Les coquines copines ne sauraient effectivement se passer d'un bon majordome*...
mais pour tout écart dans le service, elles savent se montrer impitoyables quant aux réprimandes.
Merci à 502 et à son commentaire, qui me permet de rebondir sur une prochaine expo de ce photographe, Ellen Von Unwerth, au Bon Marché.
Je pense que l'expo intéressera les amateurs de belles images et leurs accompagnatrices (ou vice versa).
(nb: justement, prévoir aussi comme accessoire de porter une black m*stercard, l'endroit incitant les jolies femmes à toutes sortes de petites faiblesses que l'on ne saurait leur faire pardonner qu'après avoir contribué à les y faire succomber)
Je reviendrai sur ces images, peut-être, avec un récit...
En attendant, ici d'autres belles images.
B
Ellen’Cinema au Bon Marché du 6 mai au 19 juin
Ouvert tous les jours sauf le dimanche de 10 à 20h (21h le jeudi et vendredi)
Entrée libre
* Evidemment, cher 502, je ne saurais me contenter de quelques lignes semées ici à tout vent ; CV, lettre de motivation et références, dûment publiés ici après revue du comité de sélection et entretien individualisé, sont indispensables pour cet emploi à durée éphémère. Pour les photos, euh... éventuellement.
jeudi 29 avril 2010
Le majordome... (1/3)
Publié par Petite Fr@nçaise à 00:13 3 commentaires, Lis-moi du bout des doigts, lie-moi
Libellés : Exhibition, leçons particulières, Tant qu'il y aura des hommes
vendredi 23 avril 2010
Regards...
Pensée philosophique du jour :
« Les bad boys sont si prévisibles.
Les hommes qui cachent derrière leur élégance, leurs bonnes manières, leur galanterie, des pensées (et des propositions) d’une redoutable perversité où le vice le dispute à la tendresse, me semblent autrement plus troublants et intéressants » lui dis-je (ou à peu près)
Ses yeux partent au loin. Elle reste un moment silencieuse, perdue dans ses pensées, ses souvenirs. Et puis elle rit. « Oui, bien sur !! » me dit-elle.
J’ai rencontrée aujourd’hui une fort belle dame, au parc, pour un pique nique improvisé. Une fort belle âme aussi. Qui se cherche. Et pourtant déterminée.
Nous avons aussi parlé d'art. Si peu.
De visites... D'où le rapprochement avec ce livre, en clin d'oeil.
Dans la préface John Connolly met en exergue que les frontières et les limites sont destinées à être testées et que dans ces textes les auteurs en donne la meilleure illustration. De plus il écrit “It has been argued that one of the roles of art is to break taboos, which brings with it the assumption that such taboo breaking is always good . . . Yet not all restrictions are necessarily bad in themselves, just as not every act of transgression is worthy of note simply by the fact of its existence.”
Food for thought ?
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Je me reprends. Qui « cachent » n’est d’ailleurs pas la meilleure des expressions. Il ne saurait s'agir de dissimulation. Il y a simplement un temps pour chaque chose. On les devine parfois, ces hommes, à un regard, une inflexion de voix, un certain phrasé. Ou à savoir lire, un récit explicite, ou entre les lignes. Messieurs, j'adore votre sprezzatura !
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J’ai aussi fait une autre rencontre dernièrement, une femme charmante, différente. Une belle personne aussi.
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Un blogueur écrivait récemment à propos de proclamer son goût "de lire les blogs comme elle [il] aime mettre la main dans le pantalon..."
Je me permets de mettre en lien un ancien texte, qui n’est pas de moi en grande partie, mais au début, j’y fais une petite profession de foi, à laquelle j’ai fait allusion en réponse dans un commentaire. J’espère, messieurs, qu’elle vous plaira.
Mesdames, vous savez déjà pourquoi je vous lis.
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J'en profite pour dire que mon invitation à pêcher ne s'adressait qu'à elles.
