[Attention : ce message comporte des images pouvant heurter la sensibilité des arachnophobes]
Non, n’insistez pas. Je ne participerai pas aux deux grands débats métaphysiques du moment, à savoir :
(i) Poils : avec ou sans, this is the question ;
(ii) Chair : Fantasmes, faut-il tout dire à son âme sœur (conjoint, partenaire, hamster, whatever…).
Non, non et non. D’ailleurs mes fantasmes sont si compliqués et indécents que je n’arrive pas à me les raconter à moi-même, alors à quelqu’un…
Bref.
@ Les filles et amateurs de beaux muscles : allez zieuter directement à la fin, le reste n’ayant que peu d’intérêt.
@ Anonyme : voir plus loin…
@ tous mes sublimes… merci ! (ils se reconnaîtront)
@ celui (il se reconnaitra aussi) qui se préoccupe de mon régime quotidien, régime qui reste bien souvent des plus ordinaires :
Mon Cher, en matière de petites choses dodues, charnues et duveteuses, voire juteuses, je préfèrerais de beaucoup celles-ci :
A celles-là :
Et je pense que je ne perdrai pas beaucoup à parier que vous aussi !
Quoiqu’il parait que c’est fort bon aussi !
@Anonyme :
Cinq mots ET une virgule. N’oubliez pas le détail.
Quant à me plaire… m’enfin, s’agissait-il seulement de cela ?
Je pourrais vous répondre que, pour me plaire il suffit d’un rien.
Que je suis une femme simple et sans vanité.
Et développer à loisir ce que pourrait être ce « rien ». Ainsi…
Un regard d’abord, que l’on croise, sur lequel on revient, que l’on accroche, dans lequel je plonge et me perd.
Une odeur, d’eau sauvage ou de tubéreuse, de bel ami ou de roses, c’est selon… le sexe bien évidemment.
Un rire, franc, qui emplit l’air.
Une main qui empaume la rondeur d’un gobelet, faisant avec délicatesse tournoyer le liquide ambré ou rubis pour le réchauffer, imperceptible et méditative caresse du pouce, promesse d’autres habiletés.
L’échancrure d’un vêtement, dévoilement voulu ou fortuit d’une chair mise à nu, d’un torse glabre ou d’une toison, d’une rondeur à peine dessinée ou d’un sillon profond.
Plaquer un accord funky-punky sur une vieille gibson. Voire jouir du violoncelle. Mais nu… sinon, c’est trop facile.
[Oups... allez, je ne corrige pas la typo, elle est trop belle]
Porter des jeans à boutons et entreprendre un strip à l’abri d’une porte cochère. Et savoir se reboutonner avec dignité, ou pas, lorsqu’une personne descend promener son chien tardivement.
Méditer en silence sur le passage des saisons, avec un paysan ou un enfant, un érudit ou un artiste.
Dessiner en quelques traits une ville verticale d'acier et de verre, des jardins suspendus, des îles flottantes, des cabanons minimalistes et de cités perdues.
Et tant d’autres je ne sais quoi absolument indéfinissables.
Je pourrais vous dire qu’il ne me faut non pas cinq mots mais mille et une histoires :
des mots avec lesquels on joue, d’autres que l’on déclame,
des mots que l’on murmure et d’autres qui cinglent comme un fouet,
des mot qui parlent cul avec tendresse et d'autres qui racontent le sentiment d'amour avec obscénité,
des mots que l’on invente et d’autres que l’on retrouve, depuis si longtemps tus que l’on croit les avoir oubliés…
Mais évidemment, ça serait mentir.
Non, pour me plaire, il suffit de savoir :
- Programmer ce foutu microtruc à 8 boutons et une molette conçu par des ingénieurs indo-mandchous sous l’influence de substances prohibés (c’est parait-il assez facile lorsque l’on est ingénieur soi-même, ou fils de …)
- S’il faut, et comment, décanter un vin, le chambrer ou le carafer.
- Danser le hakka.
- Last but not least, aller spontanément, lorsque l’on remplace le dernier rouleau de papier à fleurettes, renouveler la provision à la superette du coin ou à l’hyper et avec élégance, rapporter la promo de 24 rouleaux, non sans d’ailleurs une certaine fierté !
Et surtout, bien évidemment, me faire rire et danser et m'entourer de bras solides pour me rassurer devant le spectacle de la misère du monde.
Mais voyez-vous, bien que toute ceci soit d'une simplicité absolue, je n’ai croisé que trois mâles capables de cela. J’en avais épousé un. Largué pour un geste de trop. J’ai élevé les deux autres.
La barre est donc assez haute.
Alors, game over… et sans rancune.
De toute façon, ces cinq mots étaient une superbe épitaphe à ce blog.
Bon… je vous l'avoue, il existe bien un autre moyen :
B
16 commentaires:
heureuse de te revoir !! Lire à nouveau serait plus juste...
Tu as raison d'avoir prévenu, me suis prise l'araignée en pleine face !!
quant à "des mot qui parlent cul avec tendresse et d'autres qui racontent le sentiment d'amour avec obscénité"
J'aurai vendu ma mère au gitan pour écrire cette phrase ! ;o)
Bises de papillon
P'tain Véro ta mère t'abuses ! :-)
Bon pour le reste toujours un réel plaisir que de te lire B. tu as créer un manque je ne sais pas si je vais pardonner ! mais je t'embrasse fort. PS : tu me dis où quand comment pour Quai Branly ? on ne sait jamais et ça me dit !
