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lundi 28 mars 2011

Erect nipple wet dreams... et Kubrick

Photo qui n'a rien à voir avec la choucroute (et non contractuelle)


Kubrick à la Cinémathèque, que choisir d'aller revoir ?

Eyes Wide Shut ? trop vu, trop convenu.

Revoir Spartacus, pour l'ambiguïté.

Regarder avec autant de tendresse que d'admiration Kirk Douglas parler de Stanley Kubrick sur le site de la Cinémathèque ici.

Exposition événement à la Cinématèque, expo virtuelle aussi dont le site est à visiter absolument; notamment Kubick et le web, et les interviews  !



Et surtout revoir Full Metal Jacket, pour…

* La captation de toute la contradiction de la guerre, entre dégout et admiration, nécessité et abomination, sordide et grandiose, déraison et discipline...

* La dualité de l'homme, si bien montrée : cruel et tendre, sauvage et discipliné, fou et gentlemen (toute ressemblance avec des personnes familières etc.)

* Le regard observateur de Kubrick, sans jugement moral. Il nous donne à voir, c'est tout. N'est-ce pas l'absolu de l'artiste ?

* Vincent d'Onofrio, que l'on peut voir dans la série Law and Order: Criminal Intent, (sur la une chuuut, ne dites pas à mes amis que je regarde la une, n'est-ce pas, ils me croient … ben je ne sais pas trop en fait) ; un acteur assez méconnu en France, remarquable dans les premières minutes de Men in Black, dans les seconds rôles. Une belle scène dans Naked Tango avec Mathilda May. Un physique robuste, à l'américaine. Une grande élégance cependant. Du charme, légèrement inquiétant…

* La bande son, évidemment !

Je ne peux pas passer sous silence This boots are made for walking. Amis fétichistes et autres masos, bonjour,  ;-)

These boots are made for walking, and that's just what they'll do
one of these days these boots are gonna walk all over you.

Grace à quoi Deleuze nous donne une clé de lecture très féministe du film, trop peut-être.

* La scene finale et le générique sur Paint it, Black des Rollings Stones (1966). Malheureusement je ne peux pas l'insérer mais à regarder/écouter dans l'intégralité.

My thoughts drift back to erect nipple wet dreams about Mary Jane Rottencrotch
and the Great Homecoming Fuck Fantasy.
I am so happy that I am alive, in one piece and short.
I'm in a world of shit . . . yes. But I am alive.
And I am not afraid.

Non, je n'ai pas peur. (Enfin, pas trop)

(Ah oui, petite précision, je sais ce que cela veut dire "wet dreams". Mais c'est mon blog et je mets ce que je veux comme photo d'illustration. Non mais !)


Spécial dédicace à Y. 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous auriez pu citer aussi "L'odyssée de l'espace"... Trop vu et revu sans doute aussi mais capital...

doigt de miel a dit…

Je serai bien en peine de choisir un de ses films...
dr strangelove peut être... pour la fluorisation... ou le titre allez donc savoir ;-)
Bises

Peel a dit…

J'y suis allée!

Très bonne exposition, très bien documentée, à l'exception je trouve des deux derniers films, Full Metal Jacket et Eyes Wide Shut, je ne comprends pas bien pourquoi?

Pour ma part, si je dois choisir un film, je dirais Clockwork Orange, je crois (qui devance d'une courte tête 2001, que je vais essayer d'aller voir sur grand écran le 17), pour sa capacité à déranger le spectateur, pour la recherche des décors et des costumes, pour les différents niveaux de lecture, pour l'inventivité, pour Malcolm Mc Dowell...

Anonyme a dit…

Bon, oui oui oui...
Pour Ma part Je choisi Path of glory (les sentiers de la gloire) pour la poussière capté dans la lumière qui tombe dans les pièces de ce chateau où ces oficiers envoient la générattion de 1914 à la boucherie...

Et puis je retiens deux scènes de bal : celle de Barry Lyndon (toute en lumière naturelle) et celle de Eyes Wide Shut dont la beauté plastique des modèles féminin (trop helmutnewtonien) nuit à la charge érotique du film...