis de l'entendre protester avec une voix de basse, ça m'a réveillé. J'étais en train peloter mon chum, il avait le cul tendu vers moi endormi, il se frottait contre ma queue.
Le jean lui descendait au milieu du cul. J'ai tiré le jean et je l'ai enfilé.
Son cul plein de poil soyeux ça m'a surpris. Il s'est un peu relevé. Alors je lui ai dit des mots doux que j'aurais jamais dit à une femme. Il s'est laissé faire.
Le lendemain matin, on a entendu les gars revenir en nous réveillant. On s'est pas regardés, on s'est rajustés vite fait.
On a repris la mer. Quand on a débarqué à nouveau, mêmes virées dans les bars, ou les troquets minables, les burgers… pour se lever de la pétasse.
En mer, quand on était de cale, il chargeait le poisson dans les cageots, je recouvrais de glace. Trois, quatre fois, je l'enfilais, ça durait pas longtemps il se branlait.
Et puis on se lavait la bite à la glace.
Un jour, nos pouffiasses s'étaient écroulées en un quart d'heure. Dans la salle de bain, il m'a alors fait une super branlette. Seul un mec sait faire ça. La nana de base, elle t'astique le poireau comme l'argenterie de sa mémé. Elle te malaxe les gosses, t'agace par en dessous, calice t'as envie de lui taper dessus. Lui il savait.
Mouvements des va et vient, petites griffures, un doigt pour agacer le frein, bien se malaxer le gland comme le sein d'une vierge. S'ouvrir le méat comme le bout de la langue d'une pute accomplie. J'ai giclé contre le mur, lui dans ma chemise.
Une autre fois, il y avait deux gothiques à la gare routière, une à gros cul, l'autre toute maigrelette. On a pris une chambre de motel. Les deux fofolles se sont d'abord broutées pendant qu'on se gavait de bière, assis chacun dans un fauteuil comme au ciné.
Puis je les ai remises face à face. Mon chum s'occupait des bouches, des seins, moi du reste. Bien calé face aux deux petits abricots qui se frottaient, je mettais les doigts, la langue, le nez partout. Il y avait de l'ouvrage à faire.
De temps en temps je levais le nez pour regarder le chum se faire la bouche de l'une ou l'autre. Celle du haut poussait de petits cris de cochonne, celle du bas miaulait comme un chaton. Je l'avais bien pincée pendant que je m'occupais de lécher le cul de l'autre quand celle-ci s'est mise à pousser des grognements de goret égorgé.
J'ai pris du recul, la miauleuse pinçait fort le clito de ma cochonne.
Ca m'a coupé l'envie.
J'ai été cherché une serviette éponge pour lui mettre dans la gorge, à la gorette. Quand je suis revenu, mon chum couché sur le dos avait empalé la cochonne, la miauleuse se tenait par derrière en l'embrassant à peine bouche. Je lui ai dit de la retourner pendant que je m'allongeait près de l'autre mais tête bêche . Je crois qu'en la reposant sur son pieu, elle a un peu changer la donne.
Ma miauleuse commençait à la claquer un peu partout, en se tortillant sur ma bite. Son petit derrière était bien peu habile. Quand je voulais y mettre les pouces, pas question. Je commençais à devenir méchant.
L'autre avait repris sa chanson.. A un moment, j'ai plus tenu. J'ai mis ma pétasse par terre, attrapé l'autre par les cheveux. Je les ai sorties dehors, mon chum avait ramassé leurs vêtements, les a balancés dans le couloir avec les sac éparpillés, a poussé le verrou.
Hey, merci, je crois que j'aurais pas tenu plus - qu'il m'a dit dans son bel anglais.
On a rempli le lavabo de foutre, de bière, de…
Un jour, le patron nous a remis nos cinquièmes de part en disant qu'il avait pas besoin de pd dans son équipage. Je crois bien que c'est le gros lard de cuisinier qui nous mâtait de sa cambuse qui nous a donnés. Nous, on a rigolé méchamment.
Un 'tite pause musicale ou on continue ?
On avait reçu notre part, pris une douche à la capitainerie puis avec le pick-up, on a roulé jusqu'au bout du bout d'un langue de terre plongeant dans l'océan.
Personne.