Ce sont souvent de petits riens qui commencent les belles histoires... un simple détail qui vous tape soudain dans l'oeil (ou ailleurs ;-) et qui vous fait dire qu'une personne n'est pas ordinaire ;-)...
5 mots par exemple...
Même si pour ma part je préférerais m'en tenir à un seul... ou trois... à votre choix ;-)
Bises
Je me donne le droit de sourire
de poster même si je ne suis pas anonyme
moi qui espérait te revoir écrire
cet Anonyme, je le remercie !
Toujours un plaisir de te lire
mélange de douceur et d'effronterie
En espérant que cela va te relancer
dans des billets délictueux à souhait
Mais oui en effet... Vous avez répondu. Fort subtilement d'ailleurs. Je ne m'étais pas figuré, en première lecture, qu'il s'agissait de moi (comme quoi je ne suis pas toujours immodeste !).
Il n'en reste pas moins que vous n'avez toujours pas goûté la tarentule (terme qui invite à des rimes peu choisies, j'en conviens)
euh, s'il me demandait comme ça, quoique ce soit, je crois que je lui prêterais une oreille attentive !
PS @ 502 : pas d'accord pour la rime ne "ule" au contraire, pour qui est créatif et maîtrise la langue, la terminaison permet bien des déclinaisons
et il est passé où, le texte intitulé "hammam.."?
@VéroPapillon : Cette phrase, je te l'offre tant elle correspond à ton écriture, l'humour et l'inventivité en plus !!
@Bougrenette : un manque ? tu me surprends... nous en parlerons en mm temps que les conférences.
@doigt de miel : oui, des tous petits riens et pourtant... des bises aussi.
@Multi-sourire : prends tous les droits, c'est un espace libre ici ! Je ne sais pas, écrire ne me manque pas. Echanger, oui.
@502 et Gicerella : ah ! enfin je vous réunis par l'art épistolaire. Un fantasme réalisé (si, si... je l'avais déjà écrit il y a des mois) Enfin bref, je suis d'accord avec Gi, cher 502, il y a des rimes, peu importe qu'elles soient riches ou pauvres, du moment qu'elles sont savoureuses. D'ailleurs je ne peux résister au plaisir de vous rappeler ces rimes impérissables du groupe Elmer Food Beat qui riment avec tarentules frites :
Ah que les autres filles s'appellent-Isabelle ou Caroline- Linda, voire même Jocelyne- Roméo sur Juliette- Mais rien ne nous arrête- Dis moi pourquoi, oui toi -Oui toi, oui toi là-bas -Tu t'appelles comme ça -
Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte-Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte
Ah que tu sais - Brigitte c'est pas sérieux- A l'aube de nos trente ans - On commence à se sentir vieux - Et c'est très inquiétant - Qu'on soit ménauposés -Avant d'savoir pourquoi - Toi, oui toi - Oui toi, oui toi là-bas - Tu t'appelles comme ça
Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte- Brigitte - Pourquoi tu t'appelles Brigitte
Si tu t'appelles comme ça -Tu sais bien qu'on finira - Par dire que Brigitte - Ca rime avec ma b', ma b', ma b' - Brigitte
Moi j'adore et ça me fait tjrs rire cette chanson, et dans le même genre de poésie subtilement gaillarde, je vous invite à découvrir la copine de B, Daniela, toujours chez les Elmer.
@enfant gaté : un caprice ? et bien moi aussi, je fais des caprices. envie, plus envie, encore, et puis non. c'est agaçant, n'est-ce pas ?
très, oui!!!!!!!
que pourrais je donc faire pur unpeu d'indulgence? et avoir au moins le droit de le lire une fois ce texte!
@enfant gaté : un peu d'indulgence ? tsss... je fais partie des femmes exigeantes. Mais pas stupidement ni obstinément.
Que pourriez-vous faire ? Et bien, puisque vous l'avez demandé... Seulement, soyez curieux, cherhez un peu, car la réponse est sous votre nez.
B
Bon, c'est les Olympiades,là !!!
C'est la première division là, ça rigole pu!
A partir de lundi, va falloir que je bosse mes outrages et mes fouilles, que je potasse le traité de Romantique perversité (ou l'inverse j'hésite), que j'affute mes mots et que j'en retienne....
5 et une virgule! ;-)
PS: le mec dans l'escalier?, vous lui avez collé ce machin dans les mains après l'avoir drogué? ou il était déjà mort? ;D
Finalement avec beaucoup de choses simples on fait des choses compliquées !
Pfiouu tout ca, me dis-je !!!
Bon allez je vais tenter le siou plé m'dame.
Ravi de vous lire même avec retard !
Belle année nouvelle.
Ainsi que nous le chantait avec délicatesse
Un grand séducteur, je dirais avec tendresse...
Pour te séduire, il faut, je le vois bien,
Savoir t'apporter des tous petits riens.
Des tous petits riens qui mis bout à bout,
Font mieux, s'ils sont élégants, que rien du tout.
Bise de rien du tout.
L
Si je vous suis bien, vous demandez juste l'impossible, non ? La barre est haute, dites vous... tout en donnant la recette détaillée pour vous plaire.
C'est plein de paradoxes et de contradictions, preuve que vous êtes foutrement vivante, (j'adore cet adverbe, et j'en abuse, je sais) et bousculée de questionnements. J'y vois aussi une personne pleine de désir, diablement attachante !
Conclusion : qui vous résisterait ? Vous n'avez plus qu'à faire votre choix !
Belle année de délices à vous aussi ;-)
PS : Pour la "contamination", venez me voir à votre guise !
Excellent!
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