J'ai justement pris une option pour ce joli pied à terre afin d'inviter les copines en été. Je ne vous dis pas le prix de la nuitée... c'est indécent.
***
Bon, ce week-end et cette semaine annoncent aussi d’autres rencontres, nouvelles ou renouvellées. J’en ai perdu le sommeil !
Faut pourtant que je capitalise mes forces.
B
Publié par Petite Fr@nçaise à 04:19 9 commentaires, Lis-moi du bout des doigts, lie-moi
mardi 20 avril 2010
Pour waid
(c) ci-dessous
La boutique dont vous parlez, ne serait-ce pas plutôt Bordelle, dont voici quelques modèles ?
Photos Andrea Klarin
Oups... non, on me confirme que cette marque ne semble pas avoir de boutique en propre à Londres.
Bon, alors une petite image, pour me faire pardonner, en clin d'oeil.
(Auto-portrait dans un bordel - Helmut Newton)
Je vous signale aussi qu'une autre maison vient d'ouvrir une boutique en ligne Cotton Club (il faut s'inscrire), de même qu'Aubade. (Incroyable que cette dernière n'ait pas été ouverte plus tôt)
(Je suis quand même vexée que vous n'envisagiez pas de m'emmener à Londres en pélérinage... mais toute coïncidence avec la dernière photo sélectionnée est fortuite, bien sur)
B
Publié par Petite Fr@nçaise à 00:48 10 commentaires, Lis-moi du bout des doigts, lie-moi
Libellés : Tant qu'il y aura des hommes
samedi 10 avril 2010
No future : Punk, sex et ... lingerie*.
* Je conseille vivement aux amateurs de lingerie et aux belles de lire ce très humble hommage jusqu’au bout.
Où d’aucun comprendra pourquoi The Clash…
Malcolm McLaren vient de disparaître. Personnage comme seule l’Angleterre peut en engendrer, à la fois excentrique, dandy, rebelle au système et pourtant totalement inséré dans la machine. Iconoclaste.
Manager d’un groupe mythique, les Sex Pistols, il était à l’origine du punk. Ou plutôt du « look » punk.
Et du business punk attitude qui ne cesse de se réinventer sur les catwalks.
Car Malcom McLaren était avant tout un designer et un homme d’affaires.
Un de ceux que l’on trouve dans l’ombre des grandes icones artistiques, sans lequel ces dernières malgré leur talent resteraient d’obscurs inconnus.
A la fin des années 60, le rock était déjà sinon mort, du moins cristallisé. Et quand je dis cristallisé, j'anticipe mais on se comprend, n’est-ce pas…
Le punk arriva… mais je me refuse à en parler par procuration.
J’étais une gamine. Ce mode de vie était totalement exclu de mon univers protégé. Ou aurait dû l’être…
Protopunk, punk hardcore, punk-garage… trop de courants. Quel bazard. Et si éphémères :
Sid Vicious, le bassiste des Sex Pistols depuis 1977, meurt en 1979.
The Clash se dissout en 85. Autant dire que je parle de la préhistoire pour beaucoup.
Revenons à Malcolm McLaren.
Son moto était « that it is better to be a flamboyant failure than any kind of benign success», peut-être d’après l’un de ses professeurs qui lui aurait enseigné : « We will all be failures. But at least be a magnificent, noble failure. Anyone can be a benign success. »
Après les abus variés et mésaventures du groupe punk Sex Pistols, il connu en effet des fortunes diverses.
Mais il restera une influence majeure et géniale de nombreux créateurs.
Compagnon de Vivienne Westwood**, leur apport commun à la mode et à l’art est indéniable.
Leur boutique ouverte dans un haut lieu de la mode, en arrière cour, s’orienta vers le look SM (pour mémoire, nous sommes au milieu des années 70 !) tout autant par provocation que par flair, sensibilité à l’air du temps.