Deux packs de bière, un plaid à carreaux, un peu d'herbe. On voulait prendre l'air.
A peine arrivé sur la plage on s'est figé.
Il y avait deux sirènes allongées sur un grand drap. Une brune claire et une blonde, une vraie.
Seulement vêtues d'une paire de lunette chicos. Les jambes un peu relevées et écartées, elles prenaient le vent de l'océan dans la chatte.
A un moment, la brune s'est relevée pour passer de la crème à la blonde, elle nous a vus. A genoux, elle nous a fait un petit signe bonjour en couvrant un peu la blonde d'un t-shirt.
Mon chum était déjà parti droit vers elles. Aie aie, malgré sa bonne éducation, c'était pas un délicat.
Mais moi je voyais que les seins de la brune. Base large, aussi gros couchés qu'à genoux. Pas trop gros. Mais, mais …
Toute naturelle, elle nous fait les présentations, la voix d'une vrai stuck-up des beaux quartiers.
Ma tête s'est mise à carburer grave.
Toi, je vais te faire ramper pour que je te prenne par terre, par derrière dans la poussière. J'avais de la colère plein la tête à cette époque.
On commence à parler, assis chacun de part et d'autre. Elle disait toujours okay, okay… une vraie nigaude qui manquait de conversation.
A un moment j'ai eu une illumination
Hey, where are you from. ?
Paris, en France.
J'suis passé illico au français : et bien moi je suis de Montréal. On a éclaté de rire.
Pas étonnant que je comprenne rien à ce que tu dis !
Puis elle s'est levée.
Venez, on se baigne.
Elle a entraîné sa copine. Deux naïdes, deux corps d'amphore, le rêve de tout marin.
C'est trop froid, vous allez clamser !
Mais non, vous nous réchaufferez, qu'elle me répond en riant.
What did she say ?
Elle veux qu'on les réchauffe après !!
You bet !
Elles sont revenues bien vite, se sont enroulées toutes les deux dans le drap. On les a bien frictionnées mais la blonde n'était pas au mieux.
La brune était un peu inquiète : Vous avez une voiture, on devrait prendre quelque chose de chaud vite fait !
Moi je ricanais dans ma tête : Quelque chose de chaud et de bien crémeux je vais te servir, tu seras pas déçue!
En remontant vers le pick-up elle me retient un peu en arrière.
Je crois que ma copine aime bien ton pote. Ca t'ennuie pas ?
La voix de poufiasse qu'elle se forçait à prendre, un ton trop bas. J'étais tout content. Elle était parfaite pour le job.
Mais non, mais non que je lui réplique, les yeux au niveau des nichons.
Les deux blonds se mettent à l'arrière. Moi je ne lui dis pas un mot. Genre le type blasé, pas intéressé.
Mon chum était pas un tendre, la blonde se met à protester un peu.
Ma brune se met à genou, le tire par les cheveux.
She's a nice girl, be a nice boy. Otherwise ,I'll kick your hass out of the car and won't ask him to stop. Do you get me right ? (La voix dure d'un sergent de marine. J'étais encore plus content)
Et lêche lui gentiment les nichons, elle aime !
What did she say ?
Mais il est con ou quoi ?
Non, je crois qu'il va comprendre vite.
J'avais observé la chute de reins, j'étais descendu d'un étage vers l'enfer.
Mais plutôt que de se rasseoir, elle glisse entre le siège et le tableau de bord. Je l'observe du coin de l'œil, les jambes bien écartées, elle se cale, prend appui dans l'angle. La voiture fait un écart.….
Dis, c'est pas très confortable comme ça, et dangereux.
Je tapote le siège.
Non, j'aime bien, je te vois et je les surveille.
Je me tais. J'essaie de me concentrer sur la route. Quelle pute ! Je descend un étage plus bas.
Vraiment, t'es bizarre. Pourquoi tu te mets comme ça ?
Faut que je te fasse un croquis peut-être ?
Là, la voiture roule carrément sur le bas coté. Elle a un rire de triomphe puis s'assied tout contre la porte. Bon, d'accord. Merde ! Elle m'a piégé.
Je ne dis plus rien du tout jusqu'à l'arrivée en ville. Pas un mot, pas un coup d'œil.
Dis, faudrait peut-être plutôt qu'on se trouve un motel d'abord. J'ai plein de sable partout.
Envie d'accélérer tout droit. De taper un mur. Calme. En contrôle.
On se prend une chambre. Au moment de payer, elle sort plein de billets. Mon chum l'arrête. Elle refuse.
Mais non, c'est ma tournée !
What did she … ?
Je grince. Il est vraiment con parfois, lui !
On s'installe, deux grand lits. Nos deux blonds se pourlèchent. Je reste assis à coté d'elle sur l'autre lit. Elle se trémousse un peu.
Ben oui… le sable. Qu'elle aille se laver le cul, m'en fous !! Je suis parti dans mes délires.
Apparemment, elle aussi.
Dis -Voix langoureuse. Ça y est, je la vois venir- on devrait les laisser un peu. Ma copine a du mal à se détendre. On va dans l'escalier ?
Elle me prend par le bras doucement. C'est pas une lionne, c'est une chatte. On s'assoit cote à cote en haut des marches dehors.
Racontes un peu. Vous faites quoi ici ?
Je me mets à lui raconter n'importe quoi. Elle est attentive, mais elle rit souvent. C'est pas drôle pourtant. Dans ma tête, je suis de plus en plus clair.
Je sais qu'à un moment, je vais la prendre par les cheveux et lui fourrer le nez sur ma queue. Ou alors je la tape contre l'escalier et je lui ouvre la bouche de force en lui serrant les joues.
Et puis je la lui mets bien au fond.
Elle rit encore. Je me retourne, mauvais. C'est pas drôle ce que je te dis !
Mais elle m'affronte : Désolée, je ne peux pas contrôler. L'accent québécois, trop drôle, je ne peux pas !
Même pas un rire nerveux, une gêne, toute douce. Toute mignonne prise en faute. Je suis sur elle. Elle m'entoure de ses jambes, m'attire.
Venges toi ! Venges toi !
J'écarte ses jambes. Elle m'aura pas.
Je vais me relever en m'appuyant du genou sur son bas-ventre. Ça va crier fort.
Mais un mec me tire en arrière. Hey ! Allez dans votre chambre ! Rester pas dans les escaliers !
On s'enfuit en courant. Dans la chambre, les deux sont bien avancés. Elle est sur lui et cavalcade bien.
Ma brune se déshabille dans un seul mouvement. Faut dire qu'un jean, un débardeur… Elle m'entraîne vers le lit. Je suis toujours habillé. Elle dit un petit mot à sa copine qui docilement se décolle, se retourne, se remet en position pendant que l'autre la bécote.
Mon chum me dit de venir. Je me place tête bêche, la brune m'enjambe. Ça y est presque.
Elles sont l'une face à l'autre. Les mains de la brune sont des mains de fée. L'autre est pâmée. Mon chum doit la bouger lui-même.
Mais j'attends. Je vois les petits grains.
Je donnerais tout pour aller lécher le sel sur sa peau, et même le sable. Mais j'ai encore descendu un étage vers l'enfer. J'y suis presque.
Elle remue un peu sur mon jean. Puis me fait un petit signe.
Demandes-moi !
Ma voix est calme. Un moment, elle me regarde, mi boudeuse mi surprise, puis elle me murmure.
S'il-te-plait.
J'ouvre ma braguette.
Prends la toi-même !
Alors tout doucement elle s'enfile dessus. Me fait un truc... elle est moite et tellement chaude. Elle contracte les muscles de l'intérieur, sans presque bouger. Je bouge pas non plus. On dirait une élève appliquée. Elle a oublié sa copine.
C'est bon, car elle se lâche peu à peu, roule des hanches plutôt que d'aller et venir de haut en bas.
Je crispe les mains dans les draps. Je ne la toucherais pas. Mais la vue de ses fesses... Et de moi qui rentre devant.
Doucement. Je suis pas certain d'aller loin ainsi.
Mon chum lance une bordé d'injures. La blonde a eu un hoquet. Elle va gerber.
Ma brune s'arrache. La prend par le bras.
Bouges pas ! Et dis lui de se tenir. Qu'elle m'ordonne, en désignant mon pote.
T'es conne ! Va te trouver une autre chambre.
Elle jette la bonde et ses affaires dans le couloir.
What did she say ?
Elle nous regarde posément.