A la même époque, Helmut Newton s’inspire aussi grandement de l’univers SM pour ses photographies érotiques. Ou est-ce l’inverse ? allez savoir…
Car la vague hippy des 60's est allée s’échouer au pied de l’Himalaya, quand elle ne s’est pas arrêtée au Causse Méjean.
Mais elle a laissé des traces, cassé les codes, en particulier dans la manière de s’habiller et dans la représentation du corps, marchande ou non.
Sortant du ghetto SM, le look punk s’impose porté par le souffle du scandale et de vibrations décadentes des bassistes.
McLaren et Weswood habillent les groupes rocks qui fréquentent leur boutique dans un joyeux bordel où se mêlent et s’influencent mode et musique.
McLaren fait un aller-retour à NY et en rapporte ce look né dans le Lower Manhattan. Look "radical", mélange motard, fetish et monde glauque de la nuit, probablement découvert dans les quartiers délabrés des anciens docks du sud Manhattan, où se cotoient gays, trans, prostitués et riches en goguette ainsi que tous les artistes attirés par la proximité de Greewich Village et par les espaces libres des ateliers abandonnés, de confection ou autre.
Rien n’arrive vraiment par hasard, n’émerge de nulle part…
Le look punk, comme tous les looks des tribus, est très étudié. McLaren et Westwood ont suivi les cours des écoles de mode.
N’importe quel ethnologue serait capable de vous décrypter bien mieux que moi l’importance de l’habit de cuir noir, du maquillage noir outrageux, des cheveux modelés et teintés. Et ses origines. (Choupinou... si tu me lis)
Je me souviens (mais très vaguement) d’avoir été, en « pèlerinage » à King’s Road, croisant encore ces silhouettes dégingandées arnachées de cuir, chaines et coupe iroquoise rose-verte-bleu, il y a des lustres avec une amie rencontrée à NY. (Iroquoise ou Mohawk ? P. si tu me lis...)
Avant d’être conduite, presque à l’insu de mon plein gré, au musée Victoria and Albert afin d’étudier les robes en crinoline et les collerettes renaissance.
(Pour mettre les points sur les i : toute ressemblance avec les corsets et autres minerves n’est bien évidemment que fortuite, etc.)
Cette amie fabriquait elle aussi des vêtements bizarres, pièces uniques mélange de cuir, de jersey et de fermetures éclair placées à des endroits improbables, à dézipper stratégiquement, qu’elle vendait à SoHo.
Un seul pull fait avec des trucs récupérés, parfois dans les poubelles des quartiers chics ou les œuvres pour sans-abris, lui permettait de survivre un mois ! Quelle époque…
Petite précision : ne pas confondre Soho, le quartier de Londres où se produisirent les Stones et SoHo, South Houston Street à New York.
Mode – Sex - Argent : les nécrologies dans la presse parleront certainement mieux que moi de ce personnage et de l’évolution de ce courant qui passe de la rue et des clubs marginaux aux dressings de la jet set et premières pages des magazines les plus couteux.
Plus que le rock, à mon sens et cela n'engage que moi, le punk incarne cette transmutation (récupération ?) tant par la mode que d'autres milieux artistiques, y compris dans la réhabilitation architecturale ainsi que l'on peut observer dans la transformation de quartiers délabrés en lieux où se cotoient galeries chics, ateliers et appartements luxueux.
L’esprit de Malcom McLaren et de Vivian Westwood (qui est encore bien vivante… of course), ainsi qu’une certaine British attitude, à laquelle l’élégance française n’a rien à apprendre, se retrouve quelque part par là :
Le fils de Malcom McLaren et de Vivienne Westwood, Joe Corré, est le co-fondateur d’Agent Provocateur.
B
**Edit : on me signale qu'il faut écrire Dame Vivienne Weswood. Sourire...
Pas d'illustration. Trop de sons ou d'images
(Spécial dédicace à Patrick)
Publié par Petite Fr@nçaise à 09:41 13 commentaires, Lis-moi du bout des doigts, lie-moi