Je sais pas pour mon pote mais moi… avec ce regard si arrogant, je la battrai pire qu'un gars des gangs
M'énerve lui, il est vraiment con ! dit-elle en désignant mon pote.
Elle me fait signe de me soulever, me passe un oreiller sous les fesses. Se retourne vers lui.
Fuck me ! Tu comprends ça ?
Elle revient sur moi. M'ouvre la chemise, se love. se plante sur ma bite. Et elle attends.
Je suis très très loin. Faut surtout pas que je la touche sinon…
L'autre fait ce qu'il a affaire. Elle grimace quand même un peu. Se met à trembler, à gémir. Moi je suis concentré sur ma queue, je suis ma queue, je deviens ma bite. Et dans ma tête : bouges pas, bouges pas. Je ne veux pas que ça s'arrête, la pression de son con, de sa chair chaude qui me bouffe complétement et le va-et-vient de la queue de mon pote qui me caresse en lui bourrant son cul si délicat. Sa voix résonne toujours en moi : Bouges pas !
Mais le blond part en 5 minutes.
Elle rugit. Mais quel con !
Elle se met sur le dos, m'attire vers elle, en elle.
Moi je me répète toujours ses mots. Bouges pas - bouges pas.
Je me glisse, mais elle a perdu le rythme. Sa main part entre nous, se glisse, titille. Mais je sens que ça ne va pas.
Alors, je cède un peu. Je lui dis doucement : tu as mal ? On arrête ?
Ça la fouette : Sûrement pas!!!
Elle me fusille de ses yeux verts aux éclats de noisette. Elle attrape l'oreiller. Sous ses fesses. (C'est une manie ?) Je suis bien planté en elle et elle se caresse sur moi. Je suis son gode perso. De temps en temps, je peux pas m'empêcher de bouger un peu. Elle soupire d'aise. L'autre ronfle depuis longtemps.
J'attends. J'y suis presque et elle aussi. Mais il faut qu'elle demande. Elle change alors, remonte sa cheville sur mon épaule, force le mouvement, je suis mal à l'aise avec mon jean mais je commence à pilonner.
Et puis soudain, un inquiétude sur son visage, sa bouche tremble. Je vais triompher.
Est-ce que…
Oui ?
Est-ce que tu pourrais venir sur mon ventre ? On n'a pas de …
Mais bien sur !
Pire que ce que je croyais ! Encore mieux ! Je me branle sur elle et lui gicle partout. Elle n'a même pas joui.
Elle soupire tranquillement. Petit voix de chaton : Merci.
Ça me rend fou.
Je suis à ses pied, je la lèche partout, je lèche tout, mon foutre, celui de mon pote, son jus à elle. Putain, faut comprendre pourquoi j'aime l'odeur de la marée.
Mais dès que je pose ma langue sur son clito, elle a une décharge qui la décolle haut.
Et un jappement de louve.
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Au petit matin, on est pour partir. Mon pote regarde le lit. L'oreiller.
May be we should clean a…
Are you kidding ? Did you see the bathroom, so dirty ? On va leur faire honte.
Elle lui répond avec cette voix des nanas de l'hupper east side. Distinguée, sans accroc.
What did she…
Elle va le frapper mais se contente de sortir en disant de sa voix rauque, qui n'est que sa voix, pas une mascarade.
Traduis lui et ajoute qu'il peut aller se faire enculer, ça lui secouera le vide dans sa tête.
Je suis mort de rire.
Homme. Et libre, enfin.
"Quand ce qui est sorti de l'abîme sans fond
Rentre dans ses foyers."
Alfred Tennyson, Le passage de la barre"
Le phare du monde flottant. David Payne
vendredi 4 avril 2008
Monde flottant
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4 commentaires:
L'oreiller sous les fesses, c'est plus une commodité qu'une manie...
Tu avais raison, mais je ne t'ai pas obéi.
Je l'ai lu d'une traite.
Un peu comme un plat que l'on adore et que l'on mange trop vite. On a toujours envie de prendre la bouchée suivante sans prendre de répit.
Pourtant avec une petite bière et une petite musique, ça l'aurait bien fait, pour sûr !
Merci.
Hostie ! Quel style...
Juste une idée, comme ça... J'aimerais bien connaître le point de vue de la brune, là !
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